2 juillet 2017
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Le 1er juillet 2017
Second parcours de la clue d’Amen dans le Haut-Var, un canyon de grande ampleur taillé dans la pélite rouge, un petit air d’Utah donc, aux confins des Alpes-Maritimes… Une marche d’approche d’une heure et demi, assez longue donc en regard de l’activité, mène sur un vieux sentier muletier au pont de départ. Place alors à un long voyage sur et dans le rocher rouge, le torrent a creusé une succession d’encaissements dans un crescendo de profondeur et de beauté. La première partie fait alterner marche en rivière, rappels et désescalades parfois délicates sur un rocher très glissant, alors que la partie finale offre une ambiance proche de la spéléologie dans une suite de vasques presque fermées reliées par des cascades ou des siphons (courts ou évitables) avant les 3 deniers rappels et leur retour brutal au soleil à travers puis à côté de la grande cascade finale de 70 mètres (fractionnée).
Une classique donc à juste titre pour ce rocher rouge esthétique et insolite de ce côté-ci de l’Atlantique, et cet incroyable dernier encaissement, pour lequel des photos réussies importent de se munir d’une bonne optique et d’un grand capteur (par exemple compact expert et caisson de plongée). C’est d’ailleurs une activité parmi les plus photogéniques mais exigeantes en terme de matériel que le canyonisme : des lumières faibles, et de forts contrastes qui imposent donc de shooter à faible vitesse et gros ISO, attention au flou et au bruit avec un appareil insuffisamment lumineux…
fin de la belle marche d'approche
dans l'encaissement final
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Canyonisme en Provence
26 juin 2017
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Le 26 juin 2017
Après un premier parcours en 2011, place à la classique des classiques des canyons, la Maglia, inversement soutenue dans les obstacles par rapport au Guiou parcouru la veille. C’est une longue succession de vasques séparées par des corridors encaissés et des ressauts…. à sauts ou à toboggans qui s’offre aux nombreux canyoneurs venus descendre cette perle des Alpes Maritimes. De magnifiques encaissements dans le calcaire gris ou vert couvert de mousse et une splendide grotte concrétionnée médiane rendent ce canyon aussi esthétique que ludique, rares sont les parcours aussi homogènes, ludiques, aquatiques (bon débit garanti tout au long de l’année) et esthétiques, près de 4 heures d’aqualand naturel dans un cadre exceptionnel !
Même la marche d’approche ou de retour, suivant l’option choisie, s’avère très belle sur un vieux sentier muletier panoramique en balcon au-dessus du canyon. Vu l’étroitesse de la route de la Maglia qui y rend les croisements parfois compliqués il me semble d’ailleurs préférable de se garer à l’aval et de privilégier l’approche à 2 jambes plutôt qu'à 4 roues...
lumières sur les sommets rive gauche de la Roya
dans les premiers encaissements
toboggans de tuf et corridors d'eau et de lumières
à l'entrée et à la sortie de la splendide grotte médiane
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Canyonisme en Provence
26 juin 2017
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Le 25 juin 2017
Premier jour d’un week-end de canyonisme dans la Roya au-dessus de Menton, avec l’enchaînement de Cuous et Guiou déjà pratiqué en 2012. Des canyons peu techniques et peu aquatiques, aux encaissements courts et peu nombreux, mais présentant de très beaux passages, notamment pour les toboggans de Cuous, durant les 7 heures de parcours voiture à voiture : 2 heures et demi de montée sur un sentier forestier souvent en balcon puis 4 heures et demi d’une longue descente avec de (très) longues portions de marche entrecoupée de beaux resserrements. Au final une belle journée de canyonisme souvent aux allures de ruisseau-isme, qui demande d’apprécier la nature riche et variée d’un fond de vallon de la Provence verte, avec entre autres une poignée de serpents, une ribambelle de grenouilles et une myriade de têtards, et un premier parcours (partiel) en France… en maillot de bain en lieu et place de la combinaison néoprène, merci la canicule ! La journée s’achèvera encore sur une note bucolique dans le décor baroque de Sospel puis les bivouacs panoramiques du col de Brouis.
sur les toboggans et sauts du canyon du (casse) Cuous
culture et nature autour de Sospel
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Canyonisme en Provence
13 novembre 2016
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21:28
Le 13 novembre 2016
Descente du magnifique encaissement du ravin de Mainmorte dans les gorges du Verdon. Encore un canyon sec à l’instar de ceux de Venascle et de Notre-Dame, encore moins souvent humide que ces derniers, mais qui présente une section exceptionnelle par son esthétisme dans un encaissement extrême de calcaire blanc.
Dès l’approche dans la forêt faite, l’encaissement se fait de plus en plus prononcé, jusqu’à la première tyrolienne à demeure sur une petite dizaine de mètres, au-dessus d’une vasque d’une eau malodorante et opaque qui nous fera vérifier deux fois l’état des cordes en place… La suite méritera amplement cette courte session d’accrocordes avec une longue succession de corridors de calcaire gris et blanc entrecoupés de petits ressauts à descendre en rappels. C’est un encaissement profond et par endroits très étroit qui constitue l’extrémité aval de ce ravin, et donc particulièrement esthétique avec ses jeux de lumières sur les courbures des parois blanches.
