7 décembre 2019 6 07 /12 /décembre /2019 20:57

Le 3 décembre 2019

Crête de la Blavette, versant sud-ouest depuis Ceillac par la vallée du Cristillan et le Combal de Faouque
Sommet : 2800 m
Dénivelée : 1150 m
Difficulté : 3.2

Première virée d’un séjour de ski de randonnée dans l’ouest Queyras, bien arrosé par les dernières perturbations, guère plus d’un mois après la dernière plongée en maillot de bain, masque et tuba à la rencontre des langoustes de la côte bleue, des charmes et contrastes de la région Sud !
Après avoir renoncé aux plans escalade et/ou canyonisme au soleil et/ou sous les tropiques initialement prévus, on profitera finalement durant ces 5 jours de « proximité » de conditions de neige excellentes comme rarement : de la poudreuse épaisse, légère et non ventée, dont l’épaisseur varie de 20 cm à près d’un mètre ! Une météo ensoleillée, quoiqu’un peu voilée mercredi et jeudi, fraîche sans être froide, accompagnera cette nivologie idéale et sûre, sauf en versants nord et est sous les crêtes, et permettra de conserver la poudreuse intacte en toutes orientations sauf sud. Des conditions alaskiennes dans des  faces farcies de poudreuse, déposée sans vent, sous l’immuable soleil provençal, de quoi bien recommencer le ski après un sevrage de 6 mois depuis la dernière virée de début juin aux dômes de Monetier. 
On visera prioritairement les versants est et ouest afin de profiter de cette neige d’hiver au soleil des matinées et après-midis, et en cette première journée, après un départ tardif de Ceillac, on ira jauger les conditions sur le grand versant sud-ouest dominant la vallée du Cristillan. Le soleil de décembre a déjà dégradé la neige en adrets en créant une croûte en surface, mais partout ailleurs, de l’ouest au nord, c’est encore une neige froide et légère que l’on peut faire voler à chaque virage ! 800 mètres de virages dans la poudreuse des alpages puis du mélézin encore en couleurs automnales nous ramèneront sur la piste vallée du Cristillan, pour conclure une belle journée et introduire une saison 2019-2020 qu’on espère aussi riche que la précédente, en cette quatrième semaine de ski (!) de l’année civile 2019.

au départ du village de Ceillac

au départ du village de Ceillac

dans le mélézin sous le Combal de Faouque
dans le mélézin sous le Combal de Faouque

dans le mélézin sous le Combal de Faouque

vers Font Garnier
vers Font Garnier

vers Font Garnier

quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne
quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne
quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne
quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne
quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne
quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne

quelques instantanés de la poudreuse queyrassienne

1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 20:53

Les 31 mai et 1er juin 2109

Itinéraire : Pré de Madame Carle – refuge du Glacier Blanc – col de Monêtier – point 3100 sous le col Jean Gauthier – col de Séguret Foran – Pic du Rif – lac de l’Eychauda - Chambran

Sommet : 3500 m

Dénivelée :

J1 : 800 m (1850-2550)

J2 : 1200 m (2550-3350-3100-3500-1700)

Difficulté : 3.3

Courte virée de 2 jours à skis dans le massif des Ecrins, pour la traversée des Dômes de Monêtier, course déjà tentée à 2 reprises, mais sans succès pour cause de mauvaise météo en mai 2016 et d’instabilité du manteau en mai 2017 ! Le troisième essai sera le bon, par des conditions idéales – beau temps et bonne neige de printemps – nonobstant un portage évidemment significatif en ce début juin. Le regel nocturne résistera finalement bien à la chaleur diurne, et on profitera même, moyennant un départ à la frontale du refuge à 5h,  d’une excellente neige de printemps à 8h puis 10h dans les 2 descentes du samedi, sur des versants est qui grillent pourtant au soleil depuis 7h du matin !

