5 décembre 2016
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Le 3 décembre 2016
Après les glaciers de sel de Qeshm et Hormuz, place à un nouveau situé non pas sur les îles mais le continent, près de Bandar Abbas, au pied de l’extrémité sud du massif du Zagros dont les sommets titillent encore ici les 3000 m. C’est un dôme de sel très peu connu, surtout comparativement à ceux de Qeshm et Hormuz, découvert sur Internet au hasard des photos… d’un mémoire de maîtrise d’un étudiant iranien en géologie ! Et pourtant, il s’agit sans doute du plus insolite, avec son front ouest au fond d’un canyon de conglomérat et de calcaire qui l’a creusé par dissolution du sel : on y trouve donc de grands dévers décorés de stalactites blanches de sel de plus de 10 mètres de haut, parfois colorées de toutes les nuances du rouge et du jaune par des coulées en poire de soufre à la surface du glacier.
Ce dôme offre ainsi des paysages et des couleurs totalement insolites au croisement d’un canyon et d’un glacier de sel, du calcaire, du conglomérat, du sel et une palette de couleurs sur les concrétions allant du blanc neige à l’orange en passant par l’ocre et le jaune, bref un incontournable des glaciers de sel comparable en beauté à celui de Bushehr, de quoi finir en apothéose notre séjour dans les déserts du sud-est iranien. Cerise sur le dôme de sel, le cadre global vaut également son pesant de pistaches, avec cet oasis de palmiers et d’orangers au milieu des collines de marnes gris-vertes et au pied des montagnes de calcaire hautes de plus de 3000 mètres, des torrents et de la verdure qui tranchent avec l’aridité extrême du sud-est iranien…
le 26 novembre : l'oasis de Genoo près des sources chaudes éponymes
le village et l'oasis proches du glacier : ses bassins de rétention d'eau, champs d'orangers et collines de marnes sous des montagnes de plus de 3000 mètres
au début du canyon de conglomérat marquant le front ouest du glacier
dans les premières coulées sulfurées
dans la portion médiane du canyon conglomérat-sel
dans les splendides coulées de soufre à la surface du glacier...
... et leurs stalactites multicolores
d'autres concrétions sulfurées en air libre, avec l'échelle !
au fond du canyon, sol cristallisé et blocs de sel détachés
séracs devant les coulées de soufre et langue de glacier atteignant le fond du canyon
sérac de sel détaché du corps du glacier et plaqué sur la falaise de conglomérat
séracs et rivière asséchée de sel devant les stalactites oranges, blanches et jaune
au retour, les sommets de plus de 3000 mètres dominant le dôme de sel
5 décembre 2016
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Les 1er et 2 décembre 2016
Découverte sur 2 jours de l’île d’Hormuz située au large de Bandar Abbas, à l’est de celle de Qeshm. C’est une île de dimensions très réduites, approximativement un disque d’une dizaine de kilomètres de diamètre, mais qui présente une géologie absolument exceptionnelle. Qu’on en juge, un immense dôme de sel couvert de dépôts multicolores, une montagne de gypse, des falaises de grès, des collines de marnes sur une île de la taille de Marseille, gratifiée donc par des paysages aux formes et aux couleurs extra-ordinaires.
Même si Hormuz est en fait bien connue des Iraniens, et fait d’ailleurs l’objet de circuits touristiques d’une demi-journée sur-fréquentés en cette semaine fériée en Perse, on retrouve une nature sauvage dès que l’on s’éloigne de l’unique route de l’île, où l’on verra plus de gazelles (endémiques) que de touristes en débard… euh pantalons et foulards !
