9 février 2020
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Les 8 et 9 février 2020
Itinéraire : Villar-Loubière - le pas de Galiane - refuge des Souffles - col des Clochettes - lac du Lautier - pic Turbat - Chamousset - prés du Lautier - pas de Galiane - Villar-Loubière
Sommet : 3050 m
Dénivelée :
J1 : 1100 m (1050-2150-1950)
J2 : 1200 m (1950-2200-2150-2400-2350-3050-1050)
Difficulté : 3.3 max, mais pentes parfois exposées en neige dure sous le lac du Lautier et sous le pic Turbat
Encore une belle sortie dans ce versant sud du Valgaudemar où les 1500 mètres de descente, en excellente moquette ce jour, font oublier les 600 m de portage du départ. Un refuge d'hiver confortable, doté de plusieurs dortoirs et d’un poêle, un itinéraire panoramique et presqu'intégralement au soleil, l'ambiance grand large et rocheuse des combes sommitales 2000 mètres au-dessus de l'auge glaciaire en U de la vallée, font de cette course une belle classique d'hiver ou de début de printemps, évidemment déserte dans cet adret un peu ingrat dans les vernes du bas.
La vallée du Valgaudemar, maintes fois explorée à skis ces dernières années, offre décidément bon nombre de parcours majeurs à skis, toujours sauvages et un peu délicats dans cette vallée aux versants très raide et avalancheux. La basse vallée n’a pas l’ambiance haute montagne glaciaire de la haute vallée vers les Rouies ou le Sirac, demande un portage plus long de par les départs à seulement 1000 mètres d’altitude, mais donne accès à des points de vues exceptionnels sur la vallée en U et encore plus de solitude et de wilderness qu’ailleurs !
J1 : à pieds, devant les colonnes de schistes des Arraches
J1 : à skis, arrivée au refuge de Souffles
J1 : ski crépusculaire au-dessus du refuge
J2 : départ devant les Arraches et le Dévoluy
J2 : entre col des Clochettes et lac Lautier
J2 : dans les pentes sommitales
J2 : ente granite du Turbat et calcaire de la face nord-ouest de l'Olan
J2 : au sommet, vue plongeante sur la basse vallée du Valgaudemar
J2 : plongeoir vers l'auge en U
J2 : descente dans Chamousset
J2 : dans les Prés du Lautier, au-dessus de la vallée en U
J2 : sur la passerelle du torrent du Lautier
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Ski de rando en Provence
7 février 2020
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5 février 2020
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Published by Thomas
2 février 2020
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Le 2 février 2020
Voie "le vieil homme et la mer", 3 longueurs, non équipé (quelques pitons), 6b max
6a/6b/6a+
Retour sur les falaises sud dominant l’Eissadon, dans la voie récemment ouverte du «vieil homme et la mer », une voie en terrain d’aventure voisine de la voie récemment équipée « le sourire de Pénélope ». Pas le moindre clou (au sens spit) dans cette voie, uniquement une poignée de lunules et de pitons à demeure, mais un clou du spectacle qui vaut le voyage avec une seconde longueur exceptionnelle dans une cheminée spéléo de plus de 40 mètres, avant une sortie à droite en traversée athlétique et technique plein gaz jusqu’au relais sommital. C’est superbe, raide, homogène et soutenu dans le 5c puis 6a, rappelant les plus belles longueurs de l’Oule avec ce rocher rond et chipseux qui s’apprivoise en oppositions et renfougne, avant cette traversée aérienne un peu psycho, heureusement protégée sur sa fin par une cordelette sur lunule (il est également possible de poser un friend en début de traversée). Les 2 longueurs inaugurale et conclusive, même si moins exceptionnelles, ne sont pas en reste avec notamment une fissure délicate puis une dalle ciselée (engagée) en première longueur, et un mur suspendu de calcaire mêlé d’aragonite en dernière longueur.
La voie au final s’avère tout de même sérieuse, soutenue dans le 6a (avec un pas de 6b à la fin de L2), en terrain d’aventures presque complet et en rocher parfois fragile dans L2 et surtout L3, mieux vaut avoir une bonne marge par rapport à ce niveau et de l’expérience en pose de protections… ou grimper en second ! Encore une belle et longue journée dans les calanques avec cette centaine de mètres d’escalade typée montagne… et ces centaines de mètres de dénivelée d’approche à pieds et en VTT !
dans les rappels, équipements d'époque
au départ de la voie, lestés de friends, pitons, excentrics, câblés...
