Le 12 octobre 2012

Trek dans le massif des western Hajars au-dessus du pittoresque village de Bilad Sayt et des gorges du serpent descendues la veille en canyonisme.  

Parcours de l'itinéraire W8, ancien chemin muletier bien balisé et entretenu permettant de passer du wadi Bani Awf sur le versant nord au village de Misfat al Abriyeen versant sud, en franchissant la crête sommitale des Hajar occidentaux. Le sentier offre des vues magnifiques sur les escarpements nord du Hajar et le village de Bilad Sayt, ce qui récompense une montée soutenue de 1150 m de dénivelée du point de départ à 950 m à la crête sommitale à 2100 m.

près du point de départ, au fond le Djebel Shams, point culminant d'Oman à 3100 m

la vasque de sortie du little snake canyon, et le falaj (canal d'irrigation Omanais) qui y prend sa source

le village de Bilad Sayt et ses cultures en terrasses vus du bas de la randonnée

un peu plus haut, vue sur l'oasis du village

zoom sur les cultures en terrasses et le minaret de la mosquée

un acacia sur les escarpements de calcaire gris

sur la crête sommitale, vue sur le wadi Bani Awf

l'islam tolérant de la région, l'ibadisme Omanais loin du wahhabisme Saoudien...

Le 10 octobre 2012

Séance de plongée apnée en fin d'après-midi dans l'une des innombrables criques rocheuses au sud de Muscat, là où la ville s'interrompt brutalement pour céder la place aux villages de pêcheurs adossés aux falaises de grès.

Une eau saturée de placton et donc à visibilité moyenne comme j'ai souvent pu  le constater à Oman, mais une très riche vie animale, avec en particulier des centaines de poissons-chirurgiens.

apprentis pêcheurs près du village de Qantab

le mille-feuilles géologique des falaises côtières

kyrielle de poissons chirurgiens

vue de détail

anémone de mer

platax à longues nageoires (platax teira) 

une tortue par visibilité médiocre, sans doute différente de celles vues quelques jours plus tôt dans le Dhofar, à 1500 km à nage de tortue... 

Le 5 octobre 2012

Journée de balade sur les côtes du Dhofar au sud d'Oman où je me rends pour la quatrième fois.

Depuis mon dernier voyage sur place en juin la queue de mousson indienne a arrosé les environs de Salalah sur une bande d'une cinquantaine de kilomètres, et le vert apporté par la pluie résiste encore par endroits au jaune des premières semaines de soleil après la bruine des mois de juillet et d'août. La côte entre Salalah et la frontière yéménite présente des portions aussi sauvages que magnifiques, où l'Océan Indien vient lâcher ses rouleaux contre les hautes falaises et les tortues pondre sur les plages.

un lézard sur la plage près de Taqah

la côte près de Taqah

place réservée sur la plage de sable fin

l'adénium ou rose du désert en pleine floraison

la splendide plage d'Al Fazayih, à l'ouest de Salalah, accessible par une piste praticable en berline

vue vers l'est et Salalah

vue en contrebas du promontoire rocheux, les tortues s'ébattent à la surface...

...ou sous la surface

les barques de pêcheurs, au fond la piste d'accès

de beaux fonds en lisière du désert (mais des courants très forts)

sur la plage d'Al Fazayih

plus haut les arbres encore verts sous les falaises sombres et tourmentées

vue vers la plage d'Al Mughsayl à l'est

Le 23 septembre 2012

Parcours de la splendide clue d'Amen, dont les cascades terminales se jettent dans les non-moins magnifiques gorges de Daluis. Un parcours long, technique, engagé mais aussi très esthétique avec cette pélite rouge polie par le torrent. 

Canyon long (environ 1h30 mn de marche d'approche et 5 heures de descente), technique de par le grand nombre de rappels et de désescalades (protégeables par des mains courantes) et engagé vu l'absence d'échappatoire dans la partie terminale extrêmement encaissée, soumise aux crues orageuses d'un grand bassin-versant de montagne pauvre en végétation.

