Le 26 août 2012

Second parcours du canyon de Barbaira, connu pour la beauté de ses vasques d'eau saphir dans laquelle plongent à pic parois de mousse et de fougères. Suite à une erreur d'itinéraire dans la marche d'approche, on entame le canyon par le parcours de la partie amont, moins continue et encaissée que l'aval, mais aussi infiniment moins parcourue que cette dernière. Vu les 2 h supplémentaires requis par l'approche et la descente du canyon amont, on n'échappera pas à l'affluence de la partie aval, en pleine heure de pointe, mais la descente tranquille des larges vasques translucides de la partie amont complète bien les nombreux sauts de la partie aval (jusqu'à 12 m de hauteur) !  

le ravissant village médiéval de Dolce Acqua, quelques kilomètres en aval du canyon

on est bien en Italie, entre façades colorées et églises baroques

le pont romain qui marque l'entrée de la partie amont du canyon

dans l'une des premières vasques, avant de sonder...

...sondage positif, photo de Lucie

dans l'un des rares rappels de la partie amont, photo de Lucie

des vasques parfaitement translucides

sous un autre pont, vue de l'amont

vue de l'aval

des vasques bien tentantes, photo de Lucie...

bientôt la fin de la partie amont

à l'approche du pont qui marque le début de la partie aval

des vasques moins claires, vu la fréquentation très importante...

...mais toujours de belles couleurs...

dans de très grandes vasques encaissées

dans l'une des plus belles vasques aval, avant d'y sauter

l'encaissement continue...

...entrecoupé de quelques ressauts

une ambiance tropicale sous la végétation qui tombe des parois

et les gouttelettes

vue vers l'amont

avant l'un des derniers sauts

le dernier toboggan

Le 23 août 2012

Soirée d'escalade au crêt Saint-Michel, sur la classique (patinée) du grand dièdre jaune déjà parcourue en décembre 2009... Cette fois-ci les doigts ne sont pas engourdis , mais plutôt poisseux de transpiration, et on perd en adhérence ce qu'on gagne en confort thermique. Jolie voie, surtout sa dernière longueur dans un dièdre d'anthologie malheureusement presque lustré par endroits.

 4 longueurs, équipé, 5b/4c/5b/5c à mon sens

à la fin des 45 m de la première longueur

au relais de L2

crépuscule au-dessus des crêtes de Morgiou

la grande Candelle sous les nuages

en bas du dièdre final

presque à la sortie...

Le 15 août 2012

Séance de deep water soloing (traversée bord de mer au-dessus de l'eau et donc sans assurance) dans les falaises soubeyrannes au nord de la calanque de Figuerolles, pour profiter d'une Méditerranée chaude actuellement, mais malheureusement assez agitée par vent de sud, ce qui nous vaudra quelques frayeurs en brasse. On ne croisera d'ailleurs pas d'autres grimpeurs, mais uniquement des cordées en canyon sec qui profitent des rappels et tyroliennes de ces magnifiques falaises de conglomérat.

près de la tyrolienne du trou de Jeannette, photo de Lucie

en traversée sur galets sablonneux, photo de Lucie

juste après sur une section plus facile, photo de Lucie

sur le grès incrusté de galets

au-dessus de la mer agitée, on s'accroche encore plus fort aux prises

juste avant les tablettes, la traversée s'arrêtera là vu le ressac important sous les surplombs

au retour, photo de Lucie

Du 6 au 11 août 2012

Après 10 jours passés dans le nord-est des Célèbes, cap à l'est vers la Papouasie et l'archipel des Raja Ampat au large de Sorong, îles "redécouvertes" il y a quelques années par une expédition National Geographic et réputé offrir la plus grande biodiversité marine au monde, tant pour la flore que pour la faune. L'UNESCO devrait d'ailleurs bientôt inscrire ces îles sur la liste du patrimoine mondial.

Absentes des cartes et guides touristiques jusque peu, ces îles commencent à voir des resorts et homestays s'y ouvrir. Même si l'on est encore loin de l'afflux des côtes thaïlandaises ou de Bunaken par exemple, et si le gouvernement indonésien s'efforce de limiter et contrôler le développement touristique, celui-ci commence à inscrire ses stigmates sur ces paysages encore idylliques, et les fonds coralliens de faible profondeur des sites de plongée les plus réputés ont été ravagés en quelques années par les ancres et autres palmes. Le concept de plongée durable est-il viable ?

Peu de sites sont en tout cas en mesure d'offrir lors d'une simple balade en masque et tuba, raies manta, requins, tortues ou murènes, sans compter l'habituelle piétaille muticolore des récifs tropicaux, le tout servi sur un plateau extraordinairement riche et varié de corail mou, dur et d'éponges.