On ira donc explorer au sud de l’île les montagnes de gypse blanc bordées de collines de marne gris-verts et d’un glacier de sel multicolore, avant de parvenir au bout d’un canyon de conglomérat sur une plage de sable bordée de falaises de marnes… et de grès, avec notamment une dalle parfaitement lisse d’une cinquantaine de mètres de haut. On bivouaquera là, veillés par les gargouilles de grès et les lumières des pétroliers qui franchissent au large le détroit d’Hormuz, avant de fuir vers l’immense glacier de sel les nuées de mouches qui nous assaillent dès le réveil. Un monde totalement minéral troué de fossés de dissolution du sel et ponctué de pyramides de dépôts morainiques jaunes, blanches et vertes, bref un univers quasiment martien seulement arpenté par quelques gazelles manifestement terriennes. On trouvera au hasard de nos errances une petite mais très esthétique grotte au plafond de cristaux parallélépipédiques blancs et jaunes, une nouvelle curiosité spéléologique qu’on avait pas pu admirer à Qeshm…
le 1er décembre : sur le glacier de sel d'Hormuz
dans les terres multicolores (en fait des dépôts morainiques variés sur le glacier de sel)
vers les montagnes de gypse blanc
les plages sous falaises de marne à l'est de l'île, un air d'Etretat !
sur la plage du bivouac et son incroyable géologie : marnes collées sur grès sculpté, dalles de grès parfaites...
le 2 décembre : les collines de marnes vers le sud-ouest...
... les montagnes de gypse au sud de l'île...
... et le glacier de sel au nord, ses nombreuses crevasses...
...dépôts morainiques multicolores, fronts de séracs...
... et gazelles endémiques
détail du sol dans la rivière de sel
une grotte aux cristaux de sel multicolores découverte de manière impromptue
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Proche et Moyen-Orient
5 décembre 2016
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Le 29 novembre 2016
Au sud-ouest de l’île, au-delà des canyons de grès et des plateaux érodés, se trouve un gros dôme de sel surtout connu des touristes locaux pour ses grottes, 1N à 3N, dont la dernière constitue d’ailleurs à ce jour la plus longue grotte de sel répertoriée à ce jour sur Terre, ou plutôt sous terre… Les deux premières grottes d’accès et de parcours facile sont fréquemment parcourues et offrent déjà quelques stalactites de sel mais surtout de belles couleurs dans les strates multicolores de sel gemme oxydé.
La randonnée sur le dôme de sel ne se fera elle pas sans frayeurs sur un glacier très fracturé et piqueté de trous de dissolution du sel, trous souvent masqués par une mince couche de terre sèche, bref par 35°C à l’ombre des allures de glacier alpin où nous aurions aimé disposer d’une corde et de broches… à sel ! Quoi qu’il en soit, c’est en nous baladant un peu au hasard à la surface du glacier que nous trouverons l’accès de la troisième grotte, celle appelée 3N, la plus longue, belle et technique dont nous avons appris à notre grande déception à notre arrivée sur Qeshm que son exploration nécessitait un permis délivré par les autorités du geoparc local. Faute de ce sésame nous étions prêts donc à renoncer à son exploration, mais l’arrivée impromptue devant l’entrée de la grotte, à l’abri des regards des gardiens du parc, nous fera changer d’avis. La grotte a en fait été creusée par le torrent sous-glaciaire et remonte donc sous le dôme de sel en alternant longs passages de laminoirs particulièrement ingrats sur du sel cristallisé rugueux par près de 30°C, et larges salles d’effondrement décorées de stalactites blanches aux formes tridimensionnelles au milieu de strates multicolores. Vu les difficultés de progression et les contraintes horaire, on ne parcourra qu’une portion infime de cette grotte désormais bien connue des spéléologues (et d’ailleurs parfois munie de fils d’Ariane), mais assez pour ressortir les cheveux givrés de sel et les yeux pleins de lianes de sel sous une voûte multicolore !