L1, fissure raide, dièdre puis traversée
la splendide cheminée de L2 et la sortie en traversée aérienne
crépuscule flamboyant au départ de la route de la Gardiole
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Escalade en Provence
2 février 2020
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Le 1er février 2020
Journée de vélo autour de l’étang de Lavalduc, sur un parcours facile, comportant peu de dénivelée et donc parfaitement adapté à une pratique familiale. Qui plus est, nonobstant quelques centaines de mètres sur route au nord du point de départ (et d’arrivée…) parking de Saint-Blaise, l’itinéraire se fait intégralement sur pistes fermées à la circulation ou sur monotraces, le single du départ rive est de l’étang s’avérant d’ailleurs particulièrement ludique et esthétique entre canal des Martigues et étang de Lavalduc. On y évolue dans la forêt de Castillon, entre murs de cannes de Provence et de genêts à balais (en fleurs à la fin du printemps), sous les escarpements de molasse, avec quelques pauses pour admirer et savourer les premières orchidées et asperges sauvages. De l’autre côté, à l’ouest de l’étang, on profite encore de vues panoramiques sur l’étang sous un couvert forestier moins dense, mais qui isole en tout cas visuellement des cheminées d’usine de Fos quelques kilomètres à l’ouest…
Une boucle jolie et facile donc, à refaire en saison chaude pour admirer l’étang rouge, la concentration en sel et donc en crevettes artemia salina étant au plus bas en cet hiver humide, qui profite par contre aux moustiques, déjà nombreux et virulents en ce début février !
orchidée et détail de la mousse
vue sur l'étang d'Engrenier
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VTT en Provence
31 janvier 2020
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En janvier 2020
Petites grandes voies au secteur des deux aiguilles à la montagne Sainte-Victoire
Voie "les quatre quarts", 3 longueurs, équipé (parfois distant), 5c max
A mon sens 5c/5c/5c+
Voie "le boulon de milieu", L1 uniquement, L2 non trouvée (!), puis couenne dans «huit et demie»
Retour dans le secteur des 2 aiguilles (re)découvert en décembre, et ses immenses dalles de calcaire gris compact au pied du versant sud de la Sainte-Victoire. On parcourra l’une des (petites) grandes voies du secteur, « les quatre quarts », 3 longueurs majoritairement en dalle, avec quelques pas de mur raide et de dièdre dans L2. C’est une belle escalade sur un beau rocher compact mais sculpté, avec notamment de belles cannelures dans L2. Comme souvent dans le secteur, l’équipement, partout espacé, en scellements récents dans L1, se dégrade plus haut, sur spits de 8 toujours aussi distants, mais en plus rouillés. Il est ainsi préférable d’avoir un peu de marge pour le bon pas de 5c du départ de L3, mal protégé sur spit de 8 rouillé… Après les 3 rappels de descente puis une tentative infructueuse dans la seconde longueur du « boulon du milieu », on terminera l’après-midi en couennes, avant un crépuscule spectaculaire sur les crêtes de l’Etoile en face.
Dommage donc que la falaise n’ait pas été rééquipée au-delà de la première longueur, le calcaire au-dessus restant aussi beau (mais moins patiné…) que dans les couennes classiques - à juste titre - du bas.
dans L1 des quatre quarts
dans L2 des quatre quarts
crépuscule dans "huit et demie" sur le massif de l'Etoile
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Escalade en Provence
30 janvier 2020
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Le 30 janvier 2020
Retour sur le site de proximité du plateau de Vitrolles, vers le vallon de la Bayle et les barres de calcaire et de grès à son extrémité est. On y trouve ou l’on peut même y improviser des monotraces ludiques et esthétiques dans un relief de petits canyons et de plateaux érodés en strates colorées, sur un terrain de terres et de roches parfois à nu, encore plus depuis l’incendie d’août 2016. A noter également un single exceptionnel de plusieurs kilomètres de long, à flanc dans des pentes raides voire en bord de falaise, et pourtant presque parfaitement horizontal grâce à la strate horizontale calcaire qu’il suit !
Cela pourrait donc être un terrain de jeux parfait pour le VTT si le coing n’avait pas été aussi dégradé par l’homme, incendies, vestiges industriels, décharge avec proximité exportant odeurs et emballages plastiques à proximité, squelettes de pins noircis depuis août 2016, un paysage presque post-apocalyptique avec toutes ces nuisances…
un petit air de grès du Colorado ou de robines dignoises
vues de détail du caillou local
le single ... plat... mais pleine pente... de plusieurs kilomètres de long !
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VTT en Provence
26 janvier 2020
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Le 25 janvier 2020
Voie des « drailles », dans le secteur « cathédrale » de Cap Canaille.
