1 juin 2025 7 01 /06 /juin /2025 17:51

Le 29 mai 2025

Sur la route de la Catalogne espagnole, descente du canyon de Baoussous au-dessus du village de Céret. Après une jolie approche pédestre sur un sentier en corniche, on atteint vite la vasque de départ, où une jolie couleuvre malheureusement apparemment blessée nous accueille. Ce canyon creusé dans le gneiss local n’offre pas d’encaissement continu comme dans le calcaire, mais de belles vasques dans la verdure éclatante de ce printemps arrosé, quelques petits sauts et toboggans, et une jolie partie finale plus resserrée avec notamment le dernier rappel du Salt de Baoussous. Un itinéraire plutôt adapté pour de l’initiation avec son ampleur limitée, ses verticales de hauteur réduite et son caractère peu technique, le tout dans de l’eau déjà douce et sous des températures carrément estivales !

couleuvre au bord de la première vasque

couleuvre au bord de la première vasque

la première partie ouverte
la première partie ouverte
la première partie ouverte
la première partie ouverte
la première partie ouverte

la première partie ouverte

dans l'encaissement final et sa belle dernière cascade
dans l'encaissement final et sa belle dernière cascade

dans l'encaissement final et sa belle dernière cascade

l'après-midi sur la route, le beau village catalan de Castellfollit de la Roca perché sur ses orgues basaltiques

l'après-midi sur la route, le beau village catalan de Castellfollit de la Roca perché sur ses orgues basaltiques

1 juin 2025 7 01 /06 /juin /2025 17:48

Le 28 mai 2025

Début d’un voyage de 4 jours en Catalogne, d’abord française avec cette virée opportuniste sur le site aménagé (et payant) des cheminées de fée d’Ille-sur-Têt, des demoiselles coiffées par l’érosion différentielle des couches sédimentaires, qui plus est multicolores ici. Des paysages qui rappellent donc ceux de la salle de bal de Théus ou des badlands du Dakota, avec par contre en toile de fond ici le Canigou encore couvert de névés.

les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons
les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons
les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons
les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons
les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons

les formations "rocheuses" (appelées ici orgues) et leurs mini-canyons

sur fond de Canigou encore couvert de névés
sur fond de Canigou encore couvert de névés
sur fond de Canigou encore couvert de névés

sur fond de Canigou encore couvert de névés

détail des sédiments

détail des sédiments

25 mai 2025 7 25 /05 /mai /2025 16:26

Le 25 mai 2025

Première véritable virée dans l’eau de la saison 2025, sur et dans un étang de Berre encore frais (environ 19°C dans l’eau) mais aux eaux pas encore verdies par la chaleur (même si la visibilité dans l’eau peut dépendre des vents et courants, comme on l’a vérifié ce jour). La plage de Figuerolles, de par son accès exclusivement à pieds (ou en bateau), bénéficie d’un environnement tranquille et préservé sur la rive la plus sauvage de l’étang de Berre, où tamaris et pinède bordent une immense plage de coquillages (… et de sable depuis peu) quasiment déserte - y compris les week-ends. Un littoral donc très agréable, loin des images négatives de cheminées d’usine et de pollution qui collent à l’étang de Berre.
Ne seront par contre pas observés ce jour les syngnathes qui peuplent les zostères en progression des lieux, mais une anguille (ou un congre) entraperçu entres les feuilles, les palourdes se trouvant maintenant en abondance sur le site, presqu’autant qu’au Jaï, mais ici sans la foule qui les ramasse !

la plage de coquillages de Figuerolles sur la rive préservée de l'étang
la plage de coquillages de Figuerolles sur la rive préservée de l'étang
la plage de coquillages de Figuerolles sur la rive préservée de l'étang

la plage de coquillages de Figuerolles sur la rive préservée de l'étang

sur terre
sur terre

sur terre

dans l'eau, 3 kg de palourdes en une heure !

dans l'eau, 3 kg de palourdes en une heure !