Du bon à très bon ski donc, mais encore et surtout dans les contrastes qui font tout le charme du ski de (fin de) printemps : départ et arrivée en tenue d’été dans les alpages fleuris, skis sur le sac et baskets aux pieds, ski entre temps en veste d’hiver et crampons ou skis aux pieds ! La vire du col de Mônetier, qu’on appréhendait un peu faute de préparation suffisante, s’est finalement avérée anodine, un court passage un peu exposé mais large, peu raide et bien tracé, et la remontée du raide versant nord du pic de Dormillouse, désormais déglacé, se fait facilement et rapidement en crampons à condition de respecter un horaire martinal dans cet ubac qui prend le soleil tôt en matinée de juin. On appréciera ensuite jusqu’au Pic du Rif  une ambiance peu commune sur la calotte glaciaire suspendue : un immense faux-plat face aux lignes de crêtes et à la plaine du Pô noyés dans la brume vers l’est, avant une descente presque parfaite sur une neige lisse et soyeuse en cours de dégel, jusqu’au lac de l’Eychauda qui commence à sourdre dans des teintes bleutées de sa couverture hivernale. La suite se passera dans les névés puis les ravines de la Coste du Laou (plutô viser le sentier d’été bien tracé que ces raides pentes d’éboulis et de pelouse alpine) avant un vallon de Chambran magnifié par son tapis de fleurs, belle ambiance printanière pour clôturer cette saison de ski de randonnée, un grand cru par la permanence inhabituelle de bonnes conditions, qui s’achève donc début juin et qui aurait pu commencer fin octobre si l’automne n’avait pas été dévolu aux voyages !

J1 : c'est le printemps, les mélèzes et les skieurs sont court-vêtus

J1 : c'est le printemps, les mélèzes et les skieurs sont court-vêtus

J1 : les méandres du torrent de Saint-Pierre

J1 : les méandres du torrent de Saint-Pierre

J1 : sous les cornes de Clouzis

J1 : sous les cornes de Clouzis

J1 : crépuscule sur le Coup de Sabre et les Ailefroide

J1 : crépuscule sur le Coup de Sabre et les Ailefroide

J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier
J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier
J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier
J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier

J2 : aube sur le glacier Jean Gauthier

J2 : sur la vire du col de Monêtier

J2 : sur la vire du col de Monêtier

J2 : descente versant est du col du Monêtier
J2 : descente versant est du col du Monêtier

J2 : descente versant est du col du Monêtier

J2 :  remontée en crampons face nord du pic de Dormillouse
J2 :  remontée en crampons face nord du pic de Dormillouse
J2 :  remontée en crampons face nord du pic de Dormillouse

J2 : remontée en crampons face nord du pic de Dormillouse

J2 : vue sur le glacier des Violettes depuis le col de Séguret Foran

J2 : vue sur le glacier des Violettes depuis le col de Séguret Foran

J2 : panorama du sommet du Pic du Rif, du Pelvoux à la Meije
J2 : panorama du sommet du Pic du Rif, du Pelvoux à la Meije
J2 : panorama du sommet du Pic du Rif, du Pelvoux à la Meije

J2 : panorama du sommet du Pic du Rif, du Pelvoux à la Meije

J2 : au Seuil du Rif

J2 : au Seuil du Rif

J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran
J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran
J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran
J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran
J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran

J2 : moquette sur le glacier de Séguret Foran

J2 : avalanches passées ou à venir sur les dalles moutonnées en bas du glacier de Séguret Foran
J2 : avalanches passées ou à venir sur les dalles moutonnées en bas du glacier de Séguret Foran

J2 : avalanches passées ou à venir sur les dalles moutonnées en bas du glacier de Séguret Foran

J2 ; au lac de l'Eychauda
J2 ; au lac de l'Eychauda
J2 ; au lac de l'Eychauda
J2 ; au lac de l'Eychauda

J2 ; au lac de l'Eychauda

J2 : derniers névés sous le Rocher du Piéron

J2 : derniers névés sous le Rocher du Piéron

J2 : dans le vallon de Chambran
J2 : dans le vallon de Chambran
J2 : dans le vallon de Chambran
J2 : dans le vallon de Chambran

J2 : dans le vallon de Chambran

12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 18:02

Le 12 mai 2019
Itinéraire : Pont de la Cascade – pas de la Grand Barre – lac du Trou de l’Aigle – combe du Pelat – Mont Pelat en aller-retour (avec un petit bonus à la descente sous le lac du Trou de l’Aigle)
Sommet : 3050 m
Dénivelée : 1300 m (2050-2800-2650-3050-2550-2800-2050) 
Difficulté : 3.1


