17 juillet 2022
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Le 17 juillet 2022
Voie "la valse des prises", 6 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 5c/6a/5c/5c+/5b/6a+
Parcours de la voie « la valse des prises » sur la Paroi du Colombier, qui domine à l’est la route du Dévoluy montant au col du Festre depuis Veynes. On y grimpe sur du rocher typiquement dévoluard, des strates obliques de rocher gris ou parfois orange, une sorte d’escalier vertical qui peut par exemple rappeler la voie « vendange tardives » à l’Obiou. On y progresse sur des prises un peu déroutantes, aplats sur strates, prises obliques et inversées souvent peu crochetantes ; c’est donc de l’escalade athlétique sur une paroi raide mais aussi technique, avec de nombreuses traversées parfois fines et gazeuses comme au départ de L4.
Le rocher change dans la dernière longueur en se parant d’incrustations de silex, et l’escalade se raidit pour y donner à mon sens le crux de la voie dans le second dévers, plus dur que le 6a annoncé.
Une belle voie au final, à l’ombre jusqu’à 13h, ce qu’on appréciera vu les 36°C affichés par le thermomètre au retour à la voiture à 15h ! L’ambiance méridionale se fait sentir avec les nombreux buissons de lavande qui parsèment l’itinéraire, les strates de calcaire pouvant par ailleurs faire penser aux tablettes de grès de Canaille, dommage seulement que la mer soit ici remplacée par la route au pied de la voie…
vue de l'itinéraire sur les states de calcaire dévoluard
départ de L2 en 6a athlétique
la belle traversée gazeuse de L4
les strates de calcaire mêlées de silex de L6, superbe pour le rocher et l'escalade (la prochaine fois photo avec le pare-soleil !)
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Escalade en Provence
17 juillet 2022
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Le 16 juillet 2022
Voie des arches de l'Istier face nord du Pic de Bure, 5 longueurs, équipé, 6a max
A mon sens 5c/6a/4c/4c/3c
Début d’un week-end avec camp de base à Chaillol, et découverte d’une voie récemment équipée face nord du Pic de Bure, qui remonte la crête de l’Istier pour traverser par un système d’arches naturelles le haut de la falaise, avant de sortir sur l’immense plateau sommital suspendu.
L’itinéraire vaut évidemment surtout par ses curiosités géologiques, l’escalade se résumant à 2 longueurs en fissure raide, en rocher heureusement moins fragile qu’il n’y paraît (même s’il importe de ne pas avoir 2 cordées qui se suivent vu le risque important de chutes de pierres). Plus haut la paroi se couche mais offre ses 2 grandes grottes/arches naturelles, des chourums qui se traversent non pas en skis comme la Traversée Héroïque ou le Chourum Olympique, mais en chaussons d’escalade.
La descente ne sera pas en reste, pour les yeux sous les magnifiques parois en forme de Tetris tridimensionnel géant de la combe de Bure, et pour les papilles dans les tapis de myrtilliers en fruits qui recouvrent les alpages du Vallon d’Ane !
approche par le Vallon d'Ane puis la crête de l'Istier
passage par le système d'arches de L3 à L5
les parois au-dessus de la combe de Bure
le vallon d'Ane, un immense tapis de myrtilliers en fruits !
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Escalade en Provence
14 juillet 2022
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17:55
Le 14 juillet 2022
Retour sur la côte de grès et de conglomérats à l’ouest de la Madrague de Gignac, l’une des classiques en kayak de la côte bleue avec les belles arches naturelles et coulées de poudingue. On poursuivra jusqu’à la réserve marine de Carry-le-Rouet et ses poissons inhabituellement variés, gros et peu farouches dans une mer ailleurs bien appauvrie par la pêche et chasse sous-marine.
sur la côte de grès, conglomérat et calcaire
sous la surface autour de la Grande Mona
riche ichtyofaune dans la réserve du Cap Rousset : crénilabre paon...
... serran écriture, et 1 murène (pas prise en photo !)
10 juillet 2022
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Le 10 juillet 2022
"la petite grande voie de la côte bleue", 3 longueurs, équipé, 6a max
5b/5a/6a (1 pas)
Toujours facile de vendre cet itinéraire de proximité les chaussons au-dessus des castagnoles, avec sa belle escalade, son rocher encore mieux et la marche d’approche panoramique face au Frioul et à la rade de Marseille. Seul mensonge éhonté, la brise marine qui ne se lèvera qu’à mi-voie, la randonnée d’accès et la première longueur se faisant donc sous une chaleur écrasante !
sel cristallisé dans une vasque sèche
fin de l'approche pédestre
au départ, castagnoles et fossiles
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Escalade en Provence
10 juillet 2022
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17:53
Le 10 juillet 2022
Contrairement à la veille près de La Ciotat, le bleu azur des eaux de la côte bleue n’est pas altéré par la moindre tâche violette et gélatineuse, mais le thermomètre affiche seulement 18°C dans l’eau (beaucoup plus en ressenti). La mer claire et calme permettra de bien profiter des murs de gorgones du Moulon (avec de jeunes gorgones presque à fleur d’eau par moins d’un mètre de profondeur) et des nuages de castagnoles de l’île de l’Erevine, avec en observation un peu insolite du jour, non pas une murène, mais une couleuvre en plein farniente une dizaine de mètres au-dessus de l’eau.
la pause moins fréquentée au Moulon
le Moulon : sa faune terrestre...