24 mai 2025 6 24 /05 /mai /2025 19:17

Le 24 mai 2025

Itinéraire : sentier noir de la Grotte des Emigrés au départ de la voie "attraction désastre" via le Pas de la Chèvre - voie "attraction désastre" jusqu'à la vire supérieure - vire supérieure jusqu'à sa sortie sous le Sémaphore du Bec de l'Aigle - sentier des crêtes jusqu'au départ

Difficulté : vires aériennes mais bien protégées de scellements à intervalles réguliers, et 2 longueurs en 5c/5c+ (1 pas de dévers pas commode tout en bas de la fissure de L2) pour la voie « attraction désastre »

Retour à Cap Canaille pour y faire découvrir le sentier noir et la vire supérieure, qu’on reliera via les 2 longueurs en 5c/5c+ de la voie « attraction désastre ». La portion du sentier noir située entre « le Pas de la Chèvre » et la vire à Philémon s’avère superbe et relativement aérienne sur des vires parfois étroites (mais toujours bien équipées) blotties au pied de la géologie superbe et détritique des lieux, avant que la fissure parfois pas si facile de la voie « attraction désastre » ne mène à la vire supérieure là où elle s’avère la plus grandiose, entre énormes dévers de calcaire blanc et grès orange sculpté en toits et gargouilles. Un plaisir que de partager les plus belles falaises, a minima… de l’univers !

dans la grotte de départ
dans la grotte de départ

dans la grotte de départ

jeune pousse au pied du départ de "la stratégie du crabe", juste avant le Pas de la Chèvre
jeune pousse au pied du départ de "la stratégie du crabe", juste avant le Pas de la Chèvre

jeune pousse au pied du départ de "la stratégie du crabe", juste avant le Pas de la Chèvre

dans le Pas de la Chèvre
dans le Pas de la Chèvre
dans le Pas de la Chèvre

dans le Pas de la Chèvre

le sentier noir sous les secteurs "Saphira" et "Grande Bleue"
le sentier noir sous les secteurs "Saphira" et "Grande Bleue"
le sentier noir sous les secteurs "Saphira" et "Grande Bleue"

le sentier noir sous les secteurs "Saphira" et "Grande Bleue"

dans les 2 longueurs de "attraction désastre" sous la vire supérieure
dans les 2 longueurs de "attraction désastre" sous la vire supérieure
dans les 2 longueurs de "attraction désastre" sous la vire supérieure
dans les 2 longueurs de "attraction désastre" sous la vire supérieure

dans les 2 longueurs de "attraction désastre" sous la vire supérieure

sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure
sur la portion sud de la vire supérieure

sur la portion sud de la vire supérieure

23 mai 2025 5 23 /05 /mai /2025 08:24

Le 22 mai 2025

"morceaux choisis", 5c

Combinaison de "morceaux choisis" et "tiens bon la rampe", 5c puis 6b+, crux au dernier pas pour sortir du Dulfer

"me que... me que...", 6a

"tout est dit", 6b, 2 pas bien durs mais passés en moulinette (et non enchaînés)

Retour au Vallon du Saut en soirée pour profiter de l’abri du mistral offert par cette falaise exposée à l’est, et des belles lignes souvent longues et soutenues en dalles.

début du dur de la jolie "tiens bon la rampe"

début du dur de la jolie "tiens bon la rampe"

18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 19:45

Le 18 mai 2025

Itinéraire : Refuge de la Cayolle - Sommet des Garrets - Lac des Garrets - crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche - Brèche de la Tête du Lac - Lac du Lausson - point coté 2482 - collu au sud du Lac des Garrets - Sommet des Garrets - Refuge de la Cayolle

Dénivelée : 1350 m (2250-2800-2600-2700-2600-2750-2350-2500-2400-2800-2250)