sur le dôme de sel de Qeshm et ses tables "glaciaires" (le grès ou les cailloux protégeant le sel de la dissolution pluviale)
rivière de sel à l'entrée de l'immense grotte 3N (la plus longue grotte de sel au monde, récemment découverte)
dans les longs laminoirs de la grotte de sel 3N
dans les salles de 3N, décorées de stalactites et de zébrures colorées
Published by Thomas
5 décembre 2016
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Le 28 et 30 novembre 2016
Après les canyons de grès et une virée très décevante vers l’île de Hengam, plus fréquentée par les promène-couillons que les dauphins, et aux fonds marins très pauvres, on découvre les beaux déserts de l’intérieur de Qeshm, d’abord dans la vallée de Tandis puis celle dite des étoiles. Ce dernier site proche de la ville de Qeshm draine en cette semaine fériée en Iran les nombreux touristes qui y résident, attirés par un réseau réduit mais impressionnant de canyons taillés dans un le grès. Par contre la vallée de Tandis offre un environnement plus préservé et une géologie variée et surprenante de plateaux calcaires et gréseux entaillés par l’érosion, qui a dessiné un paysage lunaire ou même martien d’amphithéâtres naturels et de de demoiselles coiffées aux formes ocre. On pense encore parfois aux paysages de l’Ouest américain transposés au bord du Golfe Persique, le grès étant ici plus ocre que rouge, mais le phénomène marquant pour nous aura été la très grande fragilité et instabilité de ces châteaux de cartes de calcaire et de grès : les couches de calcaire sont partout fissurées et creusées par les rares pluies, on évolue donc sur des tables de calcaire en équilibre sur des piliers de grès tendre, voire déjà penchées et en cours d’effondrement, donnant une impression peu rassurante d’instabilité globale ! Rarement je me serais senti autant en danger sur du rocher peu ou prou horizontal, mais on verra encore plus instable et piégeux sur le glacier de sel voisin !
les tours du vent (système de climatisation) sur l'île de Qeshm
le 28 novembre : la vallée de Tandis, et ses paysages de plateaux calcaire et gréseux érodés, un air de Tassili saharien !
le 30 novembre : Stars Valley
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Proche et Moyen-Orient
5 décembre 2016
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Les 27 et 30 novembre 2016
Début de mon cinquième (!) voyage en Iran, cette fois-ci non pas vers les mosquées chatoyantes des cités antiques ou les couloirs de neige du nord et du centre, mais vers le sud-est du pays, là où le désert de Lut et les montagnes du Zagros viennent s’échouer sur les rivages de la mer d’Oman près de la ville de Bandar Abbas. On trouve donc dans cette région côtière du Hormozgan et dans les îles proches des montagnes pelées dominant des paysages de steppes et de déserts, mais aussi de nombreux glaciers de sel qui font toute la spécificité de la Perse du Sud. Une géologie donc variée et même parfois exceptionnelle, dans une région méconnue en Occident, d’ailleurs ignorée des guides touristiques, mais beaucoup moins en Iran, avec de nombreux touristes venus du nord du pays se réchauffer sur leur riviera domestique en cette fin novembre.
On explorera 2 canyons de grès sur les contreforts nord du plateau gréseux qui domine l’ouest de l’île de Qeshm, celui de Chahkooh bien connu et celui beaucoup plus sauvage de Tange Awli. Si le premier constitue l’une des principales attractions touristiques de Qeshm et a même été aménagé pour cela, le second semble à peu près inconnu si ce n’est des locaux qui y ont aménagé une prise d’eau. Les deux en tout cas valent vraiment une visite par leur bel encaissement et leurs parois de grès sculptées en niches et nids d’abeille par les crues, qui rappellent un peu les slot canyons de sandstone de l’Utah, les couleurs en moins mais les formes en plus ! Le parcours de Chahkooh s’avère en plus bien ludique dans les vasques profondes remplies de sable et aux bords lisses, de nombreux pas d’escalade en 5 étant nécessaires pour s’en extirper, alors que le canyon de Tange Awli se laisse remonter sans difficulté technique mais sur une longueur de sans doute plusieurs kilomètres.
le 27 novembre : dans le très beau canyon de grès de Chahkooh
sur les marnes gris-vert au-dessus de Chahkooh
le 30 novembre : dans l'approche du canyon de grès de Tange Awli, à 3 et en casque d'escalade sur une mobylette !