Virée de 2 jours en Haute-Ubaye, au départ des cols récemment dégagés et ouverts qui permettent de partir skis aux pieds de la voiture. On fera vite demi-tour le samedi sur la route du col de la Bonette, sous les averses orageuses et sur une neige pourrie par l’absence de regel nocturne, mais se rattrapera dimanche au départ de la route du col de la Cayolle. Les pentes du Mont Pelat nous offriront une excellente neige de printemps, restant ferme mais soyeuse jusque tard dans l’après-midi, le tout sous un soleil haut dans le ciel mais bas dans les températures. Du grand ski de printemps donc, où l’on évolue entre crocus du bas et corniches du haut, et dans les beaux paysages de montagne du Haut-Verdon, grands lacs encore gelés, méandres de torrent (appelé « Serpentine » !), combes dominées de falaises… où s’ébattent skieurs ou lagopèdes (2 encore blancs croisés ce jour).

au départ, dans le mélézin déformé par la reptation du manteau

au départ, dans le mélézin déformé par la reptation du manteau

dans la montée au Pas de la Grand Barre
dans la montée au Pas de la Grand Barre
dans la montée au Pas de la Grand Barre
dans la montée au Pas de la Grand Barre

dans la montée au Pas de la Grand Barre

dans la combe du Pelat, au-dessus du lac d'Allos
dans la combe du Pelat, au-dessus du lac d'Allos

dans la combe du Pelat, au-dessus du lac d'Allos

vue du sommet du Pelat vers le Mercantour et l'Argentera

vue du sommet du Pelat vers le Mercantour et l'Argentera

descente de la combe du Pelat
descente de la combe du Pelat

descente de la combe du Pelat

vue vers le replat du ravin de Méouille

vue vers le replat du ravin de Méouille

sur la moquette, sous la Grand Barre
sur la moquette, sous la Grand Barre
sur la moquette, sous la Grand Barre
sur la moquette, sous la Grand Barre

sur la moquette, sous la Grand Barre

la veille, sous les averses orageuses du col de la Bonette, et le matin même, le clocher de l'église de Barcelonnette, reconstruite en style roman
la veille, sous les averses orageuses du col de la Bonette, et le matin même, le clocher de l'église de Barcelonnette, reconstruite en style roman

la veille, sous les averses orageuses du col de la Bonette, et le matin même, le clocher de l'église de Barcelonnette, reconstruite en style roman

28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 20:58

Le 28 avril 2019

Itinéraire : le Bourget -Turge de Peyron - fond du cirque nord de la cîme de la Charvie- couloir nord-ouest de la cîme de la Charvie en aller-retour - le Bourget 
Sommet : 2750 m
Dénivelée : 1200 m (1850-2750-2400-2700-1850)
Difficulté : 4.2 dans le couloir  nord-ouest, 100 mètres à 45° étroits


En cette fin janvril, après avoir renoncé au pic de Rochebrune à cause d'une piste d'accès encore enneigée et du fort vent au-dessus du col des Portes (volutes de neige visibles du bas), découverte du beau et sauvage cirque nord de la cîme de la Charvie, riche en couloirs. On enchaînera le versant est du Turge de Peyron, en bonne poudreuse un peu lourde puis un couloir improvisé menant à une brèche sur l'arête nord-est, à l'ouest du point coté 2719. Magnifique ambiance dans ce couloir plâtré de fraîche, raide et encaissé, dominé par des gendarmes de calcaire, mais la croûte se fera de moins en moins portante plus bas, bien loin de la grosse poudreuse dont on aura profité la veille face nord de Costa Rouenda... Avec cette neige encore insuffisamment transformée en toutes orientations et altitudes, on a aura donc beaucoup cassé la croûte, malheureusement pas que pour le pique-nique ! A noter que de nombreuses et grosses plaques sont parties récemment dans la face nord de la cîme de la Charvie ; il ne fallait pas bon être en montagne durant l'épisode de pluie jusqu'à 2400 m du mercredi…

stalactites de torrent

stalactites de torrent

dans le mélézin
dans le mélézin
dans le mélézin

dans le mélézin

honni soit qui mal y pense

honni soit qui mal y pense

janvril, fistuleuses de glace
janvril, fistuleuses de glace

janvril, fistuleuses de glace

on ne cassera pas la croûte ici (mais plus tard, surtout à la descente...)
on ne cassera pas la croûte ici (mais plus tard, surtout à la descente...)

on ne cassera pas la croûte ici (mais plus tard, surtout à la descente...)

