26 janvier 2014 7 26 /01 /janvier /2014 18:33

Les 24 et 25 janvier 2014

Petit raid à skis autour du Brec de Chambeyron dans l’Ubaye, un circuit jamais raide et relativement peu skiant mais adapté aux conditions nivo-météorologiques délicates, avec un vent de nord-ouest tempétueux le vendredi et fort le samedi. On trouvera ainsi des croupes nord et ouest complètement déneigées mais des combes est et sud chargées de neige rapportée, avec donc des plaques à vent en formation dans ces orientations. Après une montée au départ du joli village de Fouillouse et le passage du col de la Couletta dans le vent, l’arrivée au refuge d’hiver de Chambeyron apportera un peu de répit, vite tempéré par la montre-thermomètre qui affiche un revigorant -5°C DANS le refuge. On se consolera en disant que c’est toujours mieux que les -15°C et 100 km/h de vent à l’extérieur, puis en allumant le poêle qui permettra d’atteindre des températures positives dans un petit cercle autour. La nuit dans une température de freezer se passera finalement très bien sous la tempête qui continuera jusqu’au petit matin à s’acharner sur le refuge.

Le lendemain le vent en atténuation permettra un peu de farniente à l’abri du vent dans les versants sud du col de la Gypière et de Stroppia, et c’est finalement  sans gelures mais avec un visage brûlé par le soleil que ce mini-raid s’achèvera !

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Tour du brec de Chambeyron au départ de Fouillouse par les cols de la Gypière et de Stroppia

J1 : 1900-2750-2600

J2 : 2600-2950-2600-2850-1900

Difficulté : 2.3

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vue vers les crêtes fumantes du Massour et de Rocca Blanca au départ

 

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dans le village de Fouillouse dominé par la sentinelle du Brec de Chambeyron 1500 mètres plus haut

 

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le cimetière de Fouillouse

 

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ambiance à la Samivel avec les aiguilles de la Meyna sortant des nuées

 

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à 2500 mètres devant le Massour

 

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à 2750 m, au pas de la Couletta devant le Brec

 

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vue vers Vallon Claous en pleine tempête

 

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dans la courte descente vers le refuge de Chambeyron

 

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 vue vers l'ouest au crépuscule depuis le refuge...

 

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... vue vers l'est et le brec de Chambeyron 2 heures plus tard

 

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dans le freezer du refuge (-5°C)...

 

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départ du refuge le lendemain matin (après une soirée éclairée à l'électricité photovoltaîque !)

 

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descente du vallon sud du col de la Gypière

 

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la photo est trompeuse, on aura plus cassé la croûte que godillé dans la poudreuse...

 

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vue vers le refuge-bivouac Barenghi devant son arche

 

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à la descente du versant ouest du col de Stroppia

 

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dans le vallon de plate Lombarde devant la combe ouest du Massour

 

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au gîte de la Condamine un peu plus tard, on profite du chauffage et du crépuscule rosé sur la tête de Cuguret

 

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19 janvier 2014 7 19 /01 /janvier /2014 09:30

Le 18 janvier 2014

Retour dans la grotte du Draïoun en ce WE de pluies et d’inondations qui nous fait trouver abri et chauffage (la cavité affiche une température proche de 20°C constante toute l’année) dans le plus beau réseau spéléologique du cap Canaille. Les vires d’accès et les puits équipés de cordes fixes dans le cadre d’une étude scientifique en cours rendent l’approche très rapide, et c’est en 45 minutes que nous parvenons au porche d’entrée, et en 20 minutes de plus au « camp de base », après un premier méandre qui n’a plus de secrets pour moi après 4 explorations de la grotte. On ne trouvera toujours pas durant cette tentative la sortie du méandre de l’arrache-esquigne, oppressant avec sa galerie en forme d’entaille, large de moins d’un mètre mais profonde de parfois plus de 10 mètres, et longue de plusieurs centaines de mètres. La progression s’y fait en opposition un pied de chaque côté sur des prises ou des corniches glissantes, à des hauteurs dépendant de la largeur de la fente, avec des portions d’escalade, désescalade ou de contorsionnements dans les chatières qui rendent le parcours exposé et parfois pénible, sous un souffle raccourci par l’oxygène rare et le dioxyde de carbone riche de cette cavité presque fermée.

