20 août 2016
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Le 20 août 2016
Voie « la belle aventure », 4 longueurs, équipé, 6a max
5b/6a/5c/5c
Après la course d’alpinisme de la veille et vu la météo menaçante de la journée on décide de fuir la perturbation qui atteint les Alpes et de s’orienter vers une courte grande voie sur le chemin du retour. On grimpera sur la montagne de la « Pierre Impie » au-dessus du village de Ribiers, près de Sisteron, 4 longueurs en 5 sup d’une escalade atypique sur un rocher exceptionnel tout en plissements et grandes dalles lisses. On progresse dès la fin de la première longueur dans une longue faille rectiligne encadrée de dalles verticales parfaitement lisses, et dans un style particulier fait principalement de… ramonage, le dos contre une dalle et les jambes tendues posées sur l’autre en face !
vue sur les strates de la Pierre Impie
la géologie particulière du lieu...
dans L3, ramonage de rigueur...
à la descente dans le fin pierrier, idéal pour la ramasse...
la flore et la faune du lieu
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20 août 2016
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Le 18 août 2016
l'écroulement de Baliverna,8 longueurs, équipé, 6b+ max (arrêt à l'avant-dernière longueur, et une longueur de Derborance gravie par erreur en L4)
5c/6b/marche/6a/5c/6a/6b+/6a/6a+
Journée d’escalade sur la voie « l’écroulement de la baliverna » à Ailefroide, une petite dizaine de longueurs dans le petit 6 plus variée que l’ordinaire des voies sur le granite d’Ailefroide. On trouvera dans ces 200 mètres de falaise de la dalle en adhérence bien sûr, mais aussi des passages en dièdre, fissure et (petit) dévers, sur le beau rocher gris compact et souvent couché qui caractérise le secteur. Les cotations s’avèrent généreuses tout du long, spécialement pour la très belle longueur en 6b+, soutenue mais jamais très difficile, et le rocher excellent du bas en haut, nonobstant l’inquiétude, que j’espère non légitime, qui saisit le grimpeur à la vue de l’écaille de la Baliverna, presque détachée de la paroi sur plus de 10 mètres de hauteur et sur fil de laquelle il s’agit de tirer ! Quoi qu’il en soit, de la belle escalade tout du long, souvent fine et à placements, dans un cadre de fond de vallée certes, mais avec le plaisir pour un grimpeur de calcaire de passer du 6b sans se martyriser les doigts sur des gouttes d’eau abrasives ou les biceps sur des dévers prononcés !
sur la fameuse écaille de L7
dans les rappels de descente
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20 août 2016
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Le 17 août 2016
La Martine, 4 longueurs, équipé, 6b max
5b/4c/6a+/6b
Matinée d’escalade sur la falaise du Ponteil ,située au-dessus de la vallée de la Durance sur le flanc sud-est de la tête de Gaulent, un secteur découvert à cette occasion et composé d’un beau et atypique calcaire orangé. La voie classique de « la Martine » remonte une proue suspendue sur la portion droite de la falaise, et offre de superbes deuxième et troisième longueur en traversée aérienne face aux sommets du Briançonnais, sur un rocher exceptionnel à base de gouttes d’eau calanquesques en L2 et de strates striant horizontalement un mur compact en L3. De la belle grimpe variée en dalle, traversée, fissure et (petit) dévers dans un beau cadre, et un point de vue photogénique s’il en est sur L3, pour l’assureur positionné au relais haut de sortie de L2 !
