30 novembre 2024
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Le 30 novembre 2024
Découverte du parc national de « Golden Gate Highlands » juste au nord du Drakensberg, connu pour ses formations gréseuses multicolores stratifiées parfois creusées en ravins ou canyons, dominées par des prairies où s'ébattent gnous et zèbres, le tout sur fond de grand escarpement du Drakensberg. Les balades du jour marquées par une forte fréquentation en ce samedi de beau temps seront vite expédiées, et on retournera donc dans l'après-midi vers le Drakensberg, dont le plateau sommital sera découvert le lendemain.
au départ du lodge, les inénarrables tisserins sur fond de Grand Escarpement
Golden Gate Highlands : Echo Ravine
Golden Gate Highlands : Mushroom Rock
Golden Gate Highlands : les prairies peuplées de zébres et gnous sur fond de Drakensberg
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Afrique Sub-Saharienne
29 novembre 2024
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Le 29 novembre 2024
Itinéraire : Cathedral Peak hotel - bugger's gully en aller-retour, de 1400 à 2900 m
Tentative à la journée sur la “Bell traverse”, une très longue randonnée (2000 mètres de dénivelée sur un peu plus de 30 kilomètres) habituellement parcourue sur 2 jours ,qui pemet d'évoluer sur les crêtes particulèrement esthétiques du massif, à cheval entre de grands ravins de basalte raviné couverts d'une végétation verdoyante. La météo du jour ne s'avèrera malheureusement pas collaborative dans une ambiane fraîche et brumeuse, si bien qu'on fera demi-tour au sommet du “bugger's gully” situé sous le sommtet de Cathedral Peak... juste avant que le ciel ne se dégage en grande partie pour le reste de l'après-midi ([sic]). On aura tout de même pu profiter une fois de plus de la belle faune et flore locale... mais cette fois en toute liberté de randonneurs et pas enfermés dans une voiture !
les villages et prairies de pâture devant l'objectif du jour, les pinnacles basaltiques de cathedral peak et des inner et outer horn
à la montée, peu raide, longue mais esthétique sur des crêtes verdoyantes
couleurs des insectes et fleurs du jour
à la descente après le demi-tour météo... sous un ciel qui se dégage (sic])
les mammifères du jour : antilopes élands du Cap et babouins
crépuscule sur le Drakensberg... vue depuis le chalet
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Afrique Sub-Saharienne
28 novembre 2024
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Le 28 novembre 2024
Itinéraire : Tugela gorge, du parking à 1400 m à la base de l'"amphithéâtre" à 2200 m
Après 5 journées de safari passées exclusivement en voiture et une longue liaison routière la veille, on vient se dégourdir les jambes dans le massif du Drakensberg (“montagnes du dragon”) connues pour leur grand escarpement, où les hauts-plateaux basaltiques du Lesotho à l'ouest viennent s'effondrer en falaises de plus de 1000 mètres de haut dans les basses plaines d'Afrique du Sud à l'est. On y trouve donc des paysages de cirques volcaniques érodés, où le basalte découpé en pinnacles, canyons, aiguilles, monolithes peut évoquer La Réunion ou Madère, le tout avec la riche faune exotique des lieux : singes, antilopes, vautours du Cap, tisserins... voire zèbres et gnous dans le Golden Gate Highlands. La végétation verdoyante sur l'escarpement en ce début de saison humide fait également oublier la savane jaunie par la sécheresse plus au nord, et rappelle toute la variété des écosystèmes d'Afrique du Sud.