La quasi-totalité des photos, terrestres ou marines, ont d'ailleurs été prises dans un rayon de 200 m autour de notre homestay situé au bord de la plage nord de Mansuar, en apnée et à des profondeurs souvent inférieures à 5 m.

les îles vues peu avant l'arrivée en avion à Sorong, les atolls coralliens côtoient des îles karstiques. Les Raja Ampat figurent parmi les rares endroits de la planète où se retrouvent les 3 types de récifs coralliens (frangeant, barrière et atoll)

idem, la végétation s'avère en tout cas luxuriante partout

l'île (la plus développée sur le plan touristique) de Mansuar au premier plan, la mangrove de l'île de Gam au second plan derrière les récifs semi-immergés

la partie orientale de l'île de Mansuar au premier plan (les homestays et resorts se trouvant sur la côte nord), et l'îlot de de Kri à droite

les villages de pêcheurs sur pilotis proches de la ville de Sorong, sur la côte occidentale de la Papouasie

paysage des Raja Ampat, jungle tropicale se noyant dans les plages de sable blanc corallien 

de nombreux perroquets au-dessus de la plage, rouges ou ...

verts, photo de Lucie

lumières du soir sur la plage

idem

crépuscule au-dessus de l'île de Gam

un peu plus tard

le crabe de cocotier, le plus grand arthropode (insectes, arachnides, crustacés) terrestre (jusqu'à 40 cm et 4 kg), principalement nocturne

en pleine ascension (le crabe de cocotier se nourrissant principalement de noix de coco parfois cueillis en haut de l'arbre)

un oiseau perché au somme d'une souche

vue sur le récif frangeant

une araignée d'environ 10 à 15 cm de diamètre

courlis sur la plage

corail, anémone et poisson-clown

baliste en train de brouter, photo de Lucie

poisson chirurgien, photo de Lucie

banc de poissons perroquets à bosse, plus de 1 m chacun dans une eau guère plus profonde, photo de Lucie

jeux de couleurs dans les coraux

raie Manta juvénile au bien-nommé "Manta Point", aux eaux troubles saturées de plancton

la raie nous tourne autour, photo de Lucie

idem, photo de Lucie

avant de plonger

des eaux riches en planctons parcourues de bancs de milliers de poissons

coraux en pleine croissance sur l'un des piliers de la jetée du village d'Arborek

poisson porc-épic près de la jetée d'Arborek

gorgones sous la jetée

idem

corail et éponges

idem, sur l'un des piliers

débauche de couleurs et de formes sur les piliers

vue d'ensemble des bénitiers géants (jusqu'à 2 m), photo de Lucie

vue de détail d'un des bénitiers géants

idem

idem, des motifs psychédéliques autour du système de filtration dans le bénitier

on ne se lasse pas de ces piliers parasités par toutes formes de coraux

anémone et poissons-clowns

poisson pipe, de la famille des hippocampes

poissons-clowns (mal) dissimulés dans les anémones

vue depuis l'île d'Arborek vers celle de Mansuar

gobie

sur l'un des piliers de la jetée proche du homestay

poisson porc-épic

poisson globe

poisson chauve-souris (teira)  

détail des coraux

poisson globe

poissons trompette

un des bancs sous la jetée

banc de poissons chauve-souris

bénitier géant devant les coraux

requin pointe noire près du rivage

tortue près du rivage, photo de Lucie

le kaléidoscope des récifs frangeants

crevette dans son trou

poulpe dans son trou

le serpent marin tricot rayé, vue depuis le bord émergé de la plage

le venin est extrêmement puissant mais l'animal craintif

Les 31 juillet et 1er août 2012

Apres la découverte de la riche vie marine des Célèbes du nord-est, c'est dans la jungle littorale que nous partirons en chasse photographique, dans le parc national de Tangkoko proche de Manado, connu en particulier pour abriter de nombreux tarsiers, petits primates arboricoles qui subistent encore par poches en Asie du sud-est.

Ici, tout comme sur l'île de Bunaken, les animaux dénichés d'un regard expert par notre guide local, défileront, que ce soit dans les figuiers étrangleurs, sur les palmiers ou au-dessus des flamboyants.

le tarsier et ses grands yeux exorbités qui lui servent à attraper les insectes au vol

un minuscule primate (15 cm sans la queue)

un pigeon à la belle livrée

dans les figuiers étrangleurs qui ont fini par faire disparaître leur hôte

idem, cherchez la touriste !

parasites sur un tronc

vue de détail du tarsier, une indéniable allure de Gremlins (nous nous dépêcherons de rentrer avant minuit)

avec le flash

photo de Lucie

le couscous, marsupial arboricole d'Asie du sud-est difficile à observer, d'où la piètre qualité de la photo...

le calao bicorne, et son profil caractéristique

la femelle qui garde ses oeufs dans le creux d'arbre réclame son repas

le mâle au nourrissage...

par régurgitation de fruits (une maîtrise parfaite de l'exercice, pas un fruit lâché à plus de 20 m du sol), photo de Lucie

juste après, photo de Lucie

encore un peu plus tard

une taille proche de 1m50 et un vol très bruyant

le dragon volant, lézard arboricole pouvant planer sur une bonne dizaine de mètres en déployant ses "ailes", en configuration terrestre

en configuration décollage, ses ailes déployées, photo de Lucie

les tarsiers sur leur branche

idem, 3 primates à trouver sur la photo

les macaques à crête, endémiques aux Célèbes du nord et en voie d'extinction 

repos à l'ombre de la jungle

un macaque noir en pleine dégustation de noix de coco

les barques flottantes de pêcheurs sur la plage de Batuputi