Rappel "classique" de la cathédrale - vire Elianac - remontée par les 2 passages de 5c - vire inférieure du sud vers le nord - remontée par les 2 5c - vire supérieure du nord vers le sud
Un bien bel itinéraire de randonnée du vertige, agrémenté de quelques passages d’escalade. Merci donc à l'ouvreur pour ce gros travail de purge et d'équipement sur cette falaise un peu oubliée des soubeyrannes, ce que l'on peut comprendre au vu de la qualité ou plutôt non-qualité du rocher par endroits. Un caillou certifié Cap Canaille, dans une zone qui plus est encore peu parcourue : la vire inférieure, située sous de gros surplombs, présente les sections les plus déliquescentes, on a d'ailleurs fait tomber un bon morceau de corniche près du 5c/A0 le plus au sud.
C'est certes fragile mais aussi très beau : à condition de ne pas trop appuyer son regard sur ce rocher qui pourrait s'en effondrer, on profite tout du long d'un rocher décoré de gargouilles, dévers, arches, fours à cristaux et de la vue panoramique sur les calanques.
L’équipement heureusement béton - enfin acier- reste excellent du début à la fin, avec jusqu'à 1 point/mètre dans les sections les plus fragiles/gazeuses/"techniques" (rayer la mention inutile). Quelques lunules par endroits, les anneaux de corde nous ont toujours semblé en bon état. Ces nombreux spits font (un peu oublier) le château de cartes (de grès) sur lequel on marche, et on trouve même quelques jolis passages de grimpe dans la cheminée spéléo en 5c de liaison entre la vire Elianac et la vire inférieure, ou les traversées gazeuses faciles de la vire supérieure.
Au final un peu de tension dans le 5c/A0 au départ sud de la vire inférieure, impressionnant et ultra gazeux, mais sinon beaucoup de plaisir dans ce parcours de rando du vertige un peu plus grimpant que ses voisins des traversée supérieure, vire des immortelles ou autre tour du Bec de l'Aigle. C'est peut-être un peu moins beau en termes de géologie que mon premier, mais tout de même magnifique !
rocher Canaille au-dessus de la vire Elianac
au départ de la cheminée spéléo en 5c
au nord de la vire inférieure, LE pas technique et gazeux de l'itinéraire
juste après sur la vire inférieure
remontée sur la vire supérieure
26 janvier 2020
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Les 21 et 24 janvier 2020
En l’air entre France et Italie, vues plongeantes sur la Haute-Savoie à l’aller, les Alpes de Haute-Provence au retour, sous la carlingue autant de souvenirs plus terrestres à pieds, skis, crampons ou baudrier !
Paris - Rome du 21 janvier : Jura et lac Léman
Paris - Rome du 21 janvier : Chablais
Paris - Rome du 21 janvier : Bornes, Aravis et Haut-Giffre
Rome - Lyon du 24 janvier : tours et lac d'Allos
Rome - Lyon du 24 janvier : Tête de l'Estrop et canyon de Male Vesse descendu en 2015
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Vues d'avion
18 janvier 2020
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Le 18 janvier 2020
7 longueurs, équipé, 6b max
5b+/6b/5c/5c+/5c/6a/6b (soutenu)
Retour sur les falaises du Cap Canaille, sur la voie « Greystoke » récemment équipée au sud du secteur « ouvreur de bouse ». C’est un itinéraire astucieux sur du calcaire puis du grès, tous deux ruiniformes, qui se faufile entre les grands dévers, sans excéder le 6b, et sur une hauteur de plus de 100 mètres, importante pour le secteur. Pour autant l’escalade s’y révèle très athlétique, notamment dans la cheminée à fossiles de L2 et sa succession de petits dévers, le départ de L4 en toit horizontal – bien pourvu en bacs, ou L6 et L7 soutenues et bien raides. Dur pour une reprise de l’escalade en tête après près d’un mois sans la moindre séance d’escalade en extérieur, et pour mes petits-bras-pas-musclés, d’autant plus que la météo du jour ne permettra pas de s’échauffer ! Du grand vent en fin de matinée qui fera remonter les cordes jetées dans les rappels d’ouvreur de bouse et nous amènera à préférer une approche pédestre par le pied des falaises, et un début de voie, souvent exposé nord-ouest et non pas ouest, intégralement à l’ombre. L’arrivée au soleil au sommet de L5, avec un mistral enfin assagi, réchauffera nos cœurs… et le bout de nos doigts, avant les 2 belles longueurs finales, soutenues en 6a puis 6b.
Au final une jolie voie dans la veine… et le rocher de ses voisines « bon grès mal grès » ou « le bonheur est dans le grès », par contre en caillou parfois encore plus déliquescent, méfiance entre autres dans L4 et L5 particulièrement détritiques.
dans L1 sur dalle de calcaire
L2 en chemineé- goulotte de calcaire à fossiles, sortie en grès sur la vire Elianac
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Escalade en Provence