On randonnera dans les classiques gorges de la Tugela River en ce premier jour, sur un sentier peu raide qui permet dans sa partie finale d'admirer un très beau creusement circulaire dans le grès puis l'amphithéâtre où “la plus haute cascade du monde” vient dérouler ses 950 mètres de chute (en plusieurs paliers en fait). Un très bel itinéraire donc sur un sentier un peu technique sur la fin, et peuplé là encore de babouins mais aussi des grandes antilopes locales (les élands).
la veille, autruches et pampa sur la route entre Marakele et le Drakensberg
babouins au début de la montée
flore locale et formations de grès stratifié multicolore sous l'escarpement de basalte
le canyon creusé dans le grès à la base de l'"amphithéâtre"
vue sur l'"amphithéâtre" et la chute d'eau de Tugela haute de 950 m (en plusieurs cascades)
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Afrique Sub-Saharienne
25 novembre 2024
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Les 25 et 26 novembre 2024
Après les 4 journées passées au Pilanesberg, on complète la partie safari du voyage par une virée au parc de Marakele, une heure et demi au nord, avec une faune moins riche et variée mais dans un très beau cadre montagnard de dômes et falaises de grès au-dessus de la savane, et également une fréquentation infiniment moindre (on ne croisera presque personne de la journée). On pourra y observer babouins, vautours, de nombreuses antilopes de montagne - les petites oréotragues - mais aussi des buffles non vus au Pilanesberg - où ils se réfugient en cette saison dans une zone inaccessible aux voitures, mais également les singes vervets... aux testicules bleus !
Ce sera également l'occasion de résider dans une ferme tenue par un afrikaner après les 4 nuits passées dans un village (avec poste de garde, murs d'enceinte et barbelés électrifiés comme souvent en Afrique du Sud) sécurisé peuplé de noirs proche de l'entrée est du Pilanesberg !
le 25 au matin, comme toujours faune riche et variée au point d'eau de Tlopi : céphalophes de Grimm, grands koudous, babouins, et le plus rare singe vervet
dans l'après-midi et la prairie : babouins puis buffles
dans l'après-midi près du sommet du Kransberg à 2000 m : flore, vautour du Cap et antilopes oréotragues
le 26 : balade dans le canyon situé sous le sommet du Kransberg à 1200 m
le vervet croisé durant la balade, réfugié dans un arbre à cause du chien qui nous a suivi !
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Afrique Sub-Saharienne
21 novembre 2024
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Du 21 au 24 novembre 2024
A l'occasion d'un déplacement professionnel, voyage naturaliste et sportif en Afrique du Sud. Début de ce séjour dans le parc national du Pilanesberg, 3 heures en voiture au nord-ouest de Johannesburg et son aéroport, pour des safaris autonomes en voiture dont il est interdit de sortir, sauf dans des caches “sécurisées” proches des points d'eau où viennent s'abreuver les animaux. Le parc du Pilanesberg est beaucoup moins connu que celui du Kruger au nord-est du pays, mais offre l'avantage de sa proximité et de l'absence de paludisme - qui permet de se dispenser du lourd et long traitement prophylactique associé.
Le parc nous plaira tellement qu'on y passera 4 jours et renoncera au (grand) détour par Kruger. Les 600 km2 nous permettront d'observer une variété et une quantité d'animaux que nous n'imaginions même pas, très couramment à 15 mètres, et souvent à seulement quelques mètres de la voiture pour les grands herbivores de la savane : gnous, impalas, zèbres, girafes, phacochères, koudous... Rhinocéros, éléphants, babouins, hippopotames se laisseront également admirer très souvent d'un peu moins près, les grands carnivores se faisant évidemment plus discrets, sauf à l'aube et au crépuscule. On pourra d'ailleurs un soir croiser de très près un lion précédé par ses deux lionnes, et de plus loin quelques hyènes, sinon évidemment de nombreux crocodiles - presque complètement immergés ou prenant le soleil près des points d'eau. La faune aviaire ne sera pas en reste avec de très nombreuses espèces tropicales et colorées facilement observables, même si le téléobjectif 50-300 mm ne sera pas superflu pour les chasser photographiquement !
