18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 22:09

Le 18 mars 2018

Voie Abert-Devantay, 6 longueurs, équipé, 6c max
A mon sens 6b (pour la continuité)/6c/6a+/6a+/6a/6a


Retour sur le secteur-phare (mais pas sémaphore) des falaises soubeyrannes, j’ai nommé le Draïoun et son trois-feuilles géologique de grès, calcaire et conglomérat rongé par la grotte éponyme. Au menu du jour la voie Abert-Devantay déjà parcourue (en second) 4 ans plus tôt pour ses 4 premières longueurs. Le ressenti sera le même qu’en 2014, avec de la grimpe homogène dans un niveau 6a avec quelques pas de 6a+, hormis la section dalleuse à la fin de L2 en 6b+/c qui peut (pas si facilement) se passer en A0. Par contre l’ambiance et le gaz restent présents et prenants dès le gros dévers de la fin de la première longueur puis son relais suspendu, encore plus sous les nuages, la fraîcheur et le léger mistral. La voie offre de très belles longueurs d’escalade, L1 évidemment pour son gros dévers sur tablettes de grès qu’on n’ose pas solliciter au vu de leur petite surface d’accroche, L4 variée et à la belle gestuelle en cheminée, dièdre puis murs de grès et de conglomérat et L5 exclusivement en poudingue. Celle-ci, non parcourue en 2014, constitue à mon goût l’une des plus belles longueurs en conglomérat de Canaille : ambiance gazeuse, escalade variée en dalle, dièdre et traversée soutenue dans le 6a, avec à chaque pas le choix cornélien entre le gros-galet-qui-ferait-une-très-bonne-prise-mais-qui-dépasse-un-peu-trop-pour-ne-pas-se-décrocher-dès-qu’on-appuie-dessus et le petit-galet-qui-dépasse-à-peine-mais-semble-bien-enchâssé… Au final une très belle voie plus exigeante que les cotations pourraient le laisser penser, et dans cette succession de journées grises, le ciel daignera même nous accorder en deus ex machina un superbe crépuscule à la sortie !
 

vue d'ensemble et de détail de la falaise avec ses cordées
vue d'ensemble et de détail de la falaise avec ses cordées

vue d'ensemble et de détail de la falaise avec ses cordées

dans L1 et son gros dévers sur tablettes de grès
dans L1 et son gros dévers sur tablettes de grès
dans L1 et son gros dévers sur tablettes de grès
dans L1 et son gros dévers sur tablettes de grès

dans L1 et son gros dévers sur tablettes de grès

dans L2, en traversée puis dalle suspendue
dans L2, en traversée puis dalle suspendue

dans L2, en traversée puis dalle suspendue

vue vers le Riou, un rideae de pluie vers l'ouest

vue vers le Riou, un rideae de pluie vers l'ouest

dans le réta délicat de L3

dans le réta délicat de L3

dans la très belle L4
dans la très belle L4
dans la très belle L4
dans la très belle L4
dans la très belle L4

dans la très belle L4

très belle ambiance sur le conglomérat de L5
très belle ambiance sur le conglomérat de L5

très belle ambiance sur le conglomérat de L5

couleurs à la sortie de la voie
couleurs à la sortie de la voie

couleurs à la sortie de la voie

18 mars 2018 7 18 /03 /mars /2018 22:06

Le 17 mars 2018

« des phantasmes », 6 longueurs, équipé, 6a+ max
6a/5b/6a+/6a+/6a/5b


Après-midi d’escalade sur une nouvelle voie équipée sur la falaise du Défens, dans le vallon de Saint-Pons versant ouest de la Sainte-Baume. Terrain de jeu de la grimpe en terrain d’aventure, la montagne Sainte-Baume vient de se doter d’une voie équipée sur l’éperon du Défens, une falaise d’environ 150 mètres de hauteur située au-dessus du ruisseau du Fauge face aux 3 pointes de la Galère. L’exposition nord-ouest et l’altitude alpine (pour les Bouches-du-Rhône…) incitent à une fréquentation en fin d’après-midi, et c’est vers 15h30 que nous commencerons la première longueur après une petite heure d’approche sur le sentier bien marqué des Clapes, puis une sente traçée dans la forêt de chênes verts jusqu’à l’attaque. C’est au final de la jolie escalade bien équipée, principalement en dalle sur un beau calcaire gris compact, mais sur une falaise entrecoupée de vires qui manque un peu de verticalité et d’ambiance, qui plus est avec les vrombissements des motos sur la route du col de l’Espigoulier de l’autre côté du vallon. Un petit air des gorges du Destel donc, même si la voie vaut par un cadre montagnard atypique dans la région et la vue sur la rade de Marseille à l’ouest et le pic de Bertagne à l’est. La decente peut se faire en rappel, mais on optera pour un retour pédestre qui s’avèrera un peu plus long que prévu par le GR98 puis le pas de Cugens, et la Glacière, avec une arrivée à la voiture nocturne à près de 20h. Une voie à refaire donc par meilleure météo pour profiter au mieux du soleil couchant sur la rade, mais avec la frontale  vu l’ampleur des marches d’approche et retour !
 

