1 août 2015 6 01 /08 /août /2015 08:27

Le 31 juillet 2015

Comme régulièrement et encore plus souvent en période estivale petite séance de trail méridien sur la côte bleue vers la calanque de l'Erevine : au départ du plateau du Médecin descente par le vallon de l'Erevine jusqu'à la crique aux eaux azuréennes, puis remontée après baignade par le vallon du Pérussier. Au final près de 250 mètres de dénivelée et une dizaine de kilomètres de pistes et sentiers avec en point d'orgue l'arrivée sur une plage parmi les plus belles de la région...

dans la descente du vallon de l'Erevine, chardons et échines de calcaire
dans la descente du vallon de l'Erevine, chardons et échines de calcaire

dans la descente du vallon de l'Erevine, chardons et échines de calcaire

la crique de l'Erevine, dur de s'en lasser...
la crique de l'Erevine, dur de s'en lasser...
la crique de l'Erevine, dur de s'en lasser...

la crique de l'Erevine, dur de s'en lasser...

remontée juste au-dessus de la calanque...
remontée juste au-dessus de la calanque...
remontée juste au-dessus de la calanque...

remontée juste au-dessus de la calanque...

... puis dans le vallon du Pérussier
... puis dans le vallon du Pérussier

... puis dans le vallon du Pérussier

27 juillet 2015 1 27 /07 /juillet /2015 12:08

Les 25 et 26 juillet 2015

Sommet : 3450 m

Dénivelée :

J1 : 1600-1400-2250

J2 : 2250-3450-1400-1600

Difficulté : D, dièdre en IV à l’attaque, passages délicats en renfougne puis dalle à sa sortie. Peu d’équipement en place. Nous avons tiré2 longueurs dans le dièdre et gravi tout le reste de l’arête corde tendue.

 

Après une tentative avortée en 2012, retour sur l’arête ouest de la tête des Fétoules, à l’ascension rondement menée en 24 heures aller-retour. Les temps de course importent peu de mon côté, l'essentiel étant le plaisir et non pas la course contre la montre, mais le désir partagé de ne pas rentrer trop tard à la maison a fait accélérer les choses : départ de Champhorent samedi à 18h15 après la longue route depuis Marseille, arrivée au bivouac du lac des Fétoules à 19h45, coucher avec les agneaux à 21h30, réveil avec les brebis à 4h30, départ à 5h, attaque de l’escalade à 7h, sommet à 12h30, début de descente par le couloir sud-est à 13h, fin de descente par le couloir sud-est à 15h, retour à Champhorent à 17h45… Une course d’alpinisme tout de même longue et engagée, comportant de beaux passages grimpants et en bon rocher dans sa première partie. Le dièdre de 60 mètres et les arêtes sommitales des pointes Faune et Barbier offrent une grimpe esthétique sur un gneiss compact veiné de rouge et moucheté du jaune du lichen, face aux reliques glaciaires des versants nord du vallon de la Lavey et au gris des éboulis et de la glace à vif qui remplace le blanc des névés. Des lacs éclosent d’ailleurs là où les glaciers se sont retiré, et les eaux vertes du tout récent lac de la Muande sont encore parsemées de quelques icebergs détachés du glacier noir qui s'y déverse, petite ambiance hyper-boréale sous le chaud soleil de l’été 2015…

Après la pointe Barbier le parcours perd en esthétisme et le rocher en qualité, mais permet d’atteindre rapidement le sommet des Fétoules et sa vue exceptionnelle à 360° sur le massif des Ecrins, de la Meije à la Muzelle en passant par la Barre ou les Rouies. La descente par le versant sud-est se fait dans un terrain autrement plus hostile que le large belvédère sommital avec son couloir encombré de pierrailles instables, raide, exposé et parfois délicat à protéger, de quoi regretter ne pas avoir voulu nous encombrer de crampons et piolet pour descendre par la voie normale du glacier nord. Après cette petite épreuve nerveuse, on s’attaquera ensuite à nos genoux dans les 1700 mètres de descente et presqu’autant de rochers à enjamber de lacets à suivre, le prix à payer pour revenir après les flocons de neige du sommet vers la chaleur, la verdure, et surtout les nombreux myrtilliers et framboisiers qui agrémentent le bas du vallon de la Lavey ; j'aurais bien égalé en la matière les chiffres de la descente mais la montre a ses raisons que la gourmandise ne connaît pas !

