13 mai 2016
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Le 12 mai 2016
Voie « Pepita », 5 longueurs, équipé, 6b+ max
5c+/5c/6b+/6a/6a (notre ressenti, cotation des ouvreurs/équipeurs 5c/5c/6b/6a/6a)
Parcours d’une nouvelle voie sur la falaise de l’Oule, récemment ouverte et équipée, qui louvoie dans les gargouilles de calcaire blanc et gris entre les voies des « croulants » et des « futurs croulants ». A l’instar de ses voisines, « Pepita » offre 5 longueurs d’une escalade exigeante, athlétique et souvent gazeuse dans les bouffigues caractéristiques de l’Oule, mais avec une protection sur goujons, et donc pas en terrain d’aventure… L’équipement bon et bien pensé, même s’il laisse la plupart des pas obligatoires, permet donc de ne pas avoir à rechercher frénétiquement d’une main le friend à la bonne taille, l’autre main glissant sur une boule de calcaire couronnée de chips, les chaussons battant le vide 100 mètres au-dessus des embruns !
La grimpe en elle-même s’avère très variée, dalleuse et fissureuse ([sic]) en L1 en rocher fragile, puis plus classique pour l’Oule de L2 à L5, avec une succession de cheminées étroites entre lames et boules de calcaire, de niches à relais et de murs raides, avec du rocher blanc bien sculpté en L1 et fin de L5, c’est-à-dire hors du dévers où il s’agit plutôt d’un calcaire blanc et marron tout en rondeurs et souvent chipseux. Une voie à recommander donc, avec un accès commode en 2 rappels par « le pilier du Styx » et qui pourrait bien devenir aussi classique ses voisines et aînées !
tracé (approximatif) de la voie dans la falaise de l'Oule
détail d'une cordée au fil de l'eau de Castelvieil
durant l'approche des rappels, vue vers la falaise de l'Oule et Castelvieil dans la belle transparence d'un lendemain de pluie
dans les rappels du pilier du Styx
après une L1 en dalle et fissure, L2 plus "oulienne" en cheminée et rondeurs
dans L3, départ dur en 6b+ et sortie plus facile en 6a
dans L4, du gaz à gogo dans les dévers
au départ et à la sortie de L5
crépuscule sur la Candelle
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28 avril 2016
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Le 27 avril 2016
Mathusalem, 3 longueurs, équipé, 6a+ max, sortie par la vire supérieure
6a+/6a/5c
Après le VTT la veille et la course à pieds le midi on enfile les chaussons pour une nouvelle sortie vespérale sur les falaises soubeyrannes, vers la voie « Mathusalem » déjà parcourue en 2012. Le haut de la voie ayant été déséquipé en raison… de la fragilité d’un antique genevrier mort côtoyé par l’itinéraire (et qui lui a donné son nom), on sortira par la portion nord de la traversée supérieure, une valeur sûre du Cap Canaille avec son parcours facile mais gazeux sur une longue vire blottie sous les gargouilles de grès.
Après une rencontre impromptue près du sémaphore avec l'un de ses ouvreurs et équipeurs, les 2 rappels d’accès, un peu délicats avec le fort vent du jour, mènent au pied de la première longueur de « Mathusalem », bien délicate sur une dalle lisse en 6a+. La suite offre ce en quoi Canaille excelle : de la grimpe parfois athlétique, souvent ludique, sur un rocher tridimensionnel décoré de nids d’abeille et de concrétions. A noter d’ailleurs la magnifique troisième longueur de Mathusalem et son parcours en spirale (!) avec passage par une grotte puis sur un pilier déversant plein gaz. La vire supérieure permet de prolonger cette excursion géologique, avec ses passages exceptionnels comme le havre de paix ou le bien-nommé pas du gaz.
Dommage que malgré le mistral un voile nuageux tenace n’ait pas permis de mieux profiter des couleurs du couchant dans le ciel et sur le caillou !
dans L2 sur le rocher torturé de Canaille
sur la traversée supérieure, dans le havre de paix puis le pas du gaz, face au crépuscule
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18 avril 2016
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Le 18 avril 2016
6 longueurs, équipé, 6b max
6a+/5b/6a+/6a/6a/6a+ (nouvelle voie, cotations à confirmer)
Une nouvelle voie sur ce secteur magnifique de grès orangé de cap Canaille : 3 belles longueurs bien verticales de dièdre et de mur raide qui s'immiscent entre "ouvreur de bouse" et "bourreur de rousse" sur le rocher "compact" ([sic]) du haut de la falaise font suite à 3 longueurs de traversées introductives un peu décousues et encore fragiles, mais souvent ludiques (mentions spéciales pour la cheminée spéléo de L2 atteinte par une traversée gazeuse et le départ de L3 avec sa grimpe sur... rudistes CQFD fossiles). Une très belle voie donc, du bon équipement sur un beau rocher aux couleurs sublimées par le couchant, et qui n'a pas grand chose à envier à ses aînées et voisines déjà classiques.