le beau caillou autour : face ouest de Bertagne et pointes de la Galère
le beau caillou autour : face ouest de Bertagne et pointes de la Galère

le beau caillou autour : face ouest de Bertagne et pointes de la Galère

durant l'approche, eaux et couleurs vives
durant l'approche, eaux et couleurs vives

durant l'approche, eaux et couleurs vives

dans L3 en dalle

dans L3 en dalle

vue vers la rade de Marseille

vue vers la rade de Marseille

dans L4
dans L4

dans L4

dans L5

dans L5

dans la dernière longueur,  un très beau 5b
dans la dernière longueur,  un très beau 5b

dans la dernière longueur, un très beau 5b

10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 22:03

Le 10 mars 2018

Voie "le poids du papillon", 5 longueurs, partiellement équipé de lunules et pitons, 6b max

6a+/6a/6b/6a/5b

Après-midi de grimpe au Jas de la Penna, sur l’extrémité nord du cap Canaille, juste au-dessus de Cassis et de la plage de l’arène ou les surfeurs tenteront de profiter des (maigres) vagues levées par le vent d’est. Même si les falaises soubeyrannes n’ont ici pas l’ampleur des secteurs situés à l’aplomb du sémaphore, et si les 3 couches de grès/calcaire/poudingue se limitent à celle de grès, on y trouve également une belle ambiance dans ces 100 mètres de grès déversant et fragile sculpté en gargouilles, grottes et murs suspendus.

La voie du « poids du papillon » (gloups), proche de la « porcelaine dans un magasin d’éléphants » (re-gloups) ou de « canaille hystérique » n’offre pas le meilleur rocher des Bouches du Rhône ; le grimpeur devra ici se faire aussi léger qu’un lépidoptère… C’est au final une voie que j’ai trouvé assez sérieuse, avec 4 longueurs soutenues dans le 6a/b, sur du rocher déliquescent et un équipement partiel vétuste sur lunules fatiguées et pitons plus vaillants. La seconde longueur succède à une première bien athlétique, et nous donnera du chausson à retordre avec ses prises-tiroirs dans les dévers puis son dièdre suspendu trempé. Pendant que mon leader tente d’enrayer ses glissades sur le grès lubrifié j’en profiterais pour jouer aux lego aux relais avec les morceaux de grès démontable et remontable… Les 3 dernières longueurs offriront moins d’ambiance mais un rocher de moins pire qualité ; le soleil revenu et l’escalade plus couchée en dalle et fissures nous reposeront les avant-bras… et les nerfs. Au final, une belle voie, avec de la grimpe variée et soutenue en 6a/b partiellement protégé, et beaucoup d’ambiance, mais à ne pas prendre à la légère, tout en grimpant léger ! 

avant la fissure de L1

avant la fissure de L1

dans L2, du rocher tridimensionnel aux inclusions de fossiles et aragonite
dans L2, du rocher tridimensionnel aux inclusions de fossiles et aragonite

dans L2, du rocher tridimensionnel aux inclusions de fossiles et aragonite

vue depuis le relais sommital de L2 sur le dièdre suspendu qui vient d'être gravi
vue depuis le relais sommital de L2 sur le dièdre suspendu qui vient d'être gravi
vue depuis le relais sommital de L2 sur le dièdre suspendu qui vient d'être gravi
vue depuis le relais sommital de L2 sur le dièdre suspendu qui vient d'être gravi

vue depuis le relais sommital de L2 sur le dièdre suspendu qui vient d'être gravi

dans L4, avant ma chute (en second) sur rupture de prise
dans L4, avant ma chute (en second) sur rupture de prise