dans la poudreuse (un peu) lourde mais (assez) bonne
dans la poudreuse (un peu) lourde mais (assez) bonne
dans la poudreuse (un peu) lourde mais (assez) bonne

dans la poudreuse (un peu) lourde mais (assez) bonne

vue d'en face sur les Z et les sinus

vue d'en face sur les Z et les sinus

dans le couloir nord-ouest, gros brassage à la montée
dans le couloir nord-ouest, gros brassage à la montée
dans le couloir nord-ouest, gros brassage à la montée
dans le couloir nord-ouest, gros brassage à la montée

dans le couloir nord-ouest, gros brassage à la montée

sous la brèche sommitale

sous la brèche sommitale

cela n'est pas aussi bon à descendre que ça en a l'air

cela n'est pas aussi bon à descendre que ça en a l'air

rare passage en moquette au-dessus du Bois du Bourget

rare passage en moquette au-dessus du Bois du Bourget

28 avril 2019 7 28 /04 /avril /2019 20:56

Le 17 avril 2019

Itinéraire : Costa Rouenda au départ de la station des Orres, montée par l’arête est, descente par la face nord
Sommet : 2750 m
Dénivelée : 1100 m
Difficulté : 3.3


Sur la route du Briançonnais arrêt dans l’Embrunais au-dessus des Orres. On skiera la large et longue face nord de Costa Rouenda bien visible de la vallée de la Durance, un pan incliné ouvent en neige poudreuse. Avec les chutes de neige des jours précédents et le froid bien installé la journée ne dérogera pas à la règle, avec donc une grosse épaisseur de fraîche (jusqu’à 60 cm), qui s’alourdit un peu sous 2300 m. Le bas du vallon de Muretier puis le mélézin seront skiés dans une neige plus printanière, qui plus est au cœur de l’après-midi, mais restant portante jusqu’au déchaussage à 1800 mètres, devant les stigmates de la très grosse avalanche partie versant est de la crête de la Mazelière. Une belle neige donc en cette fin de mois d’avril hivernale, même si l’arrivée dans les prairies parsemées de crocus rappellera in fine le calendrier !

la face nord au départ

la face nord au départ

dans le vallon de l'Eissalete puis sur l'arête est, avant de surprendre un lagopède
dans le vallon de l'Eissalete puis sur l'arête est, avant de surprendre un lagopède

dans le vallon de l'Eissalete puis sur l'arête est, avant de surprendre un lagopède

descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !
descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !
descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !
descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !
descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !
descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !

descente dans 20 à 50 cm de poudreuse !

plus bas le printemps
plus bas le printemps
plus bas le printemps

plus bas le printemps

31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 21:03

Les 30 et 31 mars 2019

Itinéraire :

J1 : Rif du Sap - refuge du Clot - cabane de Surette - refuge de Vallonpierre

J2 : refuge de Vallonpierre - Montagnon-arête ouest du Montagnon - Val Haut - Vallon Long - crête des Pales - la Parière - cabane du Pré de l'Ours - Rif du Sap

Sommet : 2900 m

Dénivelée : J1 : 850 m (1400-2250)

J2 : 1200 m (2250-2900-2350-2800-1300-1400)

Difficulkté : 4.2 expo 3, des passages en arête aérienne et exposée sur la crête ouest du Montagnon et en traversée raide et exposée versant nord-ouest de l'Aiguille de Morges

