Les 16 et 17 février 2013

Mini-raid à skis dans les Cerces :  2 journées de grand ski sur une neige de cinéma et sous un soleil éclatant, des conditions exceptionnelles dans un massif aux allures dolomitiques en panorama grand large face aux Ecrins !    

Tour de la pointe des Cerces par le col des Béraudes, le col sud de la pointe des Banchets et la crête de la Ponsonnière, avec nuit au refuge des Drayères, au départ du Pont de l'Alpe. Nous n'avons pas pu résister au couloir ouest de la tête de la Cassille, qui nous a présenté ses belles pentes de poudreuse vierge samedi lors de la montée au col des Béraudes, avec au final une descente mémorable dans 20 à 40 cm de poudreuse légère face à la Meije...

J1 : 1700-2900-2400-2800-2100-2200

J2 : 2200-2800-2400-2800-1700

Dénivelée : 1700 m le premier jour - 1000 m le second

Difficulté : 4.1 pour les descentes du couloir ouest de la tête de la Cassille et du versant ouest du col sud de la pointe des Blanchets

J1 : au-dessous de l'Alpe du Lauzet 

J1 : arrivée au hameau de l'Alpe du Lauzet à 1950 m

J1 : à 2200 m devant le versant ouest du pic de la Moulinière 

J1 : devant les arêtes de la Bruyère à 2250 m

J1 : à 2300 m, photo de Régis

J1 : traçage dans l'un des couloirs ouest de la tête de la Cassille 

J1 : à mi-couloir à 2700 m

J1 : de belles formations rocheuses 

J1 :  un couloir en poudreuse vierge de traces face aux grands sommets du Pelvoux, la substantifique moelle du ski de rando

J1 : photo de Nicolas

J1 : sur un éperon avant de basculer dans un couloir parallèle 

J1 : début de descente au-dessus de l'éperon qui vient d'être traversé 

J1 : Franck sur l'éperon 

J1 : ça tourne avec les oreilles dans une neige de cinéma 

J1 : photo de Nicolas

J1 : photo de Franck

J1 : un peu de courbes dans l'univers rectliligne des traces de montée

J1 : 100 m plus bas, c'est toujours aussi bon...   

J1 : derniers virages devant le pic de la Moulinière 

J1 : les ravages de la bande des skieurs... 

J1 : à 2600 m devant le rocher coloré du versant ouest du pic de la Moulinière   

J1 : à 2750 m sous les rochers du versant ouest du col des Béraudes 

J1 : vue du col des Béraudes  

J1 : descente du versant est du col des Béraudes 

J2 : lever de soleil sur les roches de Crépin 

J2 : à 2500 m devant la pointe des Blanchets, avant de remonter sa combe est 

J2 : à l'approche du raidillon de la combe à 2650 m, la pente est chargée, photo de Nicolas

J2 : photo de Nicolas

J2 : à 2700 m dans la combe est de la pointe des Blanchets, très chargée 

J2 : premiers virages versant ouest 

J2 : avant de basculer vers le bas du névé des Cerces et le couloir du bloc coincé 

J2 : sous le bloc coincé 

J2 : photo de Nicolas

J2 : de la neige pas si pire, et pourtant traîtresse pour le genou de l'un d'entre nous...

J2 : remontée express sur la crête de la Ponsonnière depuis le lac des Cerces pour prévenir le secours en montagne.. 

J2 : depuis la crête de la Ponsonnière, vue sur nos traces du matin versant ouest du col sud de la pointe des Blanchets 

J2 : descente face à l'aiguillette du Lauzet 

J2 : devant le pic de la Moulinière   

Le 10 février 2013

Retour en escalade sur le secteur du "jas de la Penna" , avec "l'arête des croûtes", pour l'instant la voie la plus belle et la plus homogène parcourue dans cette extrémité nord du cap Canaille, avec une mention spéciale pour les magnifiques L2 et L3 : de la grimpe soutenue et parfois technique sur du bon calcaire compact puis une cheminée déversante de feuillets de grès. Après le mistral fort rencontré durant la marche d'approche la veille on finira la voie sous de bonnes averses de neige, une ambiance d'hivernale au-dessus des plages de Cassis !

4 longueurs, équipé, 6a+max

6a/6a+/5c+/6a (une demi-cotation de plus pour L1 et L3 ne me choquerait pas...)

traversée d'une grotte à la fin de L1, après un départ technique en dévers puis dalle 

relais de L1, début de L2 sur lunules en face avant de basculer dans la dalle à droite

fin des 45m de L2 

dans la magnifique cheminée déversante de L3, de gros dévers terminaux plus impressionnants que difficiles (pas plus de 5c+)

sortie de L4 et de la voie, sous les averses de neige... 