Le parc offre quelques routes bitumées ainsi qu'un dense réseau de pistes en bon état (voiture type berline à mon avis suffisante) permettant de le sillonner, de nombreux points d'eau artificiels où se concentre la faune en ce début de saison humide encore bien sèche, un restaurant à terrasse extérieure surélevée où les herbivores viennent lécher des blocs de sel laissés là pour les attirer en assurant le spectacle pendant le déjeuner, bref tout est fait pour satisfaire le touriste en quête d'observations et de beaux clichés naturalistes. Mais on ne boudera pas notre plaisir durant ces 4 journées passées à découvrir sans cesse de nouvelles espèces, un formidable zoo à ciel ouvert où ce sont les humains qui restent enfermés dans leur voiture !
paysage typique de savane du Pilanesberg, en début de saison humide (plutôt fin de saison sèche cette année !)
les vues de la première demi-journée le 21, une faune dense, variée et (très) facilement observable, éléphants, grands koudous, pintades de Numidie, zèbres, phacochères, céphalophes de Grimm, rhinocéros, gnous, girafes, pyrargues vocifer, crocodiles, martin-pêcheur, tortue, hippopotames, gonolek rouge et noir, martin pêcheur...
seconde (grosse) demi-journée le 22, toujours beaucoup d'observations dont des nouvelles : springboks, bousiers, dendrocygnes veufs, babouins, loriots masqués, touracos concolores, chacals à chabraque, pique-boeufs... et le magnifique spectacle d'un troupeau d'éléphants venus boire et jouer au point d'eau
le 23 en matinée, en nouveautés, mangouste...
le 23 en fin d'après-midi, héron, lions...
le 24 en matinée, guêpier, girafe suçant un os, busard (?), spatule d'Afrique...
le 24 en fin d'après-midi, hyènes
le lotissement fermé et sécurisé (clôture électrifiée, poste de garde et de filtrage, comme souvent en Afrique du Sud...) de l'hébergement durant ces 4 jours
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Afrique Sub-Saharienne
20 novembre 2024
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la plaine côtière au sud de Valence toujours inondée
la crête de Bernia et le Penon de Ifach grimpé et randonnée 1 an plus tôt !
le piémont saharien au nord
le Grand Erg occidental, on voit encore des lacs témoins des fortes pluies sur la seconde photo
entre Timimoun et le Hoggar
les sommets du Hoggar, on reconnaît bien les orgues basaltiques du massif de l'Assekrem/Atakor
le Tassili du Hoggar, découvert à pieds en 2009
arrivée progressive au Sahel avec la verdure et les champs cultivés
villages et collines du Cameroun
cours d'eau dans la forêt équatoriale du Zaïre
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Vues d'avion
17 novembre 2024
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Le 17 novembre 2024
Retour en VTT et randonnée pédestre dans le massif de l’Etoile, vers le Pilon du Roi et le lieu-dit des Santons. On passé évidemment de la froidure de l’automne à la douceur de l’été indien dès qu’on passe au soleil au Col Sainte-Anne, puis profite des vues panoramique sur la rade de Marseille qui brille derrière le profil de la Bonne Mère et le chaos dolomitique du versant sud de l’Etoile, malheureusement enlaidi par la ligne très haute tension qui le traverse. Le discret sentier de crête qui mène au petit sommet de Notre-Dame-du-Rot s’avère superbe par son cheminement entre affleurements de dolomie, vues plongeantes sur le versant sud et vestiges archéologiques proches du sommet, tout comme celui beaucoup plus parcouru qui évolue entre les Santons de calcaire vers le sommet de Luminier, un coing globalement bien peu connu hormis des riverains, souvent sous-estimé et qui figure pourtant à mon sens parmi les plus esthétiques à proximité de Marseille.