La marche d'approche, plutôt longue pour un itinéraire de canyonisme, représente une belle randonnée à elle toute seule, avant que rappels et désescalades ne lui succèdent. Par contre peu de sauts et de toboggans (de toute façon peu engageants vu la température frisquette de l'eau en cette journée de septembre où le thermomètre indiquait 6°C au réveil), mais l'esthétisme prime sur le ludisme dans ce parcours...

durant la marche d'approche, bergerie abandonnée sur la pélite rouge

un peu plus loin

la partie médiane de la clue d'Amen commence à se deviner sur la gauche

peu après le départ, dans un encaissement carctéristique

des peintures rupestres dans le canyon ?

avant de passer sous le bloc coincé...

les canyoneurs et les couleurs se réchauffent au soleil...

... ainsi que les batraciens

déjà des couleurs d'automne

c'est toujours aussi encaissé...

... et coloré

un peu de randonnée aquatique entre les blocs...

... avant de désescalader

... et descendre en rappel

photo de Lucie

une jolie vasque parmi les dernières de la partie amont

magnifique étroiture pour clôturer en beauté la partie amont... avant

la partie aval, encaissée et technique, qui a valu la réputation de ce canyon malgré sa longueur limitée (1h30 mn de descente en prenant son temps)

une souris dans la première vasque de la partie aval, dur de descendre sans corde...

...c'est plus facile en combinaison et baudrier 

avant l'étroiture finale...

... où les rappels se succèdent de façon soutenue dans une ambiance bruyante, sombre...

... et arrosée !

dans la première des trois cascades finales, celle de 10 m

Lucie en bas de celle de 25 m. Vu les frottements, descente sur 2 brins de corde recommandée...

Lucie en haut de celle de 30 m

les magnifiques gorges de Daluis où aboutit la clue d'Amen

vue depuis la route sur les 3 cascades terminales venant d'être descendues

Les 15 et 16 septembre 2012

WE présumé d'alpinisme vers La Bérarde, qui s'est finalement réduit à une simple randonnée avec bivouac à l'aiguillette des Fétoules.

Ayant perdu deux dents de sagesse mercredi, le but assigné était de gagner les dents de l'arête ouest des Fétoules en ce dernier WE d'été. Ce n'est pas ma mâchoire en pleine convalescence mais l'estomac de mes compagnons de cordée qui en décidera autrement. Après une nuit de nausée au bivouac et une tentative jusqu'à l'attaque de la voie à 3000 m, et vu la méforme des deux-tiers de l'équipage, il semble plus sage de quitter le navire et de redescendre.

Au final donc, un peu de frustration pour ces 500 m de belle arête rocheuse qui nous ont nargués, mais tout de même un beau WE avec bivouac parmi ce ciel pur à la transparence déjà toute automnale.

Dénivelée :

J1 : 1650-1400-2250

J2 : 2250-2950-1400-1650

vue du départ vers notre projet : l'arête ouestd es Fétoules qui se détache à droite, sans doute une belle ambiance sur le fil

à la montée au bivouac à 2100 m

arrivée au bivouac, de l'herbe jaunie et des faces nord blanchies, l'été tire à sa fin...

réunion Tupperware au bivouac du lac des Fétoules à 2250 m...

un site de bivouac idyllique, eau courante, bâche, casseroles, myrtilles à volonté...

devant la face nord de l'aiguille de l'Olan et son bel éperon nord

dernières lueurs sur l'aiguille du Plat de la Selle

crépuscule sur Belledonne

un peu plus tard, en bas à droite Saint-Christophe en Oisans s'allume...

durant l'approche dimanche matin, l'arête est de l'Olan (parourue il y a 1 mois) aux premiers rayons

la même un peu plus tard, au-dessus du glacier des Sellettes

ombres chinoises devant la cîme du Vallon à gauche et l'Olan à droite

l'aiguille de l'Olan dans le miroir du lac des Fétoules

descente du bivouac devant l'aiguille du Plat de la Selle

sur le pont du Vénéon au-dessous de Champhorent