dans L2, magnifique longueur en 4
sortie de L4, après un pas bien malcommode en son premier tiers
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24 juillet 2016
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Le 24 juillet 2016
Jaune, puis les 3 oeufs de la mouette inquiète, sortie par rêve de pierre, 7 longueurs, équipé, 6b max
6a+ puis à mon sens 6a/5c+/5c+/5c/6b/6a
Journée d’escalade à Castelvieil au départ de la route du col de la Gineste, le col de la Gardiole étant comme chaque été fermé au trafic routier. On choisit donc de réaliser l’approche en vélo, bien nous en a pris avec une métamorphose de la longue et trop connue approche pédestre par le fond du vallon d’En Vau en une session de VTT panoramique et roulant face à la mer… Un tour de clé donné sur le cadenas et nous voilà pour une approche également inédite du plateau suspendu de Castelvieil : on remplace la cheminée classique patinée et malcommode d’accès par la très belle longueur de « jaune », un 5c aux allures de 6a++, de la belle escalade sur un éperon compact situé sur la crête de Castelvieil, à cheval entre les calanques d’En Vau et de l’Oule, seulement strié d’une fissure oblique rendant les 15 mètres de grimpe aussi bien physique que technique… Une fois sur le plateau, les 3 rappels classiques mènent rapidement au pied de la voie récemment équipée « les 3 œufs de la mouette inquiète », (encore) 3 belles longueurs situées juste à droite de la voie « rêve de pierre ». On alterne dans un niveau homogène dans le 5sup dalle et cheminée pour rejoindre la vire Ramond et les 3 dernières longueurs de la bien-nommée « rêve de pierre », sur un caillou qui tend vers le fantasme des grimpeurs des calanques : du calcaire blanc souvent très compact, suspendu 100 mètres au-dessus du bleu intense de la calanque, et parfois ciselé en gouttes d’eau et en taffonis, juste assez pour laisser l’escalade dans des cotations proches du 6a, à l’exception de quelques mètres très bien protégés à la fin de L5. Au final une très jolie combinaison donc, servie par des températures finalement agréables, que ce soit à l’ombre de « jaune » ou des « 3 œufs de la mouette inquiète », ou au soleil bien ventilé de "rêve de pierre".
durant la montée du col de la Gineste
vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque
dans la fissure de "jaune"
dans les rappels de "bleu"
L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L2 en cheminée presque fermée
L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
au retour sur le plateau d'En Vau, face à l'orage qui gronde sur Cassis
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7 juillet 2016
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Le 6 juillet 2016
Voie "ANPE", 2 longueurs, équipé, 5c/6a
Soirée d'escalade sur la face est de l'aiguille de Sugiton, bien à l'abri du mistral de la journée, mais aussi du soleil qui commence à rendre les mains des grimpeurs bien moites. La voie "ANPE" ne laisse pas la gomme des chaussons inactive sur sa première moitié en dalle fine, avec notamment un pas bloc au départ de L2 qui mérite bien son 6a. La suite présente une très belle fissure à Dülfer -soutenue et sans doute obligatoire- puis un dièdre plus facile avant de déboucher sur l'arête sommitale plein vent et plein soleil. Le retour par l'arête facile mais parfois fine et le rappel de descente donnent une (petite) ambiance montagne à cette jolie voie un peu courte et au rocher parfois usé ; le plaisir est par contre à chaque fois neuf pour la beauté du cadre face à l'enfilade des calanques orientales !
dans L2 et sa fissure à Dülfer
traversée des arêtes dans le sens sud-nord
ambiances et lumières au crépuscule
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1 juillet 2016
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17:52
Le 30 juin 2016
« l’os», 3 longueurs, équipé, 6b max
6a/6b/4c
Soirée d’escalade sur la face ouest du rocher Saint-Michel au-dessus des Goudes, 100 mètres d’une falaise d’aragonite et de calcaire à gouttes d’eau exposée au soleil couchant au-dessus des lames de calcaire blanc et du grand bleu. La voie de l’os propose 2 belles longueurs d’escalade en fissure, raide et souvent soutenue, avec une mention spéciale pour la belle et longue cheminée d’aragonite de la première longueur qui se transforme en une fissure délicate au bas de la seconde longueur.
à la sortie de la belle cheminée de L1
tentative en L3 sur la dalle en 6b de "Diva"
au départ des rappels de la rectiligne
couleurs sur la baie de Marseille
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24 juin 2016
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22:46
Le 24 juin 2016
« Effet papillon », 8 longueurs, équipé, 6c max
6b/6a/6a+/6b+/7b ou A0/6a/6c/6a+
Soirée d’escalade sur les falaises soubeyrannes. Quelques jours après « Ciao Bella », on retourne quelques centaines de mètres plus au sud nous balader en chaussons dans les dévers et le nid d’abeilles de la voie « effet papillon » et ses 8 longueurs qui louvoient entre calcaire, grès et congomérat à la recherche de la ligne la plus aisée. Au final une belle voie comme c’est presque toujours le cas au cap Canaille, et même si l’on y trouve pas l’ampleur et la continuité du secteur Draïoun par exemple, les seconde et septième longueurs entre autres offrent de superbes pas(sages) d’escalade, autant pour le caillou que pour la gestuelle, au cadre magnifié ce jour par les entrées maritimes puis le crépuscule.