de Notre-Dame-du-Rot, vues vers le Garlaban et la rade de Marseille derrière le chaos dolomitique
vues du chaos vers les Santons versant sud-ouest du Pilon du Roi
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Balade en Provence
17 novembre 2024
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Le 16 novembre 2024
Dans le secteur "le Pas de l'Etroit" à Meyrargues
Voie "little big wall", 3 longueurs, équipé, 5c+ max
A mon sens 5c/5c+/5c
Voie "la fissure", 2 longueurs, équipé, 6a+ max
A mon sens 6a+ (1 pas)/5b
Découverte du secteur d’escalade du Pas de l’Etroit à Meyrargues, une falaise d’une quarantaine de mètres de hauteur tout au plus, et donc plus riche en couennes qu’en grandes voies de part et d’autre de la brèche par où se faufile la route. On y grimpe dans le cadre bucolique de la grande forêt du Concors, où la crête sommitale de la Sainte-Victoire vient interrompre au sud l’horizon de collines derrière les chaussons, avec les escarpements du lieu-dit des « Calanques » juste à l’est ! Une petite poignée de voies de 2 à 3 longueurs permet de profiter d’un rocher neuf passées les premières longueurs patinées des couennes, mention spéciale pour la voie « little big wall », 3 longueurs aussi jolies les unes que les autres, et variées en rampe oblique, mur au rocher verdonesque puis dièdre raide !
L2 de "little big wall", face aux "Calanques"
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Escalade en Provence
13 novembre 2024
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Le 13 novembre 2024
Balades de proximité sur les rives de l’étang de Berre, d’abord dans la réserve ornithologique des Salins du Roi, enclavée entre routes, lotissements et aéroport, mais riche en espèces en dépit de cette anthropisation envahissante, puis sur le cordon dunaire du Jaï côté Bolmon, une zone moins protégée (lieu de chasse d’ailleurs…) mais riche en… flamants roses, nombreux dans les petits étangs limitrophes à Bolmon. Belles observations de ces oiseaux très souvent postés là, l’anthropisation se limitant ici aux cheminées de la raffinerie de La Mède visibles à l’ouest...
côté réserve des Salins du Lion, une belle richesse ornithologique, et des cygnes beaucoup moins farouches que les flamants roses
sur le Jaï côté Bolmon des flamants roses qui se laissent un peu plus approcher (pas moins de 20 mètres tout de même !)
lumières crépusculaires devant ... la raffinerie de La Mède !
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Balade en Provence
11 novembre 2024
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Le 11 novembre 2024
Voie "au grès du grès" par ses variantes en L1 et L5; 5 longueurs, équipé, 6a max
A mon sens 5c (1 pas)/5a/5c/6a/5c
puis les 2 dernières longueurs de la voie "bourreur de rousse"
6a+ (soutenu)/6a
Retour au Cap Canaille dans le secteur « ouvreur de bouse », pour découvrir les longueurs de variantes de la voie « au grè du grès », une première relativement peu intéressante dans une cheminée alvéolée un peu trop végétale mais une quatrième beaucoup plus sur un dévers marqué de feuillets de grès prisus, qui passe sans forcer en se plaçant correctement (plutôt 6a que 6a+ d’ailleurs). On ira ensuite tester les petits bras dans les 2 dernières longueurs de « bourreur de rousse », la classique indémodable, un vrai pan d’escalade suspendu au-dessus des eaux caribéennes du Golfe de Cassis, les traces de magnésie remplaçant ici les prises de résine colorée… A noter évidemment la foule de grimpeurs ce jour en ce dernier jour de week-end prolongé ensoleillé (sans doute la fin de la haute saison d’ailleurs !) marqué par une chaleur hors de saison, avec de la grimpe à l’ombre en tee-shirt dès le matin…
les rappels et leurs couleurs
la variante de L1 de "au grè du grès" en cheminée bien sculptée mais un peu végétale
L4 en dévers à bacs de "au gré du grès"
la cordée voisine sur la proue de "Greystoke"
photo couleurs en noir et blanc
dans "bourreur de rousse", comme en salle !
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escalade en Provence