dans le méconnu, long et beau canyon de Tange Awli
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20 novembre 2016
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Le 20 novembre 2016
Courte balade en VTT dans le vallon du Diable, l’un des nombreux qui descend de la crête du Montounier vers Ceyreste au-dessus de La Ciotat. A l’instar du vallon des Conquettes roulé quelques semaines plus tôt, le Diable offre (!) une descente peu technique mais relativement longue dans un vallon encaissé pas trop rocailleux, d’ailleurs couvert d’une forêt dense de pins et de feuillus, dont des érables de Montpellier particulièrement esthétiques en cette période de l’année. Par contre cette végétation dense limite les points de vue vers les falaises enserrant le single de descente, si bien qu’on y trouve moins d’ambiance que dans les Conquettes justement, et peut-être aussi moins variée dans le terrain que ce dernier.
sous les érables incandescents du Diable
dans la remontée sur la piste au-dessus du vallon de Gendame, vue du vallon du Diable entre les falaises
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VTT en Provence
20 novembre 2016
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Le 19 novembre 2016
Galet-Jade, 7 longueurs, équipé, 7a+ max
5c/6a/6c/6b+/7a+/6c/6c
Escalade d’une nouvelle grande voie du Cap Canaille dans le secteur Draïoun, «Galet-Jade», 7 longueurs d’une escalade souvent athlétique sur la trilogie géologique des soubeyrannes, avec des couches successives de grès, conglomérat et calcaire. Comme pour toutes les voies du secteur on évolue donc sur un rocher coloré et sculpté en trois dimensions, des tablettes des 2 premières longueurs au toit final en passant par les tubes spéléologiques des troisième et quatrième longueurs. On en prend plein les yeux, mais aussi les bras, dans plusieurs passages bien athlétiques, plus particulièrement la traversée et sa sortie en L3, ou le dévers final plein gaz. Quoi qu’il en soit, l’équipement s’avère comme toujours à Canaille très sécurisant voire vulgarisant ([sic]) : l’obligation ne dépasse pas le (petit) 6b, et les sections dépassant ce niveau restent courtes ; le grimpeur de 6a/b n’ «azérotera» qu’à la fin de la traversée de L3, dans le crux en 7a+ de L5 et le franchissement du toit de L7. Une voie donc à recommander pour les grimpeurs de petit ou de grand 6, et dotée de passages exceptionnels pour la qualité de la grimpe comme le 6c poudingue (soit un 6a+/b calcaire…) homogène de L6 ou pour l’ambiance comme le toit final.
L3 : sa traversée gazeuse puis sa cheminée renfougne
la cordée voisine dans "la loi du chaos"
la dernière longueur et son célèbre toit !
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Escalade en Provence
13 novembre 2016
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Le 13 novembre 2016
Descente du magnifique encaissement du ravin de Mainmorte dans les gorges du Verdon. Encore un canyon sec à l’instar de ceux de Venascle et de Notre-Dame, encore moins souvent humide que ces derniers, mais qui présente une section exceptionnelle par son esthétisme dans un encaissement extrême de calcaire blanc.
Dès l’approche dans la forêt faite, l’encaissement se fait de plus en plus prononcé, jusqu’à la première tyrolienne à demeure sur une petite dizaine de mètres, au-dessus d’une vasque d’une eau malodorante et opaque qui nous fera vérifier deux fois l’état des cordes en place… La suite méritera amplement cette courte session d’accrocordes avec une longue succession de corridors de calcaire gris et blanc entrecoupés de petits ressauts à descendre en rappels. C’est un encaissement profond et par endroits très étroit qui constitue l’extrémité aval de ce ravin, et donc particulièrement esthétique avec ses jeux de lumières sur les courbures des parois blanches.
Une fois l’échappatoire rive gauche utilisée, juste avant les 2 derniers rappels qui plongent dans le lit du Verdon, le retour du canyon n’est pour une fois pas en reste avec sa très belle via cordata bien aménagée sur près de 300 mètres de dénivelée. C’est un parcours facile quoique parfois aérien, qui offre de superbes points de vue plongeants sur cette portion des gorges, particulièrement dans sa toute première partie suspendue 100 mètres au-dessus du grand canyon, et qui justifierait le déplacement en soi !