On aura en tout cas pu retourner dans la magnifique galerie concrétionnée accessible sans peur ce jour grâce aux cordes fixes sécurisant la traversée exposée après le premier grand puits de 20 mètres.

Les choux-fleurs et aiguilles d’aragonite y poussent à profusion, avec même des bouquets d’excentriques tridimensionnelles d’une finesse extrême (jusqu’à 10 cm de long pour quelques millimètres d’épaisseur). Au-delà de l’esthétisme, des descentes de puits et des remontées sur corde, on retourne en enfance à se faufiler en rampant dans les chatières ou à rechercher la sortie d'un labyrinthe sans peur de se rouler dans la poussière ! Ce bain de jouvence (qui tourne parfois au bain de boue) permet un voyage au centre du caillou bien-nommé quand on a nourri son imaginaire de gamin des romans de Jules Verne.

Reste à retourner dans la grotte une sixième fois pour (enfin) trouver la sortie du dédale du méandre…

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au départ de la vire d'accès, photo de Nicolas

 

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sur la vire d'accès

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les calanques sous le ciel plombé

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dernière longueur jusqu'au porche d'accès, photo de Nicolas

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vue depuis le porche d'accès

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au "camp de base"

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sur les corniches avant le premier puits

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dans la galerie juste après le premier puits de 20 mètres

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détail des stalactites

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dans la très belle galerie concrétionnée après le puits de 20 mètres

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dans les concrétions multicolores

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les bouquets d'excentriques de calcaire, la goutte d'eau donne l'échelle !

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sous le plafond d'épées de Damoclès

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passage en désescalade dans le long et délicat méandre

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demi-tour dans le méandre après 2 heures de recherche infructueuse de la sortie...

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première remontée sur cordes

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retour dans le décor baroque de la galerie supérieure

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entre choux-fleurs et draperies

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des formes aussi variées que les couleurs

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les oursins d'aragonite    

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vue de détail de la pelouse de calcaire, à noter l'excentrique en boucle en bas à droite

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seconde remontée sur cordes

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 19:04

Le 12 janvier 2014

Journée de ski de randonnée dans le massif des Cerces au départ du pont de l’Alpe.

Vu les températures actuelles et les risques d’avalanches encore importants en versants froids on s’oriente vers des expositions sud, en visant la neige transformée, et le couloir sud de Roche Colombe nous offrira effectivement des conditions de neige de printemps. La montée sur chemin damé par le passage nous amène vite aux pentes sud de Roche Colombe qui se raidissent en menant au couloir final, où l’ambiance s’avère magnifique entre les gendarmes et sous les falaises de calcaire de Cerces, le tout face aux glaciers de la Meije. Le grand plateau sommital atteint à pieds tranche avec les lignes fuyantes des couloirs et falaises d’accès, et offre un panorama grand large sur le massif du Pelvoux.

La branche de gauche du couloir sommital, qui nous semble en neige plus douce que la branche de droite, se négociera finalement à la descente avec un déchaussage en pleine pente pour éviter de gratonner sur le caillou mis à nu par les précédents passages. Après cet exercice de pose et de dépose de crampons, la suite de la descente se déroulera en grandes ou (surtout) petites courbes sur une neige poudreuse à l’abri du soleil ou transformée (un poil trop cuite), avec quelques courts intermèdes plus croûtés entre ces 2 Graal du randonneur à skis. 11 heures semble d’ailleurs constituer actuellement le meilleur créneau pour profiter en versant sud d’une neige revenue à point, prête pour dégustation en godille…

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link

Sommet : 2850 m

Dénivelée : 1100 m

Difficulté : 4.2, 200 mètres à 40° avec sortie à 45°

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au départ du pont de l'Alpe

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arrivée au soleil à 2300 m

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devant la forteresse de calcaire de la face sud de Roche Colombe

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photo de Laurent

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début du portage à la base du couloir sud

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photo de Laurent

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à mi-couloir face aux Agneaux

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au col 2738 face à la Meije

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sur le plateau sommital de Roche Colombe

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descente en crampons de la branche de gauche du couloir, à l'étroiture inskiable

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premiers virages entre les gendarmes de calcaire

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une belle ambiance minérale

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sur la moquette du bas de la face

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12 janvier 2014 7 12 /01 /janvier /2014 19:02