dans L4, avant ma chute (en second) sur rupture de prise

paysages et flore au relais sommital de L4
paysages et flore au relais sommital de L4
paysages et flore au relais sommital de L4

paysages et flore au relais sommital de L4

dans la courte dernière longueur

dans la courte dernière longueur

bruyère aux derniers rayons au sommet

bruyère aux derniers rayons au sommet

10 mars 2018 6 10 /03 /mars /2018 09:43

Le 9 mars 2018

Itinéraire : Chavailles - le Cougnas - la Meiris - couloir nord situé sous le col de Talon - point coté 1992 - crête de Paluel - point coté 2305 - le Clot Raymond - point coté 1992 - couloir nord situé sous le col de Talon - la Meiris - le Cougnas - Chavailles


Sommet : 2300 m
Dénivelée : 1600 m (1150-1100-2300-1600-1950-1100-1150)
Difficulté : 4.1, longue pente Est à 35° sous le sommet 2305m et petit couloir à 45° sur 100 m sous le col du Talon pour éviter les plaques


Après les couloirs nord-ouest et nord, encore une belle découverte dans cette barrière nord du Cheval Blanc (plusieurs kilomètres de long sur plus de 1000 mètres de haut) méconnue mais riche en possibilités. Une journée de montagne variée dans les Préalpes dignoises, avec un petit parfum d’aventure(s): à la montée entre passages de torrents à gué, conversions dans la pinède, observations de hardes de chamois, remontée d'un couloir raide skis sur le sac, mélézin encore noyé sous la poudreuse, crêtes faciles mais esthétiques et panoramiques, et à la descente de belles pentes en transformée versant est du sommet de la crête de Paluel et en poudreuse versant nord. Au départ de ce petit village de bout du monde de Chavailles, on n’aura évidemment pas croisé la moindre trace de passage d'humain, mais de nombreuses hardes de chamois vers la Meiris et le col de Talon, de la sauvagitude des Préalpes dignoises où l’on rencontre plus souvent quadrupèdes que bipèdes !
Devant les grosses et nombreuses avalanches de plaques descendues versant nord-ouest de la montagne de Lachen, et vu les signes d'accumulation ventée dans le couloir nord sous le col de Talon, on préfèrera éviter ce dernier en remontant un court couloir raide à droite pour rejoindre le mélézin suspendu sous le point coté 1992. De là un très beau parcours de crêtes mène au sommet à 2305 mètres, avec vue panoramique du Ventoux à l’Estrop en passant par le Dévoluy, avant les 2 descentes de la journée : d’abord 700 mètres réguliers et soutenus dans le 30-35° versant est sous le sommet, en transformée meilleure à mesure que l’on descendra, puis versant nord en mélézin, couloir puis combes en poudreuse tassé. Les 300 derniers mètres s’avèreront moins bons en moquette qui s’est liquéfiée durant l’après-midi (guère surprenant à 17h30), entre pins… et cailloux qui affleurent du maigre manteau neigeux, mais globalement encore une bonne journée de ski et de montagne sauvage dans un mois de mars qui pour l’instant se montre avare  en bons créneaux nivo-météorologiques.

le parcours vu d'avion (Rome Lyon) le 23 mars

le parcours vu d'avion (Rome Lyon) le 23 mars

au départ, dans les champs sous Chavailles

au départ, dans les champs sous Chavailles

à la montée vers le Cougnas
à la montée vers le Cougnas
à la montée vers le Cougnas

à la montée vers le Cougnas

au replat de la Meiris, harde de chamois dans les coulées sous Lachen, et vues sur les robines de l'Adrechon
au replat de la Meiris, harde de chamois dans les coulées sous Lachen, et vues sur les robines de l'Adrechon

au replat de la Meiris, harde de chamois dans les coulées sous Lachen, et vues sur les robines de l'Adrechon

sur la crête de Paluet
sur la crête de Paluet
sur la crête de Paluet

sur la crête de Paluet

arrivée au sommet 2305 devant les moutonnements des sommets du Cheval Blanc et des Croquets

arrivée au sommet 2305 devant les moutonnements des sommets du Cheval Blanc et des Croquets

dans la grande pente est sous le point coté 2305
dans la grande pente est sous le point coté 2305
dans la grande pente est sous le point coté 2305

dans la grande pente est sous le point coté 2305

remontée vers le col du Talon, devant la cabane éponyme enfouie sous la neige
remontée vers le col du Talon, devant la cabane éponyme enfouie sous la neige

remontée vers le col du Talon, devant la cabane éponyme enfouie sous la neige

vue vers l'Estrop versant Male Vesse

vue vers l'Estrop versant Male Vesse

dans le mélézin plâtré sous le point coté 1992

dans le mélézin plâtré sous le point coté 1992

7 mars 2018 3 07 /03 /mars /2018 21:07

En mars 2018

Toit de garrigou de droite
3 longueurs, équipé, 5b max
5b/5b/5b
Que ma joie demeure, 3 longueurs, équipé, 6b max
6a+/6b/3b