vue sur la tête des Fétoules et son arête ouest à droite depuis le départ à Champhorent

vue sur la tête des Fétoules et son arête ouest à droite depuis le départ à Champhorent

le bivouac bucolique au lac des Fétoules

le bivouac bucolique au lac des Fétoules

lumières vers l'ouest
lumières vers l'ouest

lumières vers l'ouest

l'aiguille de l'Olan entre derniers nuages et rayons

l'aiguille de l'Olan entre derniers nuages et rayons

au petit matin lever des couleurs devant feu le glacier d'Entre Pierroux

au petit matin lever des couleurs devant feu le glacier d'Entre Pierroux

fin de l'approche sous l'aiguillette des Fétoules

fin de l'approche sous l'aiguillette des Fétoules

du rose sur l'aiguille de l'Olan au jaune du sommet de l'Olan
du rose sur l'aiguille de l'Olan au jaune du sommet de l'Olan

du rose sur l'aiguille de l'Olan au jaune du sommet de l'Olan

le dièdre en IV qui constitue le début du parcours alpinistique

le dièdre en IV qui constitue le début du parcours alpinistique

dans la, dalle sous le dièdre

dans la, dalle sous le dièdre

fin du dièdre en IV (et non pas 4...)
fin du dièdre en IV (et non pas 4...)
fin du dièdre en IV (et non pas 4...)

fin du dièdre en IV (et non pas 4...)

la traversée en 5b pour sortir du dièdre

la traversée en 5b pour sortir du dièdre

entre la sortie du dièdre et la pointe Faune
entre la sortie du dièdre et la pointe Faune
entre la sortie du dièdre et la pointe Faune
entre la sortie du dièdre et la pointe Faune

entre la sortie du dièdre et la pointe Faune

rappel de la pointe Faune
rappel de la pointe Faune

rappel de la pointe Faune

entre la pointe Barbier et le sommet des Fétoules
entre la pointe Barbier et le sommet des Fétoules
entre la pointe Barbier et le sommet des Fétoules

entre la pointe Barbier et le sommet des Fétoules

vues du sommet, cernés par les Ecrins
vues du sommet, cernés par les Ecrins
vues du sommet, cernés par les Ecrins

vues du sommet, cernés par les Ecrins

vue de détail du lac de la Muande

vue de détail du lac de la Muande

dans la descente, rappel et désescalades sur rocher fragile...
dans la descente, rappel et désescalades sur rocher fragile...

dans la descente, rappel et désescalades sur rocher fragile...

en haut du vallon du Cros du Tonnerre

en haut du vallon du Cros du Tonnerre

en bas du vallon de la Lavey

en bas du vallon de la Lavey

sur le pont pluriséculaire du Vénéon

sur le pont pluriséculaire du Vénéon

21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 22:00

Le 21 juillet 2015

Retour sur la traversée Ferrand-Tablettes, sans doute la plus belle traversée bord de mer de la région, qui plus est menant à la magnifique grotte marine des Tablettes et son dévers prisu aux bacs multicolores de grès et de conglomérat. LE spot de deep water solo des falaises soubeyrannes à mon sens, aussi beau voire plus beau et grimpant que ceux de Figuerolles quelques centaines de mètres plus au sud, mais aussi beaucoup moins fréquenté…

traversées dans la grotte
traversées dans la grotte

traversées dans la grotte

traversées vers la grotte
traversées vers la grotte

traversées vers la grotte

21 juillet 2015 2 21 /07 /juillet /2015 21:56

Le 21 et 29 juillet 2015

Séance de masque et tuba sur la plage de cap Rousset à Carry-le-Rouet, au cœur de la réserve marine de la côte bleue. Eau chaude, calme et avec une bonne visibilité donnent des conditions idéales pour approcher les nombreux poissons de cette réserve, peu farouches et parfois hénaurmes comme ces dorades de la taille d’un bras !

labre merle

labre merle

banc de saupes juvéniles

banc de saupes juvéniles

la parade des girelles paon, photos de Lucie
la parade des girelles paon, photos de Lucie
la parade des girelles paon, photos de Lucie
la parade des girelles paon, photos de Lucie
la parade des girelles paon, photos de Lucie

la parade des girelles paon, photos de Lucie

19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 18:32

Le 19 juillet 2015

Après la séance de grimpe du matin baignade dans une crique proche de Niolon, avec la chance insigne d’assister sous l’eau à quelques mètres de distance au ballet de chasse d’un cormoran manifestement pas intimidé par ma présence !