Le 11 janvier 2014

Première journée d’un week-end montagne dans la vallée de la Guisane. On vise la goulotte Fantomas pour la journée du samedi, et c’est lesté des broches, cordes et autres friends que nous commençons les 1000 mètres d’approche à skis. On est bien soulagés de soulager le dos au détriment du baudrier à 2400 m après 2 h30mn à faire les sherpas, mais on déchantera vite devant les mauvaises conditions d’ascension, entre chutes de pierres et coulées de poudreuse, glace cassante quand elle est présente et absence de glace dans un ressaut vertical plâtré de neige sans cohésion au départ de L2. Demi-tour rapide donc, avant de se consoler le jour-même par une descente souvent en poudreuse,  puis surtout le lendemain en ski de randonnée dans un beau couloir sud, loin de l’ombre et des spindrifts des versants nord !

Aller-retour à skis à l'attaque de la goulotte Fantomas par le vallon du Grand Tabuc

Sommet : 2400 m

Dénivelée : 900 m

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la chapelle du Lauzet devant les pentes est de Combeynot

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premières lueurs vers l'est au départ

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au chalet des Grangettes devant les séracs du glacier du Monetier

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près de l'attaque de la goulotte, un peu de couleurs...

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dans le petit ressaut en glace de L1

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dans le bouchon de neige improtégeable au départ de L2

5 janvier 2014 7 05 /01 /janvier /2014 18:32

Le 5 janvier 2014

Journée de grimpe sur la falaise sud-est du Renard au cap Morgiou, un site du cap Morgiou parfaitement protégé du mistral qui soufflait en tempête ce dimanche ! La voie appelée traversée du lézard hypnotique (!) offre une jolie escalade de 6 longueurs, exclusivement en traversée (technique dans les 2 premières longueurs), sur un beau rocher très sculpté et donc adhérent. On évolue sur une falaise d’ampleur limitée (pas plus de 70 mètres de haut), mais en traversée presqu’horizontale et donc avec un gaz bien présent dans les 4 premières longueurs, le tout face à la muraille des calanques de Sugiton à Castelvieil, de quoi donc faire plaisir tant aux yeux qu’aux chaussons.

On profitera à nouveau du ciel transparent lavé par la pluie et le mistral d’un jour d’hiver dans les 3 longueurs de la voie voisine « traction partout», verticale voire déversante dans L2, et donc beaucoup plus physique que dans les pas d’adhérence et d’écart finauds de la traversée du lézard hypnotique.

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Traversée du lézard hypnotique, puis traction partout

6b/6b/5c/6a/5b/5c puis 6a+/6a/5c

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durant l'approche à pieds, la mer fume...

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... mais le soleil brille dès le début de la première longueur de la traversée du lézard hypnotique

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fin de L1, une falaise d’ampleur limitée, mais de la traversée bien gazeuse...

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vue panoramique

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dans le pas de 6b de L1

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départ de L2

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fin de L2

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dans L3

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au départ de L4

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dans la dernière longueur

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vue vers le cap Morgiou durant le retour vers le col du Renard

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dans L2 de "traction partout", un beau dièdre cristallisé

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la falaise de la Voile

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panoramique sur les calanques

1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 19:16

Le 1er janvier 2014

Petite session de spéléologie dans une, si ce n’est la seule, grotte des calanques de Marseille peu dégradée (appelons-la grotte de la « casserole » [sic]) . Bien loin des trop connues grottes Rolland ou du rocher Saint-Michel, cette cavité offre une galerie très concrétionnée, avec notamment de superbes plafonds d’excentriques tridimensionnelles. Ces stalactites d’aragonite tridimensionnelles rappellent celles visibles dans les grottes des falaises soubeyrannes, dont l’accès délicat par rappels pendulaires ou longueurs d’escalade tranche avec la facilité d’approche de cette belle galerie des calanques.

La méconnaissance générale de la grotte de la « casserole », absente des cartes et des topos, et dont l’entrée est même (grossièrement) masquée permettra peut-être de mieux conserver ses concrétions que dans ses voisines pillées de longue date.

La galerie d’une cinquantaine de mètres de développement comporte plusieurs petites salles bien décorées reliées par des rétrécissements peu marqués ; c’est donc plus de la balade souterraine contemplative que de la spéléologie, parfait pour agrémenter une marche d’approche avant d’aller grimper quelques couennes à la Bougie, sur le calcaire à gouttes d’eau des calanques face au Riou !