Après-midi de grimpe au-dessus des Goudes, face sud du rocher Saint-Michel à l’abri du mistral… mais aussi du soleil dès le milieu d’après-midi. On s’échauffera d’abord dans la voie historique du « toit de garrigou de droite », qui vaut surtout par sa très belle seconde longueur en traversée ascendante sur rocher à gouttes d’eau sous un gros toit, une jolie ambiance pour une escalade qui ne dépasse pas le 5b. L’ampleur modérée de la voie, la beauté du cadre face aux îles, la qualité de l’équipement et le confort des relais en font d’ailleurs une voie toute indiquée pour de l’initiation dans un niveau maximum 5b ! On se dirigera ensuite vers la voie « que ma joie demeure », située juste à l’est de « la rectiligne » près du pas de la Demi-Lune. On profitera alors d’une belle escalade soutenue dans le 6a/b, particulièrement dans une seconde longueur majeure : 40 mètres de grimpe très soutenue et variée majoritairement en dalle, mais aussi en petit dévers, fissure ou dièdre, avec un équipement aéré sauf dans les pas les plus durs, qui à mon sens n’excèdent pas le 6a+.
 

dans la belle L2 du toit de garrigou de droite
dans la belle L2 du toit de garrigou de droite
dans la belle L2 du toit de garrigou de droite

dans la belle L2 du toit de garrigou de droite

asphodèle devant le Riou

asphodèle devant le Riou

dans la très belle L2 de "que ma joie demeure"
dans la très belle L2 de "que ma joie demeure"

dans la très belle L2 de "que ma joie demeure"

3 mars 2018 6 03 /03 /mars /2018 21:55

Le 3 mars 2018

Claudia ou l’héréside dénudée puis traversée Ramond
4 longueurs, équipée, 6b max
6c/5b/6a/6b (première longueur non parcourue) puis 2 longueurs de 5c en sortie de la traversée Ramond


Retour sur la falaise de Castelvieil en profitant des rares créneaux secs et peu ventés de cette fin d’hiver, cette fois sur « Claudia ou l’héréside dénudée», une courte mais très belle grande voie située au départ de la traversée Ramond. On évite la première longueur en dalle au-dessus de mon niveau et rejoint la seconde longueur par une dizaine de mètres en terrain d’aventure à travers une arche naturelle. Le reste de la voie vaut bien cette approche tronquée avec de la belle escalade sur un rocher magnifique : une fois l’arche de la Ramond passée sur le pont naturel qui la domine, on rejoint par une traversée facile mais aérienne la splendide longueur finale en fissures raides voire déversantes, de l’escalade athlétique mais pas si difficile, plutôt du 6a soutenu avec quelques pas de 6a+ que du 6b. 
On se reposera ensuite les avant-bras dans la traversée Ramond, facile mais variée et esthétique à travers arches, vires suspendues, et en pas d’escalade facile et petits rappels, avant les 2 longueurs finales patinées et d’équipement relativement espacé dans du Vsup parfois raide, de quoi à mon avis effrayer les cordées de simili-débutants qui se lancent dans la traversée… Une valeur sûre de la grimpe calanquaise que Castelvieil évidemment, encore plus en cette journée où nous n’aurons pas croisé ou vu la moindre cordée dans la presqu’île, et ce alors que le soleil a brillé en maître après les pluies nocturnes.
 