Difficulté : 3.3

Après un bivouac sur herbe douillet mais frais au petit matin, avec un peu de givre sur tentes, second volet de ce week-end ski de randonnée autour du Col de la Cayolle, avec une grande boucle autour de la Crête du Lausson, du Sommet des Garrets à la Montagne de l’Avalanche, un parcours panoramique faisant visiter de nombreux vallons différents, certains décorés de lacs en cours de dégel.
Comme la veille les marmottes assureront le spectacle dans le bas de la montée au Sommet des Garrets, hésitant entre curiosité et peur à l’orée de leur tanière. Si la première descente versant ouest sur le Lac des Garrets se fera sur une neige encore dure (mais plaisante car parfaitement lisse) vu l’heure trop matinale, on profitera dans toutes les autres descentes de bonne neige de printemps, parfois un peu trop cuite comme sous la Brèche de la Tête du Lac ou sous le point coté 2482, ou, contre toute attente, parfaitement à point comme dans les pentes nord-est du Sommet des Garrets, un tapis encore soyeux à 14h. Du bon à très bon ski donc ce jour, sous une météo qui plus est idéale (grand beau temps sans cumulus et vent d’ouest retardant le décaillage), mais surtout des paysages beaux et variés où le printemps exhibe tous ses contrastes : combes suspendues plongeant sur des vallées verdoyantes, nombreux lacs en cours de dégel aux délicates nuances de blanc et de bleu, dont le grand Lac d’Allos en mosaïque de plaques de glace. Une saison riche également d’une vie animalière beaucoup plus discrète et moins visible en hiver, ce jour ayant été observés entre autres des dizaines de marmottes, mais aussi chamois et son éterlou, renard, et un grand rapace qui était sans doute un aigle royal…

en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière
en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière

en bas de la montée, marmotte curieuses... mais prêtes à se glisser dans leur tanière

dans la fin de la montée au Sommet des Garrets
dans la fin de la montée au Sommet des Garrets
dans la fin de la montée au Sommet des Garrets
dans la fin de la montée au Sommet des Garrets
dans la fin de la montée au Sommet des Garrets

dans la fin de la montée au Sommet des Garrets

descente vers le Lac des Garrets en début de dégel
descente vers le Lac des Garrets en début de dégel
descente vers le Lac des Garrets en début de dégel
descente vers le Lac des Garrets en début de dégel
descente vers le Lac des Garrets en début de dégel

descente vers le Lac des Garrets en début de dégel

sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos
sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos

sur la crête du Lausson à la Montagne de l'Avalanche, vues plongeantes vers le Lac d'Allos

descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche
descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche

descente de la combe suspendue est sous la Montagne de l'Avalanche

le long du Lac du Lausson

le long du Lac du Lausson

descente vers la combe des Fournès sous le point coté 2482

descente vers la combe des Fournès sous le point coté 2482

arrivée au Sommet des Garrets par ses pentes sud

arrivée au Sommet des Garrets par ses pentes sud

l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets
l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets
l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets
l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets

l'excellente moquette de 14h sous le Sommet des Garrets

les traces du jour à gauche, de la veille à droite

les traces du jour à gauche, de la veille à droite

18 mai 2025 7 18 /05 /mai /2025 19:42

Le 17 mai 2025

Itinéraire : Col de la Cayolle - couloir sud-est du Trou de l'Aigle débouchant au point coté 2857 - Col de la Cayolle - Tête de la Gipière - Col de la Cayolle

Dénivelée : 1200 m (2300-2850-2250-2650-2450-2650-2250-2300)