Une fois l’échappatoire rive gauche utilisée, juste avant les 2 derniers rappels qui plongent dans le lit du Verdon, le retour du canyon n’est pour une fois pas en reste avec sa très belle via cordata bien aménagée sur près de 300 mètres de dénivelée. C’est un parcours facile quoique parfois aérien, qui offre de superbes points de vue plongeants sur cette portion des gorges, particulièrement dans sa toute première partie suspendue 100 mètres au-dessus du grand canyon, et qui justifierait le déplacement en soi !
Même si les vasques putrides remplacent donc les eaux vertes des canyons des Alpes Maritimes, ce parcours reste donc un petit bijou d’esthétisme pour les amateurs d’encaissements, et une classique bien méritée des » canyons secs » !
l'extrémité aval des gorges du Verdon
dans le premier grand rappel
les premières tyroliennes au-dessus des vasques d'eau croupie
jeux de blancs dans le magnifique encaissement
à la sortie du ravin, au-dessus du Verdon
au début de la via cordata de retour, 100 mètres plein gaz au-dessus du Verdon
au sommet de la via cordata
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13 novembre 2016
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Le 12 novembre 2016
Balade encordée dans le ravin de Notre-Dame au-dessus de la chapelle… de Notre-Dame de Beauvoir à Moustiers... Sainte-Marie. A l’instar du ravin de Venascle voisin, le canyon généralement sec (et donc appelé ravin) de Notre-Dame offre un bel encaissement sur plusieurs centaines de mètres, peu profond mais très étroit, et donc de nombreux jeux de lumières sur le calcaire gris du Verdon. Les quelques vasques d’eau croupie présentes pourront s’éviter par des pas d’escalade en écart, à l’exception notable de la première qui malgré quelques vaines contorsions nous infligera des pieds humides pour le reste de la descente…
premier rappel d'entrée dans le ravin
au-dessus d'une vasque croupie (et glaciale !)
dans le premier encaissement...
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23 mai 2016
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Le 22 mai 2016
Descente de la partie amont du canyon de la Cagne situé près du col de Vence sous le village de Coursegoules. Après une très courte approche pédestre la descente début par une succession de verticales, malheureusement sèches après cet hiver peu arrosé sur les Alpes maritimes, et se poursuit par un parcours moins accidenté mais plus aquatique avec un débit correct apporté par des résurgences. Le canyon offre alors de belles vasques assorties de sections ludiques, sauts et/ou toboggans, avant une belle dernière cascade de 38 mètres (et pas un de moins…).
Un joli clap de fin pour une semaine placée sous le signe de l’eau, avec du vertical en chaussons d’escalade au-dessus de la Grande Bleue samedi 21, de l’oblique sur de l’eau solide à skis dimanche 15 et lundi 16, et du canyon en combinaison néoprène le dimanche 22. Sans oublier trail et VTT entre les deux, de quoi goûter tous les sports de printemps par ce mois de mai contrasté !
au départ de la partie humide du canyon (!)
de jolies vasques ludiques...
...à toboggans, sauts ou rappels...
... avant la dernière cascade de 38 mètres (saut possible pour ceux avec des cordes trop courtes...)
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23 octobre 2015
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Le 23 octobre 2015
Parcours à la journée depuis Marseille d’un beau canyon des Préalpes du Verdon, le canyon de Feston situé au-dessus des gorges du Trévans découvertes à pieds cet été. Le canyon, d’approche et de parcours court, se situe à 150 km de Marseille, de quoi prévoir sa descente dans un créneau limité à 9h-18h au départ de la maison.L’aventure commence par la route d’accès vers le petit village de Majastres, 15 km de lacets suspendus entre plateau de Valensole et falaises de calcaire, puis une courte descente pédestre par le ravissant gîte ONF des Blaches. On pénètre alors dans le canyon qui s’encaisse de plus en plus jusqu’à une jolie section courbée, avant qu’on ne retrouve le soleil et une partie plus ouverte pour les dernières cascades de 15 mètres. A noter un équipement typé montagne en accord avec l'ambiance des lieux, les rappels se faisant parfois sur des pitons plus ou moins rouillés ou des sangles sur lunules, on est bien loin des parcours sur doubles scellements équipés par le conseil général des Alpes Maritimes ! Mais la portion la plus belle du parcours se découvre en fait durant la remontée de l’Estoublaisse, avec la traversée d’un tunnel aquatique puis la découverte d’un splendide pont de tuf qui marque le départ du sentier de retour. Une curiosité géologique aussi bien qu’esthétique avec ses concrétions pariétales sous rideau de cascatelles, un mariage du canyonisme et de la spéléologie qui rappelle toutes proportions gardées le passage de la grotte dans la clue de la Maglia.