la calanque d'En Vau entre ombres et lumière

la calanque d'En Vau entre ombres et lumière

dans l'approche de "Claudia"

dans l'approche de "Claudia"

sur le pont rocheux et la traversée de L3 en 6a
sur le pont rocheux et la traversée de L3 en 6a

sur le pont rocheux et la traversée de L3 en 6a

dans la très belle longueur finale de "Claudia"
dans la très belle longueur finale de "Claudia"
dans la très belle longueur finale de "Claudia"
dans la très belle longueur finale de "Claudia"
dans la très belle longueur finale de "Claudia"
dans la très belle longueur finale de "Claudia"

dans la très belle longueur finale de "Claudia"

au départ du (second) rappel dans le Trou du Canon

au départ du (second) rappel dans le Trou du Canon

dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel

dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel

dans les 2 longueurs de sortie de la Ramond
dans les 2 longueurs de sortie de la Ramond
dans les 2 longueurs de sortie de la Ramond

dans les 2 longueurs de sortie de la Ramond

20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 21:09

Le 20 février 2018

Itinéraire : Pied du Mélezet – vallon d’Albert – col Allongé – tête du Rissace – cabane de Clausis – cabane de la Lavine – vallée du Cristillan – Ceillac - Pied du Mélezet
Sommet : 2950 m
Dénivelée : 1300 m (1700-2950-1650-1700)
Difficulté : 3.3, 35° dans la descente en face nord-est de la Tête du Rissace


Longue randonnée panoramique dans les vallons d’Albert et de Cristillan au départ de Ceillac vers la tête du Rissace, comme d’habitude en cet hiver béni des skieurs sous une météo et sur une neige presque parfaites ! On profitera d’un grand ski de poudreuse au soleil et sur des pentes quasi-vierges de traces en face nord-est de la Tête du Rissace, avec de 10 à 30 cm de poudreuse tombée 3 jours plus tôt bien conservée par ce temps froid, avant la longue descente de la vallée du Cristillan, où l’on se laisse glisser doucement sur la route en admirant couloirs et cascades. Le sens de montée par le vallon d’Albert et de descente par la vallée du Cristillan est bien sûr à préférer pour transformer 2 à 3 heures de ski de fond à la montée en une piste verte panoramique à la descente !
 

le hameau de la Riaille sous la crête de Coste Belle

le hameau de la Riaille sous la crête de Coste Belle

à la montée vers le col Allongé
à la montée vers le col Allongé

à la montée vers le col Allongé

dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace

dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace

20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 21:07

Le 19 février 2018

Itinéraire : Ceillac – le Villard – ravin de Rasis – col Fromage – triangle ouest – arête nord de la pointe de Rasis – pointe de Rasis – face sud-ouest de la pointe de Rasis – ravin de Rasis – le Villard - Ceillac
Sommet : 2600 m
Dénivelée : 1200 m 
Difficulté : 3.2


Retour sur la pointe de Rasis déjà skiée en 2011 au départ de Saint-Véran, cette fois-ci en boucle au départ de Ceillac. C’est un joli tour, long en distance mais varié et esthétique : on progresse à la montée en fond de vallée puis de ravin, entre défilé englacé, chalets d’alpages puis hardes de chamois, avant de parvenir au col Fromage avec sa belle vue panoramique sur les Ecrins et la crête des Chambrettes. L’ambiance se fait alors plus alpine dans la montée au sommet de la pointe de Rasis par une longue pente exposée ouest, au profil bien convexe et donc à proscrire par conditions avalancheuses. On rejoint une combe suspendue aux formes douces blottie sous la face nord de la pointe de Rasis juste avant le sommet. La descente, escomptée en neige transformée dans cette face sud-ouest, se fera finalement en… poudreuse, une bonne surprise donc au final, et un versant de 600 mètres que nous aurons la chance d’être les premiers à traçer, après avoir encore croisé plus de chamois que d’humains durant la journée !

à la sortie du ravin de Rasis, en face du chaînon Saume-Heuvières

à la sortie du ravin de Rasis, en face du chaînon Saume-Heuvières

au col du Fromage, vue vers la crête des Chambrettes

au col du Fromage, vue vers la crête des Chambrettes

entre le col Fromage et la pointe de Rasis
entre le col Fromage et la pointe de Rasis
entre le col Fromage et la pointe de Rasis

entre le col Fromage et la pointe de Rasis

dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente

dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente

sur la moquette vers le Villard

sur la moquette vers le Villard

20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 21:06

Le 18 février 2018

Sommet : 2800 m
Dénivelée : 1100 m (1800-2600-2500-2800)
Difficulté : 4.2, de courts passages étroits à 45° dans les 2 couloirs parcourus, une longue section à 40° dans le second couloir