cormoran en chasse sous la surface et bancs d'alevins
cormoran en chasse sous la surface et bancs d'alevins
cormoran en chasse sous la surface et bancs d'alevins

cormoran en chasse sous la surface et bancs d'alevins

anémones de mer et banc de saupes
anémones de mer et banc de saupes
anémones de mer et banc de saupes

anémones de mer et banc de saupes

19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 18:30

Le 19 juillet 2015

Yes we canaille, 6 longueurs, équipé, 7a max

6a/7a/6a+/7a/5c/6a+

Après une virée en masque et tuba parmi les mérous la veille sous les falaises soubeyrannes, retour sur celles-ci en chaussons d’escalade au-dessus des faucons, pour la grande voie « yes we canaille ». Même l’ombre matinalede ces falaises exposées à l’ouest n’apportera pas la fraîcheur souhaitée, et c’est seulement après 3 longueurs que nous retrouverons un peu d’air et que les mains se feront moins poisseuses de transpiration. Quoi qu’il en soit encore un bel itinéraire qui vient s’ajouter à la longue liste des voies majeures du cap Canaile, avec notamment les classiques tablettes de grès de Canaille en L1, L2 et L6, un beau dièdre fin en L4 et surtout une magnifique L3 en dévers, dièdre puis cheminée sous rocher décollé qui se termine en traversée plein gaz sur inversées, une gestuelle variée sur un rocher tridimensionnel de bas en haut de cette longueur !

sur les tablettes gréseuses de L1

sur les tablettes gréseuses de L1

dans la magnifique L3, au-dessus de la grande bleue entre rocher alvéolé et cheminée à ramonage
dans la magnifique L3, au-dessus de la grande bleue entre rocher alvéolé et cheminée à ramonage
dans la magnifique L3, au-dessus de la grande bleue entre rocher alvéolé et cheminée à ramonage
dans la magnifique L3, au-dessus de la grande bleue entre rocher alvéolé et cheminée à ramonage

dans la magnifique L3, au-dessus de la grande bleue entre rocher alvéolé et cheminée à ramonage

sortie de L5
sortie de L5

sortie de L5

dans la traversée de L6

dans la traversée de L6

19 juillet 2015 7 19 /07 /juillet /2015 18:25

Le 18 juillet 2015

Découverte en masque et tuba des fonds sous-marins de la zone de non-prélèvement du cap Canaille créée avec le parc national des calanques en 2012. Cette réserve où pêche et chasse sous-marine sont interdites est située directement sous la partie septentrionale des falaises soubeyrannes, dont les blocs de grès tombés constituent donc la bande côtière, et s’atteint en une petite heure de marche depuis la plage de l’Arène à Cassis, aussi jolie qu’étonnamment peu fréquentée en plein cœur de la saison estivale. Même si l’on n’assiste pas encore à une vie sous-marine aussi variée et dense que dans la réserve marine de Carry-le-Rouet, les quelques années de protection permettent déjà d’évoluer autour de grands bancs de saupes, castagnoles ou girelles mais aussi de mérous dont je crois avoir vu un représentant à une quinzaine de mètres de profondeur. Vive donc ces zones de non-prélèvement qui font le bonheur des apnéistes, reste désormais à garantir le respect de ces fonds protégés où j’aurais croisé une patrouille en bateau de la police municipale de Cassis, mais aussi un chasseur armé de son fusil…

fin de l'approche dans le chaos de blocs de grès

fin de l'approche dans le chaos de blocs de grès

banc de sars et sans doute un mérou en bas à gauche, sans certitude vu la mauvaise qualité de la photo

banc de sars et sans doute un mérou en bas à gauche, sans certitude vu la mauvaise qualité de la photo

paysages sous-marins
paysages sous-marins

paysages sous-marins

girelle paon, toujours en mouvement pour ne pas se laisser photographier
girelle paon, toujours en mouvement pour ne pas se laisser photographier