... et marine : gorgones, étoile de mer glaciaire, éponges et anémones encroûtantes
deep water solo pour les petits et les grands
on peut grimper et/ou sauter
10 juillet 2022
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Le 9 juillet 2022
Une valeur sûre du kayak et de la grimpe en deep water solo sous l’extrémité sud des falaises soubeyrannes, nonobstant le déversement habituel des égouts de La Ciotat dans la calanque de l’Espignon, à quelques centaines de mètres de la paradisiaque calanque de Figuerolles, et ce jour la présence massive de méduses entre Figuerolles et le Trou de Jeannette.
La grotte des Tablettes s’avérera à peu près préservée de celles-ci, pas d’excuse donc pour ne pas tirer sur les tablettes en gainant dans les dévers à bacs des voies du toit de la grotte. C’est toujours aussi beau et athlétique, mais je m’arrêterai au dernier reposoir avant la faille spéléo couverte de fientes, après tout de même une cinquantaine de mètres de grimpe (et 3 mini longueurs entre chaque reposoir) le plus souvent en dévers sur gros bacs et dans du 5c athlétique (peut-être 3 mètres en 6a/6b tout au départ, suivant la marée et donc sa hauteur).
Le coing reste par ailleurs toujours aussi ludique avec ses sauts et tyroliennes, pour celles-ci privilégier celle la plus au nord dans le sens nord-sud pour ne pas rester coincé.e au milieu !
le fjord de la seconde tyrolienne
deep water solo juste avant les Tablettes sur les strates de grès coloré
la plage de galets ronds sous les gros surplombs
une partie de la cueillette d'amandes de la veille
4 juillet 2022
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Le 3 juillet 2022
Itinéraire : la Favière - cabane de Chanabaja - collu est de la Montagne de Mourréen - arête nord-ouest de la crête de Chabaud - crête de Chabaud - Sangraure - Grande Tête des Gouesses - baisse de Chanabaja - sommet du Caduc - arête nord-ouest du Caduc - la Favière
Sommet : 2650 m au Caduc
Dénivelée : 1850 m (1250-2000-1900-2000-1900-2000-1900-2550-2450-2500-2450-2650-1250) sur environ 23 km
(Demi) Journée de randonnée sportive dans les Préalpes dignoises, l’objectif étant de découvrir la longue crête (plutôt une arête large, hormis sur la bien-nommée crête de Chabaud) située entre le Mourre de Simance et le sommet du Caduc, un mélange de prairies, de blocs de grès et de marnes noires (les « robines ») comme souvent dans la réserve géologique de Haute-Provence.
On ne croisera évidemment personne dans ce massif (heureusement) dédaigné des randonneurs à pieds ou à skis, par contre beaucoup de planeurs en tôle, toile de parapente ou plumes (vautours et gypaètes), un ongulé… et une femelle lagopède avec ses petits dissimulée dans les herbes hautes… pile sur le sentier, seuls autres bipèdes rencontrés avec les bergers montés avec leurs brebis et patous ce jour à la cabane de Chanabaja.
Un jour après s’être mis au frais en kayak et plongée sur la côte bleue, un beau contraste dans cette virée sportive sur les crêtes bien ventilées de Haute-Provence !
entre la cabane de Chanabaja et le collu est de la Montagne de Mourréen, vue sur les crêtes à parcourir et recharge d'eau (environ 5 litres bus sur cette demi-journée...), après une montée à 900 m/h sur les 700 premiers mètres
départ du ravin du Jet des Eaux vers l'arête nord-ouest de la crête de Chabaud
sur le fil de marnes de la crête de Chabaud (corde inutile avec le pied montagnard)
vers le Serre Long sur la longue crête sud-nord Mourre de Simance - Caduc
sur l'arête nord-ouest du Caduc
retour au-dessus de la cabane de Chanabaja, vue sur les crêtes parcourues, juste avant de déranger par mégarde une femelle lagopède et ses petits
2 juillet 2022
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Le 2 juillet 2022
Retour à l’ouest immédiat de La Redonne, là où la côte bleue prend sa géologie la plus insolite et esthétique avec son mélange de marnes grises et oranges, de calcaire et de conglomérat à la granulométrie variable. On y trouve notamment deux grottes marines sous la forme d’arches naturelles qu’on peut traverser en kayak par mer calme, plus à l’ouest une côte de calcaire blanc traversé de nappes de poudingue fin marron – un air de supplément caramel et cacahuètes ! – puis un îlot de conglomérat grossier aux allures de torpilleur avec ses tours à chaque extrémité, bref un cadre aussi esthétique que ludique pour caboter.