Un article plus complet sur les grottes des calanques ici : http://deprovenceetdailleurs.net/2020/07/anthologie-des-grottes-des-calanques.html

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dans la première salle

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vue de détail des choux-fleurs

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les stalactites excentriques

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dans une salle latérale

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une grosse stalactite en pleine germination

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vue de détail

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le magnifique plafond d'excentriques

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à la sortie de la cavité

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du site de couennes de la Bougie vue... vers l'île de Jarre

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... et vers l'île du Riou

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nid de chenilles processionnaires du pin

29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 21:04

Le 29 décembre 2013

Enchaînement en face sud de la montagne Sainte-Victoire, avec la voie des moussaillons, suivie de l’arête du jardin puis de l’arête sud-ouest menant à la croix de Provence. Un bel itinéraire idéal pour l’initiation à l’escalade en terrain d’aventure : les difficultés techniques restent très raisonnables, ne dépassant jamais le 5b (tout de même bien au-delà des cotations « historiques » en 4c max…) ; les passages les plus grimpants sont équipés de (vieux) pitons ou se protègent bien sur friends ou sangles et les nombreuses échappatoires, à pieds ou en court rappel, limitent fortement l’engagement.

La course comporte malgré sa facilité une certaine ampleur avec ses 400 mètres d’escalade en environ 12 longueurs (dont un plus ou moins grand nombre peut se parcourir corde tendue), avec une jonction à pieds entre la fin des moussaillons et le début de l’arête du jardin, et si donc l’ambiance et le gaz ne sont pas toujours au rendez-vous, la dernière partie sur le pilier sud-ouest de la croix s’avère bien aérienne au-dessus de l’arête du jardin et face à la brèche du Prieuré. L’arrivée soudaine à la croix de Provence, face aux Préalpes dignoises et à la Barre des Ecrins dans le ciel lavé par le mistral d’une après-midi d’hiver, ajoute à l’ambiance montagne de cette petite course d’alpinisme !

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Environ 12 longueurs, partiellement équipé, 5b max

La première longueur en dalle de conglomérat constitue sans doute le crux de l’enchaînement, avec ses 30 mètres de grimpe en 5a/b équipée de 2 pitons à compléter par une lunule et des coinceurs. Ne pas se laisser impressionner, la suite restera toujours un bon cran technique en-dessous !

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vue du départ sous le refuge Cézanne, l'objectif du jour sous la forme de la croix de Provence en haut à droite

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dans la troisième longueur des moussaillons

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sortie de la dalle de la quatrième longueur des moussaillons

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sortie des moussaillons sous la croix de Provence

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dans la dernière partie de l'arête du jardin

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sur le bel éperon du bas de l'arête sud-ouest de la croix

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dans le dièdre de l'arête sud-ouest de la croix

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sortie de l'arête sud-ouest de la croix, au-dessus de l'arête du jardin où une cordée peut être distinguée

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vue vers la brèche du Prieuré

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le chemin de croix est terminé !

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vue du sommet vers le village de Vauvenargues et les Préalpes dignoises. On distingue bien la face sud-ouest de la tête de l'Estrop plus de 120 km au nord-ouest

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derniers rayons vers le Prieuré

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vue depuis la brèche du Prieuré vers une cordée qui en finit avec l'arête sud-ouest de la croix de Provence

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les Préalpes dignoises aux derniers rayons, à droite le versant nord-ouest du Cheval Blanc déjà skié plusieurs fois

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panoramique de la chaîne de l'Etoile et du Pilon du Roi à l'étang de Berre

22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 19:29

Le 22 décembre 2013

La météo bien nuageuse et humide du jour nous fait nous réfugier sous terre, retour donc dans la grotte du pendule, perchée à mi-hauteur des falaises soubeyrannes à l’aplomb du sémaphore du bec de l’Aigle. Une cavité richement concrétionnée, préservée par un accès délicat en rappel… pendulaire, dotée de magnifiques spaghettis d’aragonite aux formes biscornues, dont une araignée de calcaire tapie à la fin de la cavité. Aucune difficulté si ce n’est l’accès par le haut de la falaise sur un relais plein gaz et un rétrécissement aux deux tiers qui oblige à quelques contorsions, la galerie se développe à l’horizontale avec une section en trou de serrure caractéristique des grottes du cap Canaille. L’incursion dans la falaise aura aussi permis de tester ma nouvelle lampe frontale à 3800 lumens, de quoi effectivement réaliser des photos à main levée sans flash à faible ISO sous la simple lumière de la lampe ! Retour en escalade par la voie du 14 juillet, rendue un peu délicate par des passages encore mouillés des fortes pluies de la veille.