Première virée avec nuit en refuge non gardé de la saison 2019, la météo outrageusement ensoleillée et sèche de ce mois de mars et la nivologie stable invitant maintenant à aller poser les spatules dans le haut massif des Ecrins, plus précisément dans la vallée du Valgaudemar, haut-lieu du grand Oisans sauvage. De chaque côté de ce cette vallée profonde et encaissée des itinéraires passent à skis entre les ravins de gneiss vers les hauts-sommets, et vu l’enneigement faible à inexistant des adrets en cette fin mars on choisit la rive gauche de la Séveraisse et le refuge de Vallonpierre, qui offre un beau local d’hiver comme souvent dans la vallée. On s’oriente vers l’aiguille de Morges, monolithe de gneiss qui domine le fond de vallée de près de 2000 mètres de ravins et d’alpages suspendus, et qui peut se parcourir en boucle avec une très belle descente finale raide et plongeante sur le Valgaudemar. 
Mis à part 2 groupes de skieurs rencontrés au refuge de Vallonpierre, en partance vers le pic Jocelme et la brèche en V du Sirac, on ne croisera personne sur cet itinéraire peu connu et délicat comme souvent dans le coin, juste un aigle royal qui se pose près de nous au sommet du Montagnon, des chamois sous X et même pour certains quelques tétras ! On aura donc tout loisir d’observer la faune… et les paysages des Ecrins sur ces belvédères posés face au collier de sommets de la rive droite de la Séveraisse, tout en restant attentif à ce sur quoi on pose nos skis ! 
Après un hiver historiquement sec et chaud comme le réchauffement climatique nous  y a habitués, l’enneigement des Alpes du sud se situe à un niveau très faible, plutôt caractéristique des fins de printemps. Les adrets notamment sont verts, ou plutôt encore marrons, jusqu’à près de 2500 mètres par endroits, et le peu de neige qui y subsiste ressemble à des pénitents, de lames étroite de neige ciselées par la sublimation après des semaines de sécheresse. C’est beau pour les yeux, moins bon pour les spatules qu’on pose donc précautionneusement sur ces rasoirs de neige qui entravent le ski ! En ubac la neige s’avère heureusement moins sculptée, mais pas si facile car des croûtes glacées y jouxtent de la vieille poudreuse tassée ou de la neige de printemps plus ou moins dégelée, agilité donc de rigueur pour ces changements brusques de neige… et sang-froid pour la traversée du versant nord-ouest de l’aiguille de Morges depuis la crête des Pales, sur des pentes raides et exposées au-dessus de ravins de schistes. Si cette traversée inaugurale de la grande descente finale en face nord se fera crispés le piolet à la main (ou en crampons), la suite (mais pas la fin !) des 1500 mètres de descente sera beaucoup plus plaisante, souvent en moquette ou vieille poudre, dans une magnifique ambiance sur des pentes convexes perchées au-dessus de la Séveraisse et face aux Rouies ou à l’Olan, une impression de pente et de vide qu’on ne ressent pas si souvent en ski. La fin dans les vernes, à travers arbustes et ravins d’avalanche remplis de boules gelées, et sur un enneigement devenant famélique, sera bien délicate mais nous permettra de rejoindre le fond de vallée à 1300 m sans déchausser. Ces parties scabreuses, ainsi que le passage esthétique mais aérien sur les schistes de l’étroite arête ouest du Montagnon, confirmeront que cette belle course n’est pas à mettre sous toutes les spatules !

J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac
J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac
J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac

J1 : dans l'approche, sous la face nord du Sirac

J1 : vers les Vernets, devant les Rouies
J1 : vers les Vernets, devant les Rouies

J1 : vers les Vernets, devant les Rouies

J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs
J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs

J1 : arrivée au refuge de Vallonpierre et dernières lueurs

J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon
J2 : dans la face ouest du Montagnon

J2 : dans la face ouest du Montagnon

J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents
J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents

J2 : sur l'arête ouest du Montagnon et sa corniche sublimée en pénitents

J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes
J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes

J2 : descente du Val Haut, entre pénitents, Sirac et ravins de schistes

J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents
J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents

J2 : remontée du Vallon Long, sous l'aiguille de Morges et sur les pénitents

J2 : panorama vers la basse vallée du Valgaudemar

J2 : panorama vers la basse vallée du Valgaudemar

J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712
J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712

J2 : dans la délicate traversée de la pente nord-ouest, vers le point coté 2712

J2 : vue vers la Draye Longue (skiée en 2014) et le pic de Disdier

J2 : vue vers la Draye Longue (skiée en 2014) et le pic de Disdier

J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière
J2 : dans la très belle descente de la Parière

J2 : dans la très belle descente de la Parière

J2 : arrivée au hameau du Rif du Sap

J2 : arrivée au hameau du Rif du Sap

17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 21:54

Le 17 mars 2019

Pic Traversier, depuis le pont de Lariane en aller-retour

Sommet : 2900 m

Dénivelée : 900 m

Difficulté : 3.1

Comme un an plus tôt sur le Chauvet, séance de ski de randonnée avec enfant sur le dos dans le Queyras, pour le Pic Traversier au-dessus du Pont de Lariane, un itinéraire court, sûr en termes nivologiques et peu raide bien adapté à la charge (importante et mal équilibrée !) du jour ! On profitera comme souvent en ce mois  de mars de bonnes conditions de ski, avec de la poudreuse sur la portion haute et transformée plus  bas, nonobstant la neige pourrie en profondeur l’après-midi des 100 mètres terminaux. Si la qualité est là, la quantité l’est beaucoup moins, avec en cette mi-mars un enneigement plutôt d’une digne d’une fin avril et des adrets déneigés jusqu’à plus de 2500 mètres ! Faute de matière première, la saison de ski de randonnée risque de s’achever prématurément dans les massifs les plus méridionaux, en cet hiver 2019 qui bat des records de sécheresse et titille ceux de chaleur dans le sud-est de la France.