dans L2, ludique, des rudistes en guise de prises et des châtières en guise de cheminées
dans L3, plus verticale que les traversées des 2 premières longueurs
au relais sommital de L3...
dans la très belle L4 (qui peut être scindée en 2), qui rejoint un dièdre juste à gauche de "ouvreur de bouse"
dans L5 et son mur de grès
lumières au relais sommital de L5
dans L6, courte mais athlétique et soutenue en 6a
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20 mars 2016
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21:11
Le 20 mars 2016
Le crépuscule des ayatollahs + arête du grand couloir
5a/5c/5a/4a bien équipé pour le crépuscule des ayatollahs
Ensemble de III et de IV pour l’arête du grand couloir, partiellement équipé
Retour sur l'arête du grand couloir de la montagne Sainte-Victoire, avec une approche raccourcie et rendue plus intéressante par l'équipement d'une voie dans son socle : "le crépuscule des ayatollahs", qui dépose à son sommet à l'attaque de l'arête. Au final la voie gagne en ampleur et ne perd pas trop en homogénéité, l'arête relevant finalement plus de la grande voie sportive que du terrain montagne avec ses nombreux spits dont certains récents. Au-delà de l'ambiance sauvage des lieux on retiendra la jolie L2 du crépusucule, en succession de petits dévers sur beau rocher et la très belle avant-dernière longueur de l'arête sur dalle suspendue.
vues depuis l'attaque du "crépuscule des ayatollahs"
dans les dernières longueurs de l'arête du grand couloir
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19 mars 2016
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22:17
Le 19 mars 2016
Voie "le muet qui rit", 4 longueurs, équipé, 6a max
5c+/5c+/5c/6a
Journée d’escalade sur la face ouest de Castelvieil, et retour sur la voie du muet qui rit déjà parcourue en 2012, l’un des rares itinéraires « faciles » du secteur. Après une approche par les rappels de la zize, ambiance pour le premier en fil d’araignée devant les dévers concrétionnés (attention au tirage en rappelant la corde), on atteint la grande vire de départ par une portion de la traversée sans retour agrémentée du ramping. On se remettra de ces émotions dans les 4 longueurs du muet qui rit, avec de beaux passages de grimpe dans le dièdre de L2 ou les petits dévers de L4. Ce n'est clairement pas la plus belle voie de Castelvieil, avec un certain manque d'ambiance du à la vire médiane, mais tout de même un joli itinéraire introductif à cette falaise exceptionnelle par son isolement et son rocher.
les calanques vues depuis Castelvieil
dans les rappels de la zize
approche par la traversée sans retour, son ramping et ses sections faciles mais ambiance
dans le dièdre L2, calcaire blanc et aragonite ocre
sur les gouttes d'eau à la fin de L3
dans la L4, crux de la voie
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28 février 2016
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20:22
Le 28 février 2016
Clito
3 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 5c+/6a+/6a
Courte session d’escalade au crêt Saint-Michel en ce week-end de retour d’est à la météo bien humide. Une éclaircie dimanche après-midi nous orientera vers cette falaise peu haute et d’accès rapide, bien adaptées aux courts créneaux et déjà sèche quelques heures après la fin des pluies. La voie « clito » (!) propose 3 longueurs d’une escalade majoritairement en dalle et parfois soutenue comme dans L2 et au début de L3, sur un rocher encore très adhérent alors que la patine touche pas mal de voies adjacentes…
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21 février 2016
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Le 21 février 2016
5 longueurs, semi-équipé, 6b max
5c/5c/6b/6a+/6a
Journée d’escalade sur la falaise du Cancéou et ses 150 mètres de calcaire posés au-dessus de la grande bleue et du blanc du Bec de Sormiou juste en face. 5 ans après le parcours du levant en conditions moyennes (ciel nuageux et rafales de vent de sud), on grimpera en tee-shirt sous un soleil radieux tempéré par un léger mistral aux allures de climatiseur. La voie de la Mouiette, récemment rééquipée, a conservé un caractère un peu aventureux et il convient de compléter les scellements espacés, même dans le 6a, par un petit jeu de friends, particulièrement dans les 3 dernières longueurs, belles, soutenues et variées. Mentions spéciales pour L4 au-dessus de la grande vire médiane du Cancéou et sa cheminée large en aragonite rouge très délicate à son départ, et L6 et son dièdre parfait ! Une belle falaise décidément que le Cancéou, un petit bijou de l’escalade maritime dans les calanques avec un parfum d’aventure qui rappelle un peu l’Oule ou Castelvieil.