On profitera ce jour de conditions idéales après plusieurs jours de (petit) mistral, mer un peu rafraîchie mais encore à température confortable – 23°C, et excellente visibilité tant au-dessus de l’eau que dessous, l’occasion d’admirer facilement la riche vie marine fixée ou non : castagnoles, blennies, saupes, gorgones, dentelles de Neptune, coralligène, girelles paon…
dans les grottes des martinets proches de la Madrague de Gignac
vers la calanque du Puy et sa magnifique géologie de grès et conglomérats fins
sur le torpilleur de la côte bleue, l'îlot de la Grande Mona
10 cm en-dessous de la ligne d'eau
1 mètre en dessous de la ligne d'eau, castagnoles, blennies, girelles paons...
5 mètres en-dessous de la ligne d'eau, polypes déployés sur gorgone et dentelle de Neptune
2 juillet 2022
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17:54
Les 27, 30 juin et 1er juillet 2022
Quelques d'avion du vol Marseille - Londres du 27 juin 2022, avant le retour terrestre multimodal (train - tube - train côté Angleterre - ferry - côté France taxi - TGV - métro - TGV - bus - voiture ) les 30 juin et 1er juillet !
la City de Londres puis Westminster et Big Ben à gauche de la Tamise
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Vues d'avion
26 juin 2022
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Les 25 et 26 juin 2022
Itinéraire :
J1 : abbaye de Laverq - Plan Bas - sentier est des Eaux Tortes (via ravin des Lausas) - les Eaux Tortes
Dénivelée : 700 m de montée (1550-2250), mais 5 km de plat au départ
J2 : les Eaux Tortes - col de Vautreuil - (ex) Glacier de la Blanche - les Eaux Tortes - sentier ouest des Eaux Tortes (via cabane de la Séléta) - Plan Bas - abbaye de Laverq
Dénivelée : 400 m de montée (2250-2650)
Retour sur ce versant nord de l’Estrop découvert en octobre 2014, sauvage et superbe avec ses zones humides aux allures de pozzines disséminées entre les monolithes et grandes dalles de grès d’Annot aux allures de granite. C’est décidément un beau sommet sur toutes ses faces que le culmen des Préalpes Dignoises, face sud déjà skiée en 2017, face nord randonnée (et volée pour 1 autre !) en 2014, face sud-ouest canyonée en 2015 avec son canyon, de Male Vesse de grande ampleur.
Les Eaux Tortes offrent un décor de tourbière où le marais parsemé d’îlots de végétation dessine un délicat entrelac où canaux d’eau et verdure se mélangent pour le plus grand plaisir des yeux, une petite oasis de verdure blottie dans le versant nord de l’Estrop, sous l’ancien Glacier de la Blanche dont les moraines frontale et latérale sont encore bien visibles. On peut y observer une riche flore, dont de rares linaigrettes, de nombreuses grenouilles rousses et d’encore plus nombreux moustiques, surtout actifs le soir (tente « mosquito proof » indispensable pour le bivouac). Les alpages en amont – avec notamment rhododendrons en début de floraison et plus tard myrtilliers en fruits, et la forêt domaniale en aval - avec notamment lys martagons en fleurs et plus tard framboisiers et fraisiers en fruits, ne sont pas en reste pour distraire les yeux et (bientôt) les palais. Par contre et comme craint, l’enneigement des lieux confirme son exceptionnel faible niveau, avec pour seuls rares et petits névés la neige restant de l’hiver… 2021, des conditions donc pires qu’en fin de saison d’ablation en septembre ou octobre. Dire que certaines années (comme 2018 récemment) à la fin juin l’enneigement reste encore continu des Eaux Tortes au sommet !
Un superbe décor, rare et esthétique, pour cette première véritable sortie bivouac, et une confirmation que le sac de 45 litres peut emporter deux duvets, tapis de sol et une tente deux places...
J1 : départ de l'abbaye de Laverq par la piste
J1 : riche flore vers Plan Bas...
J1 : ... et faune également colorée (c'est encore le printemps !)
J1 : les grandes dalles de grès d'Annot caractéristiques des lieux
J1 : simili voie romaine et premières mares sur le sentier de découverte
J1 : arrivée aux pozzines des Eaux Tortes
J1 : "corvée" d'eau et dîner face à la Grande Séolane
J2 : balade botanique et panoramique dans la tourbière, les tentes visibles sur l'avant-dernière photo
J2 : montée au col de Vautreuil, des cumulus aux altocumulus
J2 : parterres fleuris vers le col de Vautreuil
J2 : feu le Glacier de la Blanche, qui n'est même plus un glacier noir ou un glacier rocheux comme il semblait encore l'être en 2014, une menace pour l'alimentation estivale de la zone humide des Eaux Tortes ?
J2 : derniers regards vers les Eaux Tortes et leurs grès d'Annot
J2 : lys martagon dans la forêt domaniale de Laverq
J2 : des fleurs partout jusqu'à l'ancienne maison forestière de Plan Bas
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Balade en Provence