girelle paon, toujours en mouvement pour ne pas se laisser photographier

au retour, curieuse table de grès

au retour, curieuse table de grès

15 juillet 2015 3 15 /07 /juillet /2015 18:42

Le 14 juillet 2015

l'été indien,5 longueurs, équipé, 5c max

5c/5c/5c/5c/5b

Parcours d’une grande voie classique des Aravis, les 5 longueurs de l’«été indien» sur la face sud de la pointe de Chombas, effectivement une bien belle escalade avec des longueurs variées, soutenues dans le 5c et sur un calcaire gris compact et vertical équipé par Michel Piola. Pour ne rien gâcher, l’approche depuis le col des Annes constitue une jolie randonnée pédestre variée entre crêtes verdoyantes de l’Oulettaz, désert blanc de lapiaz au-dessus du refuge de Gramusset, retour aux alpages sur le pré au chèvres face ouest de la pointe de Chombas avant de lancer la corde pour les rappels… Attention d’ailleurs à ces derniers qui offrent de nombreuses occasions… de coincements, particulièrement pour les troisième et quatrième !

dans l'approche, de la luxuriance de l'Oulettaz aux ponts de calcaire du désert de lapiaz
dans l'approche, de la luxuriance de l'Oulettaz aux ponts de calcaire du désert de lapiaz
dans l'approche, de la luxuriance de l'Oulettaz aux ponts de calcaire du désert de lapiaz

dans l'approche, de la luxuriance de l'Oulettaz aux ponts de calcaire du désert de lapiaz

premier des 4 rappels (L1 non parcourue vu la limite horaire de la journée)

premier des 4 rappels (L1 non parcourue vu la limite horaire de la journée)

dans la voie, sur la belle dalle de L4 sous les parapentes
dans la voie, sur la belle dalle de L4 sous les parapentes
dans la voie, sur la belle dalle de L4 sous les parapentes

dans la voie, sur la belle dalle de L4 sous les parapentes

vue panoramique du sommet de la pointe de Chombas sur la pointe Percée et le massif du Mont-Blanc

vue panoramique du sommet de la pointe de Chombas sur la pointe Percée et le massif du Mont-Blanc

lost in lapiaz

lost in lapiaz

sur le retour vues sur les crêtes vers la Tournette et les couleurs de la Pointe Percée
sur le retour vues sur les crêtes vers la Tournette et les couleurs de la Pointe Percée

sur le retour vues sur les crêtes vers la Tournette et les couleurs de la Pointe Percée

13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 20:21

Le 13 juillet 2015

Second canyon de ce petit séjour haut-savoyard, et là encore comme à Coiserette quelques jours plus tôt découverte d’un magnifique parcours à Artemare dans le haut-Bugey. Le canyon du Groin ne jouit pas de la notoriété des classiques de Riolan, Barbaira ou Maglia par exemple, mais comprend un encaissement absolument exceptionnel dans sa première partie, qui rappelle par exemple l’oscuros de Mascun en sierra de Guara mais dans une version beaucoup plus longue et étroite : on évolue durant quelques centaines de mètres, en rappel ou à la nage dans de longs biefs (avec un très court siphon obligatoire), entre de hautes parois de calcaire presque fermées, bref une ambiance presque spéléologique où la frontale peut aider à trouver les scellements de rappel… Le parcours s’ouvre par la suite sur une marche en rivière suivie d’un second encaissement moins marqué mais aussi plus ludique, où sauts et toboggans permettent d’oublier le voyage au centre de la terre inaugural…

dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !
dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !

dans la partie amont du premier encaissement, exceptionnel !

dans l'oscuros, trépied et pose lente de rigueur, ou flash !
dans l'oscuros, trépied et pose lente de rigueur, ou flash !
dans l'oscuros, trépied et pose lente de rigueur, ou flash !

dans l'oscuros, trépied et pose lente de rigueur, ou flash !

dans le second encaissement, plus ludique
dans le second encaissement, plus ludique
dans le second encaissement, plus ludique

dans le second encaissement, plus ludique

13 juillet 2015 1 13 /07 /juillet /2015 20:20

Le 12 juillet 2015

Retour sur le sommet qui m’a vu faire mes premières armes en montagne : Sous-Dine, dont l’immense plateau suspendu sommital truffé de lapiaz peut se découvrir en boucle au départ d’Orange, avec montée par le pas de la Truie et descente par le passage de Monthieu. Là encore, comme la veille sous la pointe du Midi, les nombreux bouquetins qui prenaient la pose lors de mes virées dans les années 90 ne se sont pas laissé approcher, la faute à la canicule ou à leur disparition programmée du massif attenant du Bargy ?

vue du plateau sommital vers les Bornes, les Aravis et le Mont-Blanc

vue du plateau sommital vers les Bornes, les Aravis et le Mont-Blanc

Rechercher