à la montée, sur une classique fréquentée
à la montée, sur une classique fréquentée

à la montée, sur une classique fréquentée

vues du sommet du Pic Traversier, vers la Taillante, les Toillies et l'observatoire du pic de Château Renard
vues du sommet du Pic Traversier, vers la Taillante, les Toillies et l'observatoire du pic de Château Renard
vues du sommet du Pic Traversier, vers la Taillante, les Toillies et l'observatoire du pic de Château Renard

vues du sommet du Pic Traversier, vers la Taillante, les Toillies et l'observatoire du pic de Château Renard

à la descente, le skieur à 2 têtes !
à la descente, le skieur à 2 têtes !

à la descente, le skieur à 2 têtes !

17 mars 2019 7 17 /03 /mars /2019 21:51

Le 16 mars 2019

Entre 2 descentes d’initiation, courte séance de ski de randonnée vers le belvédère de l’Homme de Pierre au départ de la station de Risoul, une montée sèche de 400 mètres… bien trasnspirante vu la chaleur de la journée, mais avec une fine couche de neige restée poudreuse en ubac au-dessus de 2000 m !

sur la crête entre le belvédère de l’Homme de Pierre et le pic du Clocher
sur la crête entre le belvédère de l’Homme de Pierre et le pic du Clocher

sur la crête entre le belvédère de l’Homme de Pierre et le pic du Clocher

poudreuse sous la crête

poudreuse sous la crête

24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:52

Le 24 février 2019

Col de Prentiq au départ des Préaux par le col de l’Esparcelet

Sommet : 2500 m

Dénivelée : 1250 m

Difficulté : 3.1

Demi-journée de ski de randonnée au-dessus de Saint-Firmin, sur les pentes du Grun de Saint-Maurice, l’un des sommets intimidants qui dominent l’entrée de la vallée du Valgaudemar de près de 2000 mètres. Une combe ouest invisible depuis la vallée permet en fait d’accéder au col de Prentiq et aux pentes sommitales suspendues, auxquelles on renonçera finalement ce jour vu l’horaire tardif et leur exposition. Quoi qu’il en soit ce sera une belle découverte que cette combe sauvage sans personne ce jour, juste une petite poignée de traces après de 2 semaines de grand bô, et un choix cornélien entre moquette de 13h sur les contrepentes sud et poudreuse sur les contrepentes nord, avant un court passage technique en forêt dense, malheureusement plus typée Alpes du Nord que mélézin du Queyras ! 

en haut de la forêt

en haut de la forêt

jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest
jeux d'ombres dans la combe ouest

jeux d'ombres dans la combe ouest

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy
au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

au col de Prentiq et au-dessus, face au Dévoluy

à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids
à la descente, encore en poudreuse en versants froids

à la descente, encore en poudreuse en versants froids

24 février 2019 7 24 /02 /février /2019 21:45

Le 23 février 2019

Sommet : 2000 m

Dénivelée : 500 m

Difficulté : 1.3

Même si le coeur est lourd ce jour, soleil impérial et chaleur printanière sur la montagne de Céüse, dont le point culminant à 2000 m sera atteint au départ de la station de ski, fermée depuis cet hiver. On remonte le grand pan incliné du versant nord jusqu’au sommet… des marseillais, puis rejoint facilement le sommet entre téléskis abandonnés et les quelques pins qui parsèment la montagne. Le sommet offre une vue panoramique à 360° sur une grande partie des Alpes du Sud, et, contre toute attente à plus de 15h, une descente certes courte mais sur de la neige de printemps encore à point ! Voilà un sommet aperçu des dizaines de fois sur la route des Ecrins, enfin gravi, restera à y retourner pour y grimper sur un calcaire semble-t-il exceptionnel !

sous le sommet des Marseillais
sous le sommet des Marseillais

sous le sommet des Marseillais

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest
au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

au sommet, Ecrins au nord-est et Ventoux au sud-ouest

crépuscule depuis la station de Laye
crépuscule depuis la station de Laye

crépuscule depuis la station de Laye

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