Difficulté : 4.1 pour le couloir sud-est du Trou de l'Aigle

Retour à skis vers le Col de la Cayolle, secteur de printemps encore jamais parcouru à l’exception d’une unique virée à skis vers le Mont Pelat en 2019. Les bonnes prévisions météo jointes à une relative fraîcheur, synonyme de bon regel nocturne et de dégel pas trop précoce, nous motiveront pour ces deux jours passés sur place de part et d’autre du col.
Après un départ matinal de Marseille on se dirigera vers le couloir sud-est du Trou de l’Aigle le samedi, après avoir observé de très nombreuses marmottes au passage, juste sorties d’hibernation et postées devant leur trou, de plus en plus minces à mesure que l’on s’élève et que la neige prime sur l’herbe… Le couloir offre quant à lui une belle ambiance rocheuse malgré sa brièveté et sa pente ne dépassant jamais 40°, la branche de gauche en montant parcourue ce jour s’avérant la seule encore skiable, mais ne permettant pas de traverser aisément vers le Lac du Trou de l’Aigle. On skiera donc le couloir en aller-retour, dans une neige pas trop ramollie malgré l’heure tardive.
Les nuages débordant du col par le sud nous inciteront à poser nos spatules de l’autre côté du col, dans les pentes ouest de la Tête de la Gipière, moins réchauffées que les pentes est, mais bientôt aussi sous les nuages comme partout ailleurs. On retiendra malgré tout de belles descentes en moquette jusqu’en milieu d’après-midi sur ce versant, la première tellement plaisante ayant même appelé une seconde !

en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes
en bas de la montée, cumulus et marmottes

en bas de la montée, cumulus et marmottes

vue (le lendemain) du couloir du jour à gauche (branche de droite en montant)

vue (le lendemain) du couloir du jour à gauche (branche de droite en montant)

montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir
montée en crampons dans le couloir

montée en crampons dans le couloir

descente du haut du couloir sous les tours rocheuses
descente du haut du couloir sous les tours rocheuses

descente du haut du couloir sous les tours rocheuses

les grandes pentes au-dessus de la route du col

les grandes pentes au-dessus de la route du col

en face sous la Tête de la Gipière
en face sous la Tête de la Gipière

en face sous la Tête de la Gipière

le soir, bivouac dans les champs fleuris
le soir, bivouac dans les champs fleuris
le soir, bivouac dans les champs fleuris

le soir, bivouac dans les champs fleuris

15 mai 2025 4 15 /05 /mai /2025 19:39

Le 14 mai 2025

Voies "les mites de mes habits", 5c+

"l'avion renifleur", 5b

"obsolète", 5b+

"zia", 6a (1 pas)

Retour hebdomadaire sur les sites de couennes du Vallon du Saut et sa grande face, pour pas mal de reprises mais aussi une nouvelle ligne encore jamais parcourue, avec un topo qui n’est plus à jour pour cette falaise-phare du vallon…

les cordées de la soirée
les cordées de la soirée

les cordées de la soirée

10 mai 2025 6 10 /05 /mai /2025 18:36

Le 10 mai 2025

Itinéraire : Pré de Madame Carle - Glacier Blanc - Col des Ecrins - Dôme de Neige des Ecrins en aller-retour
Sommet : 4000 m au Dôme de Neige des Ecrins
Dénivelée : 2200 m sur 25 km AR (1850-3350-3300-4000-1850), portage de 1850 m à 2250 m
Difficulté : 3.3, mais pente nord du Dôme très crevassée, grande vigilance de rigueur