les calanques dans les entrées maritimes
au départ et dans la traversée finale de L5
la très belle L7 et son nid alvéolé de départ
dans L8 au soleil couchant
crépuscule sur les calanques et la chaîne de l'étoile
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22 juin 2016
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19:14
Le 21 juin 2016
Voie «Ciao Bella», 5 longueurs, équipé, 6b max
6a/6a/6a/6b/6b
Retour sur cette belle voie classique des falaises soubeyrannes, une roche de Solutré de grès escaladée chaque été pour moi depuis 4 ans ! Après 3 longueurs comprenant de beaux passages de grimpe un peu mais un peu discontinues la falaise se raidit pour les deux superbes longueurs finales, en traversée et mur soutenus dans le 6a+/b sur un magnifique grès compact et coloré, qui rappellent le secteur « ouvreur de bouse » situé quelques centaines de mètres plus au nord.
sur le beau caillou de L1
au départ de L5, coucher de brumes et lever de rose sur les calanques
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19 juin 2016
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17:37
Le 19 juin 2016
Voie « Pepito », 3 longueurs, équipé, 6a+ max
5c/6a+/5c
Parcours de la nouvelle voie « Pepito » sur le secteur occidental de la falaise de l’Oule, quelques semaines après « Pepita » située quelques dizaines de mètres plus à l’est. Difficile effectivement de se lasser de ce secteur reculé des calanques aux falaises colorées et souvent déversantes, du calcaire tout en rondeurs et peu adhérent qui produit souvent une grimpe athlétique « à l’ancienne » en cheminées, fissures et dévers, où renfougnes et oppositions figurent au programme. Les 3 grandes longueurs de Pepito proposent une centaines de mètres d’escalade dans cette gestuelle, homogène dans le 5c/6a nonobstant un pas de 6a+ dans le dièdre à Dülfer de la seconde longueur, avec une belle ambiance gazeuse sur la fin, face aux cordées qui assurent le spectacle dans les bouffigues des croulants ou les toits des futurs croulants. Au final une jolie voie bien équipée, sans doute moins belle que sa voisine « Pepita » plus longue et gazeuse, mais dans un niveau plus accessible pour une reprise dans le 5c/6a…
au pied des rappels, dans le rocher typique de l'Oule
dans L2 et son pas de dièdre
vue de relais sommital de L2, vers la suite et le toit des futurs croulants
dans L3, une cordée vers Castelvieil et dans "pepito" !
vue du sommet de la voie vers une cordée dans les croulants
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27 mai 2016
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22:12
Le 27 mai 2016
Voie du super pilier du puits, 3 longueurs, semi-équipé (pitons fréquents, mais de qualité souvent douteuse...)
5c/6a/6a
Séance d'escalade vespérale sur le pilier sud du Baou Cézanne, sous la crête faîtière de la montagne Sainte-Victoire juste à l'ouest de la croix de Provence. Le super pilier offre 3 longueurs d'une escalade intéresante et soutenue dans le 5c/6a, principalement en fissure (souvent à Dülfer) mais aussi en dalle, sur un très beau calcaire compact. La petite trentaine de pitons à demeure ne fait pas leur qualité, et les monuments historiques d'acier rongé par la rouille qu'on croise ne dispensent pas de compléter l'équipement par quelques coinceurs de facture plus récente ! Attention par contre aux conditions météo dans cet itinéraire très exposé au vent d'est, dont les rafales nous ont presque déséquilibré ce soir-là...
dans l'approche, près du refuge Cézanne
au pied de la voie, dont la première longueur remonte la fissure sur la gauche
dans L2, qui se peut se grimper presqu'exclusivement en Dülfer !
vues du relais sommital de L2, ambiance Sainte-Victoire entre croix et pitons d'acier !
paysages crépusculaires à la descente
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