Même si les vasques putrides remplacent donc les eaux vertes des canyons des Alpes Maritimes, ce parcours reste donc un petit bijou d’esthétisme pour les amateurs d’encaissements, et une classique bien méritée des » canyons secs » !
l'extrémité aval des gorges du Verdon
dans le premier grand rappel
les premières tyroliennes au-dessus des vasques d'eau croupie
jeux de blancs dans le magnifique encaissement
à la sortie du ravin, au-dessus du Verdon
au début de la via cordata de retour, 100 mètres plein gaz au-dessus du Verdon
au sommet de la via cordata
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Canyonisme en Provence
13 novembre 2016
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Le 12 novembre 2016
Balade encordée dans le ravin de Notre-Dame au-dessus de la chapelle… de Notre-Dame de Beauvoir à Moustiers... Sainte-Marie. A l’instar du ravin de Venascle voisin, le canyon généralement sec (et donc appelé ravin) de Notre-Dame offre un bel encaissement sur plusieurs centaines de mètres, peu profond mais très étroit, et donc de nombreux jeux de lumières sur le calcaire gris du Verdon. Les quelques vasques d’eau croupie présentes pourront s’éviter par des pas d’escalade en écart, à l’exception notable de la première qui malgré quelques vaines contorsions nous infligera des pieds humides pour le reste de la descente…
premier rappel d'entrée dans le ravin
au-dessus d'une vasque croupie (et glaciale !)
dans le premier encaissement...
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Canyonisme en Provence
12 novembre 2016
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Le 11 novembre 2016
la valse des dauphins, 3 longueurs, équipé, 6a max
6a/5b/6a
le pilier des fadolis, 4 longueurs, équipé, 6a max
6a/5c/6a/5c
Journée d’escalade dans 2 nouvelles dans un secteur récemment équipé situé juste à l’est des rappels du Collet au-dessus de l’aiguille de l’Eissadon. La falaise, coupée à mi-hauteur d’une large vire à garrigue, manque à cet endroit d’ampleur et de verticalité, ce qui explique sans doute qu’elle n’ait pas été exploitée plus tôt par les ouvreurs/équipeurs. En tout cas sa partie supérieure, haute d’une centaine de mètres, offre un beau calcaire très sculpté, un rocher parfois rond et chipseux qui évoque celui de la calanque de l’Oule voisine, et un cadre parmi les plus beaux des calanques au-dessus de la pyramide de calcaire de l’aiguille de l’Eissadon et face à l’enfilade des calanques occidentales.
Les 2 voies parcourues ce jour s’avèrent donc un peu hétérogènes, des sections raides et compactes côtoyant des portions plus délitées, mais comportent de très belles longueurs par la grimpe et le rocher, comme L1 de « la valse des dauphins », avec son mur inaugural sculpté de trous, un petit air de départ du « Linceul » à l’Oule (les nombreux spits en plus) et L4 du « pilier des fadolis », sur un mur sommital raide mais très sculpté et donc plus athlétique que technique, un petit air de fin de « sur les traces de Gaston » (le chenal en moins). Au final de belles mais courtes grandes voies dans un niveau 5c/6a, panoramiques et bien équipées (même si l’accès en rappels puis marche sur vire reste encore un peu délicat), et qui devraient devenir classiques par temps de mistral, les grandes voies équipées dans le niveau 5sup/6a sur des falaises sud n’étant pas si nombreuses dans les calanques !
dans la voie "la valse des dauphins"
vue vers les cordées du secteur "bonne femme"
dans les rappels du collet
sortie de L1 du pilier des fadolis
dans la L3 du pilier des fadolis
cordée crépusculaire dans "avec toi c'est extra"
sortie de L3 du pilier des fadolis
dans L4 du pilier des fadolis
lever de lune sur Castelvieil et les soubeyrannes
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Escalade en Provence