Du 2 au 7 février 2013

Après les -20°C des petits matins de Ceillac le WE précédent, place aux 30°C diurnes d'Oman, pour un nouveau voyage sur place : d'abord sur les côtes de l'océan Indien au sud-ouest près de la ville de Salalah, puis sur les côtes de la mer d'Oman près de la capitale Muscat. Dans les 2 cas de superbes portions de côte rocheuse tombant à pics et en criques dans une eau émeraude parcourue de tortues et de bancs de milliers de poissons, une riche vie marine qui contraste avec le vide désertique de l'intérieur.    

la côte du Dhofar près de Taqah à l'est de Salalah, des kilomètres de falaises sans aucun accès à l'océan 

dromadaires sur la plage de Mughsayl à l'ouest de Salalah

la partie occidentale de la superbe plage d'Al Fazayih à l'ouest de Salalah, émerveillement garanti à chaque voyage 

 vue depuis un rocher sur la côte : tortue en phase de remplissage des poumons...

... et qui a le bon goût de saluer le photographe...

... avant de tirer sa révérence   

des ailerons à 20 m de la plage... 

... suivis d'un numéro de voltige devant le photographe, qui me rassure sur la nature de l'animal dissimulé sous l'aileron ! J'enfilerai donc (vainement) masque et tuba pour tenter un remake de flipper...

hérons, toujours sur la plage d'Al Fazayi

encore un autre oiseau, beaucoup de faune à l'évidence sur ces plages... 

changement de côte : place à la mer d'Oman au nord du pays près de Muscat, la mangrove entre les plages de Yiti et As Sifah, près de Bandar Khayran 

la mangrove à l'entrée du village de Bandar Khayran 

la superbe côté rocheuse colorée proche du village de Sifat al Wasl

la mer d'Oman en contrebas des falaises de Sifat Al Wasl

l'immense plage de As Sifah, peuplée de milliers de crabes...

... zoom sur l'un de ses habitants 

Le 26 janvier 2013

Première partie d'un week-end ski/cascades à Ceillac consacrée au ski de randonnée, avec le parcours du couloir nord de la brèche supérieure des Heuvières, depuis le collet Sainte-Anne au sommet des remontées mécaniques de la station.

Dans la foultitude de couloirs du cirque nord de la Font Sancte, celui-ci se démarque par son approche particulièrement courte et sa difficulté modérée comparée à des objectifs plus sérieux tels que le couloir central ou le couloir des Rouites, mais l'ambiance alpine n'est pas au rabais avec un bel encaissement et plusieurs coudes...

La belle descente sur des contrepentes souvent gavées de poudreuse se méritera après une ascension longue et laborieuse à creuser une tranchée dans parfois 60 cm de neige fraîche, les relais de brassage se prenant en l'occurence tous les 10 ou 20 mètres... Après la glacière du couloir, à l'ombre et venté sur le haut, on partira se réchauffer sur les pentes baignées de soleil de la tête de Coste Belle, avant de troquer les bâtons contre des piolets traction. 

Sommet : 3100 m

Dénivelée : 700 m + 150 m au retour pour la remontée à la tête de Coste Belle 

Difficulté : 5.1, environ 200 m de couloir à 45° de moyenne    

vue sur la crête des Heuvières 

durant l'approche, le couloir nord de la brèche supérieure sur la droite

vue sur le couloir dans la fin de l'approche 

sous les pics de la Font Sancte 

jeux d'ombres sur les mélèzes 

derniers rayons avant l'ombre du couloir, et ses températures sans doute  comprises entre -15 et -20°C 

dans la partie basse du couloir, on commence la session de brassage dans la poudreuse

après le second virage, à 3000 m 

dans la dernière ligne droite 

premiers virages bien mérités après 2 heures de brassage à la montée

au-dessus du lac Sainte-Anne 

en bas du couloir, dans sa portion la plus encaissée

dans les grandes pentes sous le couloir, y'a plus de place pour tourner !

vue sur le couloir, après la bataille 

les sommets des Ecrins vus depuis la tête de Coste Belle, place maintenant à la cascade de glace pour la fin d'après-midi... 

Le 13 janvier 2013

Parcours d'une grotte découverte par hasard dans une grande voie des falaises soubeyrannes, et dont l'accès se fait par un court rappel du relais sommital. On ne savait pas sur quoi on allait tomber une fois la statique installée dans le premier puits, et malheureusement le second puits de 10 mètres puis une châtière désobstruée...au marteau ([sic]) nous conduiront dans une impasse ! Les plaisirs de l'exploration spélélologique, où l'on ne gagne pas à tous les coups !    

le court rappel qui donne directement accès au porche d'entrée de la grotte

dans la fissure avant le premier puits

dans le boyau au fond du second puits, désobstruction au marteau

avant la remontée sur corde...