durant l'approche, entre robines noires et feuillages vert ou fauve
dans l'encaissement à mi-canyon
le canyon s'ouvre sur le bas... et sur de belles couleurs d'automne
la belle résurgence au pied de la plus grande cascade
dernier rappel avant de rejoindre l'Estoublaisse
le tunnel aquatique dans la remontée de l'Estoublaisse
dans la magnifique grotte de tuf, avant de quitter le cours de l'Estoublaisse pour le sentier de retour
vues de détail des concrétions et du rocher
vue du ravin du Pas d'Escale depuis le pont routier
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Canyonisme en Provence
31 août 2015
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Le 30 août 2015
Parcours à la journée du « célèbre » canyon de Male Vesse situé dans les Préalpes dignoises sous le versant sud de l’Estrop. Un canyon exceptionnel par ses dimensions : 5 kilomètres d’encaissements sur 800 mètres de dénivelée, de 2100 à 1300 m, dominés sur plus de 1000 mètres par des pentes raides d’herbes et de rochers délité, et donc où le moindre orage peut très vite transformer un filet d’eau en un torrent furieux charriant rochers… et canyoneurs. En cette fin août d’un été souvent caniculaire les névés tapissant habituellement la partie haute du canyon ont complètement fondu, et la météo chaude et stable annoncée ainsi que le petit débit résiduel donnent donc des conditions idéales pour descendre Male Vesse, si ce n’est que le petit refuge de l’Estrop est complet… tant pis pour quelques heures de marche en plus, et on s’élance donc dès 6h du parking des Eaux Chaudes à 1200 mètres, avant de gagner rapidement la crête de Chabrières à 2500 mètres. On quitte les pelouses vertes et ensoleillées du versant est pour l’austère éboulis du versant ouest qui domine le canyon. Après une demi-heure d’une descente plus commode qu’espéré sur un sentier bien tracé on atteint la première cascade… de 110 mètres, qui se franchit par 2 rappels d’une soixantaine de mètres. Si la première partie du parcours (Male Vesse « amont ») s’apparente plus à du ravinisme, avec ses grandes verticales presque sèches dans un décor lunaire de strates de calcaire ruiniforme, le canyon s’encaisse ensuite beaucoup plus, jusqu’au splendide passage de l’oscuros et sa nuit noyée du bruit des cascades. Les encaissements suivants, même s’ils n’ont pas le même cachet spéléologique, offrent encore de beaux jeux de lumières sur un rocher souvent compact lissé par les crues. Au final et après 12 heures d’effort consécutifs entrecoupés de courtes pauses, une belle et longue journée de canyonisme dans un itinéraire qui n’a pas usurpé sa réputation, et plusieurs journées en une, avec une ascension à pieds de 1400 mètres de dénivelée suivie de la descente d’un canyon d’une ampleur rarement égalée en France métropolitaine…
dans l'approche, entre le refuge de l'Estrop et la crête de Chabrières
sur la crête de Chabrières à 2500 mètres, devant le sommet de l'Estrop
descente dans la gueule du monstre
dans le second rappel de la première cascade de 110 mètres
dans Male Vesse amont, entre calcaire stratifié et cascades
fin de Male Vesse amont, dans un encaissement arrosé
dans la marche entre Male Vesse amont et aval, de belles dalles en bordure de cette ouverture du canyon
au début de Male Vesse aval, le rocher se compacifie, et le ravinisme tend au canyonisme
dans le magnifique oscuros de Male Vesse aval
jeux de couleurs dans Male Vesse aval
les robines près de Prads Haute-Bléone
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Canyonisme en Provence
21 août 2015
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21:10
Le 21 août 2015
Découverte des gorges du Cians et d’un canyon de pélite rouge : le vallon de Challandre voisin de la clue du Raton mais beaucoup plus court et ouvert, l’encaissement n’étant que très bref et peu marqué à la fin de la descente. Après une première moitié de randonnée aquatique dans la forêt le vallon s’ouvre et se raidit peu à peu jusqu’à une magnifique succession de vasques suspendues entre les dalles de pélites, un petit air de Purcaraccia dotée de splendides jeux de couleurs avec les nuances jaunes, vertes ou bleues de la pélite rouge oxydée… Un canyon donc peu technique mais très esthétique, du plaisir oculaire facile à obtenir !
dans la randonnée aquatique de la première moitié
dans le superbe enchaînement médian de vasques
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Canyonisme en Provence
21 août 2015
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Le 19 août 2015
Après de la grimpe difficile la veille au Verdon opération rafraîchissement et décontraction des avant-bras dans les eaux de l'Esteron au niveau du canyon d'Aiglun, déjà parcouru en 2011. Un encaissement toujours aussi marqué et esthétique, où l'on progresse le plus souvent à la nage ou en désescalade entre de hautes parois polies de calcaire blanc qui réservent de beaux jeux de lumières. Seul petit bémol, un canyon relativement pauvre en toboggans et sauts, et donc peu ludique, surtout par rapport à son voisin du Riolan, véritable parc d'attractions aquatique !
à l'entrée du canyon après les 45 mn de marche depuis Sallagriffon
dans la première moitié du cannyon
à la sortie de la première moitié, des vasques à sauts !
dans la seconde moitié, un peu plus technique et encore plus esthétique
la sortie juste en amont du pont d'Aiglun, au-dessous de la paroi qui sera escaladée le lendemain
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