dans l'accès, devant le cap Morgiou puis le Bec de Sormiou
dans L3, 35 mètres soutenus et à protéger partiellement...
dans le pas-bloc du départ de L4
le magnifique dièdre de L5
calcaire blanc et grès orangé
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5 février 2016
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Le 5 février 2016
Austerlitz, 6 longueurs, équipé, 6b max
4b/5c/5c/6a/6b/5b
Demi-journée d’escalade au secteur des « deux aiguilles » de la montagne Sainte-Victoire. La voie « Austerlitz » parcourt l’éperon des gadz’arts et son beau rocher blanc, donnant une couleur calanques au calcaire habituellement gris de la Sainte-Victoire. Les deux longueurs intermédiaires (L3 et L4) sur un rocher très sculpté et compact s’avèrent d’ailleurs de toute beauté avec une grimpe fine en dalle et un équipement rassurant pour la Sainte-Victoire quoiqu’un peu rouillé, même si la seconde longueur voit des points beaucoup plus espacés !
Retour par le sentier noir en corniche des cantilènes, encore un bel itinéraire sauvage qui navigue au plus facile, parfois en corniche, entre les systèmes de barres du versant sud de la Sainte-Victoire.
dans L3, sur rocher blanc cannelé
retour, vues sur l'éperon gravi et la face sud de la Sainte-Victoire
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1 février 2016
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19:03
Le 1er février 2016
Voie « Samsara Sattva », 6 longueurs, équipé, 6a max (variante de la nymphe dans L1)
6a/5c/4c/marche/4b/5b
Une voie qui ne paie pas de mine vue du bas sur cette falaise dite de la carrière à la montagne Sainte-Victoire, manquant de compacité et de raideur, mais qui vaut par son rocher exceptionnel, particulièrement dans L3. On grimpe sur du conglomérat aux allures de marbre, avec des galets blancs, jaunes et oranges pris dans un liant de calcaire gris mais de surface lisse, une sorte de mosaïque naturelle !
L'escalade n'en est pas moins intéressante de L1 à L3, avec une belle dalle soutenue en L1 (variante de la nymphe), un dévers prisu au départ de L2 et la fameuse dalle compacte de marbre en L3. Par contre c'est beaucoup moins bien par la suite, L4 à L6 globalement sans intérêt, de la marche entrecoupée de rares pas d'escalade...
Après la (re)découverte de la grotte aux champignons la veille, la montagne Sainte-Victoire offre une géologie décidément fascinante, à l'intérieur comme à l'extérieur..
durant l'approche, calcaire gris et globulaires
fin de L2 et début du marbre
sur les dalles de marbre coloré de L3
dans L3, toujours sur la mosaïque mais après changement de leader...
arrivée sur la crête sommitale, et sa vue sur les Préalpes dignoises
du sentier vue vers la croix de Provence
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24 janvier 2016
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19:31
Le 24 janvier 2016
la stratégie du crabe, 9 longueurs, équipé, 6a max
5c/6a/5b/4b/4c/ramping/5c/6a/5c
Escalade dans le secteur pas de chèvre du cap Canaille, pour une nouvelle voie de 9 longueurs louvoyant entre les strates géologiques à la recherche de la difficulté la moindre possible. Un bel itinéraire au final, aux difficultés effectivement modérées, comparables voire inférieures à celles de sa voisine déjà classique « 2 vauriens 3 canailles », même si la traversée gazeuse de L7 sur un grès arrondi et parfois chipseux vaut bien la sortie de grotte suspendue de cette dernière voie…
On profite donc des fantaisies géologiques du Cap Canaille, gargouilles, toits et autres décorations de grès, calcaire ou conglomérat, sans trop de mal aux bras ou au cœur, avec de très belles longueurs comme L1 en cheminée presque fermée, L2 variée en dalle, dévers ou fissure, L6 en ramping rappelant celui de la traversée sans retour, la mer battant sous les chaussons en moins, L7 en traversée psycho au-dessus de 100 mètres de dévers, ou L8 sur un poudingue raide et déversant plus facile qu’il n’y paraît.
Ce n’est pas la plus belle voie des falaises soubeyrannes, l’exposition géologique à ciel ouvert du cap Canaille n’y présente pas ses meilleures pièces et l’escalade manque parfois de continuité, mais dans ce niveau une future classique à coup sûr !
sur la vire de départ, entre fleurs et stalactites
L2 en calcaire, longue et soutenue
à travers les gargouilles de L3
dans L4 (couplée avec L5)
la traversée aérienne de L7
L9, au-dessus de la mer rétroéclairée
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