Retour dans les couloirs de la Casse Déserte, un haut lieu de tourisme estival avec ses pitons de cargneule disséminés au milieu des grands éboulis au pied du pic ouest de Côte Belle. Une curiosité géologique qui s’admire l’été depuis de la route en adret du col d’Izoard, le rocher pourr… euh fracturé des lieux n’incitant pas le touriste à s’aventurer près de ces chicots rongés par le gel et la pluie, et d’ailleurs entourés d’éboulis qui en disent long sur leur solidité. 
Je m’étais dit qu’un parcours par un jour d’hiver froid devait limiter les risques de chutes de pierres, et que ces groupes de monolithes de cargneule cachaient peut-être des couloirs adaptés au ski. Après un premier repérage en soirée en 2017, on retourne explorer le coin avec un départ de Brunissard un peu moins tardif. L’enneigement n’a évidemment rien à voir avec celui de l’année précédente, et le fond bien enneigé du ravin de l’Izoard permet d’éviter la longue session de ski de fond sur les lacets de la route infligée par la sécheresse de l’hiver 2017.
On parvient donc vite aux pitons de rocher jaunâtre disséminés au milieu des pins, puis près du point coté 2473 à un groupe d’aiguilles particulièrement esthétique, encore plus lorsqu’on remonte un couloir caché exposé sud qui débouche sur une brèche. C’est un paysage fabuleux que l’on découvre, insoupçonnable du bas, une forêt d’aiguilles effilées en conglomérat gris et jaune poudré en ubac par la chute de neige du samedi. On pense à du land art revisité par Gaudi, une Sagrada Familia de l’ouest-Queyras, une armée de pénitents gelés pour les hauts-alpins ou à des hoodoos made in France pour les amateurs de l’Ouest américain. Trêve de digressions esthético-oiseuses, on trouve dans ce paysage ruiniforme de la Casse Déserte des couloirs certes un peu courts mais absolument majeurs par leur esthétique, dont je ne connais pas d’équivalent dans les Alpes du Sud ! On confirmera notre enthousiasme dans le second couloir parcouru, moins riche en aiguilles mais encore bordé et dominé par des rochers jaunes qu’on imaginerait plus volontiers sur un volcan d’Indonésie que dans le Queyras. Cette fois-ci le couloir bute sur des pentes mixtes exposées qui semblent donner accès à un second couloir débouchant sur la crête sommitale de Côte Belle, on choisira de redescendre vu l'heure tardive, à explorer avec plus de temps...

 

à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte
à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte
à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte
à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte
à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte

à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte

devant les pitons de cargneule du point coté 2417
devant les pitons de cargneule du point coté 2417

devant les pitons de cargneule du point coté 2417

à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473

à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473

à la descente, dans le même couloir
à la descente, dans le même couloir

à la descente, dans le même couloir

dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844

dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844

20 février 2018 2 20 /02 /février /2018 21:04

Le 15 février 2018

Voie "yes we canaille", 6 longueurs, 7b max, équipé 
6a/6c+/6a+/7b (6b obligé)/6b (5b obligé)/6a


Retour dans la voie « yes we canaille » située dans le secteur Albert des falaises soubeyrannes, déjà parcourue en 2015 mais un matin d’été et donc à l’ombre dans ces falaises ouest, un crime de lèse-esthétisme dans la géologie folle et colorée des lieux. Les nuages présents à notre arrivée se disloqueront d’ailleurs vite pour laisser le ciel à un soleil d’hiver froid, de quoi mettre en valeur les gargouilles de grès et de calcaire autour des spits. La voie elle comporte de très belles longueurs à l’instar de L2 et L6, mention spéciale pour L2 soutenue et variée en 6a dévers, dièdre et cheminée spéléo, mais comporte quelques vires et sections d’artif (le toit de L2 et le mur de L4) qui nuisent à l’homogénéité de la voie et l’empêchent de figurer dans les plus belles de Canaille.

au départ, jeux de lumière sur mer et nuages

au départ, jeux de lumière sur mer et nuages

dans la première longueur, sur les tablettes de grès
dans la première longueur, sur les tablettes de grès
dans la première longueur, sur les tablettes de grès
dans la première longueur, sur les tablettes de grès

dans la première longueur, sur les tablettes de grès

sous le toit de la seconde longueur

sous le toit de la seconde longueur

rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur
rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur
rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur
rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur
rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur

rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur

vue du relais sommital de L5

vue du relais sommital de L5

dans la très belle L6, en traversée sur mur de grès prisu
dans la très belle L6, en traversée sur mur de grès prisu

dans la très belle L6, en traversée sur mur de grès prisu

Rechercher