Une journée complète au final, entre rappels, spéléologie et escalade, de quoi admirer la beauté extérieure et… intérieure des falaises du cap Canaille !

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fin pendulaire du rappel d'accès à la grotte

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photo de Matthieu

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photo de Matthieu

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photo de Matthieu

quelques photos de la grotte du pendule et de ses concrétions, dont les magnifiques sculptures 3D d'aragonite

 

 

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dans le rappel de descente de la grotte

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dans la remontée par les cheminées de la voie du 14 juillet

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au crépuscule

 

21 décembre 2013 6 21 /12 /décembre /2013 18:54

Le 21 décembre 2013

Parcours en escalade de la voie « jeux de nains» sur la falaise de la Voile au cap Morgiou, après celle de la voie « les excursionnistes ont 100 ans » quelques semaines plus tôt. Un bel itinéraire, raide et soutenu dans le 6a/b, face au large et à l’île du Riou, sur une falaise délaissée au rocher qui alterne entre rondeurs chipseuses et dalles à gouttes d’eau abrasives. A noter une magnifique troisième longueur en fissure-dièdre, dévers puis dalle, de la belle escalade variée 50 mètres au-dessus de la Grande Bleue. On trouve dans cette falaise de la Voile la même ambiance sauvage et maritime de Castelvieil ou du Devenson, mais avec des approches et des voies beaucoup plus courtes que dans ces secteurs.

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4 longueurs, équipé, 6c max

4c(non parcourue)/6c/6b+/6b

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fin de L2

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au départ de L3

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dans le dièdre de départ de L3

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vue vers la partie sud de la falaise de la Voile

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fin de L3

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vue vers le large

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fin du dièdre de L3

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fin de L4 et de la voie sur une dalle à gouttes d'eau

15 décembre 2013 7 15 /12 /décembre /2013 20:25

Le 15 décembre 2013

Combinaison des voies « Demain Debeurre » et « Aboradul » sur la montagne Sainte-Victoire. C’est sur la belle pyramide de calcaire gris reconnaissable de loin que se termine cette escalade très marquée Sainte-Victoire : l’itinéraire remonte des dalles à l’équipement parfois ancien et toujours espacé, et les cotations s’avèrent très sévères par rapport à celles des calanques ou du cap Canaille. L’escalade, principalement en dalle mais avec de passages en fissure, dièdre ou même Dülfer, tend plus vers le 6a/b que le 5c annoncé.

Après les deux premières longueurs soutenues du bastion, de courtes section de marches et une longueur en 4 donnent accès aux 2 longueurs finales sur une pyramide à l’architecture unique, où les 2 rappels de descente permettent d’effleurer cette immense dalle polie de calcaire gris taillée en triangle. Cette voie constitue l’un des rares itinéraires correctement équipés du secteur, de quoi améliorer sa technique de pieds sans se mettre les cheveux à la verticale, le tout dans un beau cadre isolé et sauvage. Une valeur sûre de la grimpe à la Sainte-Victoire donc, au même titre que l’éperon de l’ermitage voisin, mais dans un registre de difficultés peut-être légèrement supérieur.

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5 longueurs, équipé, 7a ou 5c/A0 max

5c/5c+/5b/7a/5c pour les cotations officielles, plutôt 6a/6b/4c/7a/6a pour mon ressenti…

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tracé de la voie depuis le parking Saint-Ser

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cigale ?

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à la fin de la marche d'approche

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dans la dalle de L1, photo de Régis

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dans la dalle du début de L2

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vue panoramique

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dans le dièdre de sortie de L2

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dans la liaison à pieds entre L2 et L3

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dans la facile et très esthétique L3

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dans la fissure de L4, bien protégeable surr friend (coinceur à cames) !

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au sommet de la pyramide

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fin de L5 sur l'arête

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sur le miroir de calcaire dans le premier des 2 rappels de descente de la pyramide

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au relais suspendu

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crépuscule au retour

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