Retour sur le Dôme de Neige des Ecrins, après une première virée en alpinisme… en 1995 (le Glacier Blanc arrivait alors encore sur le grand replat situé sous le refuge éponyme !), à skis en 2009, en alpinisme par la traversée de la Barre en 2010, puis à nouveau en skis en 2013 avec la trilogie des pentes raides et couloirs sur le Coolidge, Barre Noire et la Grande Sagne, magnifique journée ternie par différents incidents qui auront finalement tourné l’accident. 
Cette fois on vise l’aller-retour au Dôme à la journée à skis, vu les bonnes prévisions pour la matinée du samedi. Finalement, après une nuit dans la voiture au Pré de Madame Carle ponctuée par de nombreuses averses, le temps s’avèrera beaucoup moins beau que prévu par notamment Meteo France la veille : en lieu et place du beau temps matinal, ciel bouché, averses en pluie sous 2200 m et visibilité très faible notamment sur le Glacier Blanc, plafond nuageux à 3500 m le matin, remontant à partir de 10h. Un problème de fiabilité des prévisions à court terme récurrent au printemps, surtout dans les Alpes du Sud et surtout sur leur partie orientale (la météo paraissait bien meilleure côté Vénéon que côté Vallouise), sans doute lié à l'imprédictibilité des conditions convectives. Après un départ à 2h30 et une montée dans la nuit, le brouillard et sous les averses de neige (le monde se résumant donc à la boule de lumière dispensée par la frontale), on pensera même faire demi-tour au Col des Ecrins. Après une pause d’une heure, la lumière de simili-éclaircies au-dessus et l’arrivée de groupes depuis le refuge des Ecrins qui poursuivent dans la face nous incitent à remettre les peaux déjà enlevées, et bien nous en aura pris puisqu’on retrouvera le soleil juste au-dessus de la mer de nuages au plafond situé vers 3500m. On profitera alors de la superbe ambiance du haut de la face nord au-dessus de la mer de nuages (marée montante à partir de 10h) dont n'émergent que les plus hauts sommets des Ecrins, tous plâtrés de fraîche comme rarement à cette époque de l’année, l’impression de voler en avion au-dessus du massif ! Le sommet du Dôme sera atteint vers 10h, au bout d’environ 6 heures de montée et 2 longues pauses à 2700 m puis au Col des Ecrins, sans fatigue excessive mais avec beaucoup d’essoufflement au-dessus de 3700m, trahissant le manque d’acclimatation…
Le début de la descente se fera également dans d’excellentes voire exceptionnelles conditions, avec 40 à 60 cm de poudreuse légère, non ventée, jusqu’à ce qu’on retrouve le jour blanc à mi-face. On skiera alors très précautionneusement le long de traces existantes, avec de nombreuses crevasses parfois difficilement visibles ; l'un des skieurs du jour aura d'ailleurs traversé un pont de neige en haut de la face nord dans le passage raide vers 3800m, retenu par ses coudes... Il semblerait qu'avec sa déglaciation la face devient de plus en plus chaotique et crevassée.
Plus bas on évoluera sur une bonne neige de printemps sur la partie plate du Glacier Blanc, une neige pourrie en profondeur mais restant skiable grâce au damage des passages sous 2700 m, et enfin une neige plus portante et typée névé, mais collante à cause de la petite couche de fraîche de la nuit sur la fin avant le déchaussage à 2250 m.
On retiendra au final ces quelques heures exceptionnelles passées à survoler la mer de nuages rarement haute dans une poudreuse… de mai, plus que les autres plus nombreuses passées dans le jour blanc… ou noir avant l’aurore !

à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles
à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles

à la montée dans la haut de la face nord, entre séracs bien visibles et crevasses... moins visibles

vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije,  Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)
vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije,  Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)
vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije,  Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)
vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije,  Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)
vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije,  Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)

vues sommitales, dans l'orre Grande Ruine et Meije, Brèche des Ecrins, Pic sans Nom et du Coup de Sabre, Ailefroides derrière le Pic Coolidge, Barre des Ecrins et couloir Coolidge à gauche skié en 2013 (pas praticable cette année)

à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses
à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses

à la descente, 40 à 60 cm de poudreuse légère non ventée au-dessus des crevasses

sur le Glacier blanc... jour blanc

sur le Glacier blanc... jour blanc

les purges dans les Rochers du Grand Laus
les purges dans les Rochers du Grand Laus

les purges dans les Rochers du Grand Laus

8 mai 2025 4 08 /05 /mai /2025 18:29

Le 8 mai 2025

Itinéraire : parking du Vallon du Saut – piste DFCI du Vallon du Saut - point coté 200 – point coté 196 – vallon de Fauconnière – la Valampe - parking du Vallon du Saut

Retour sur cet itinéraire de VTT parmi les plus beaux de la côte bleue pour l’intérêt sportif de son tracé et sa descente sur un monotrace varié entre pinèdes et chaos dolomitiques, et pour son cadre de chicots de calcaire dominant les étangs de Berre et du Bolmon…

l'arche rocheuse à la montée par la piste du Vallon du Saut

l'arche rocheuse à la montée par la piste du Vallon du Saut

le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre
le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre

le beau monotrace de descente, entre boules de calcaire et pinède au-dessus des étangs de Bolmon et de Berre

Rechercher