Le 29 juillet 2025

Itinéraire : Mélan - col de Mounis - Sommet du Corbeau - Sommet de Vaumuse - Chapelle Saint-Joseph - Forchochier - collu 897 - vallon de Combaïet - Château de Beaudument - Roche Redoune - Vigoureux - collu 705 - Saint-Symphorien - Pont de la Reine Jeanne - piste rive droite du Vanson - Ravin de David - le Cognet - col de Mounis par le GR6 - Mélan

pour un total d'environ 40 km et 1500 m de dénivelée ascendante

Après la belle et facile randonnée du vertige la veille face sud de Géruen et le canyon de Bramefan l'avant-veille, poursuite de l'exploration de la vallée des Duyes, cette fois en VTT sur son bord occidental et la longue crête de Vaumuse repérée depuis longtemps sur l'A51 juste en aval de Sisteron, avec retour par la vallée du Vanson déjà parcourue en rand'eau par les gorges des Charenches en 2020.

C'est un long parcours (avec une dernière montée en poussage au col de Mounis difficile ce jour), mais majeur par la qualité de certaines de ses descentes ainsi que la beauté et la variété des paysages rencontrés : alternance de prairies et de passages en forêts sur les crêtes vallonnées et casse-pattes au-dessus d'impressionnants ravins de conglomérat, sentiers à peine marqués - heureusement dans des genêts non agressifs, puis traversée particulièrement roulante en forêt au-dessus de Forchochier, pinède et rus invitant à la baignade avant le Pont de la Reine Jeanne, enfin longue piste facile le long du Vanson et sentier bien traçé pour remonter au col de Mounis, le tout en découvrant chapelles et villages abandonnés témoins d'une importante activité pastorale aujourd'hui disparue.

Un voyage à vélo dans la Provence de Giono plus qu'une succession de singles et de pistes, et une wilderness presqu'absolue ce jour : en dehors de la section sur pistes (ouvertes aux voitures) entre Saint-Symphorien et Abros, je ne croiserai que deux personnes à la chapelle Saint-Joseph, renforcant cette impression de wilderness sur cette montagne déserte aux sentiers souvent envahis par la végétation (uniquement herbes et genêts , et non pas kermès ou ajoncs heureusement...), et une sensation grisante de fluidité immersive dans le mouvement continu des roues et non pas alternatif de la randonnée pédestre !

Le 27 juillet 2025

Seconde journée de ce week-end dignois vers le ravin de Bramefan sous le col de Font Belle et la crête de Géruen, un des rares canyons intéressants du pays dignois en dehors de ceux situés sous l'Estrop. On y trouve un encaissement relativement marqué dans un calcaire gris et des eaux argileuses turbides qui nécessitent de sonder avant tout saut, toboggan... ou même pas en avant ! A noter de jolis passages dans les roches moutonnées du départ ou le beau toboggan goulotte de la section médiane, qui depuis un effondrement récent s'atteint par une main courante au-dessus d'un siphon - dont il conviendrait de se méfier par débit plus important !

Le 24 juillet 2025

Voies "absinthe", 5a/5c et "quiproquo", 6a+ soutenu au secteur Mosaïque du Vallon du Grand Guargo

Retour dans le Vallon du Grand Guargo, sans ses rapaces désormais partis voler vers d’autres cieux après une reproduction réussie, mais toujours avec ses belles couennes exigeantes en dalle. Ce jour on grimpera à nouveau la longue ligne « absinthe », où il convient sur les derniers mètres de bien tirer à gauche pour rester dans la cotation, et découvrira « quiproquo », une ligne plus courte mais rarement soutenue et variée sur ses 20 mètres de 6a où le plus ne semble pas superflu, enfin enchaînée en second après une première ascension en tête… laborieuse !

Le 17 juillet 2025

Itinéraire : rifugio Monte Stino – Bocca Cocca – Monte Cingla en aller-retour

Après la (courte) virée en canyon le matin, randonnée au-dessus du lac d’Idro sur les montagnes dominant sa rive sud, le Monte Cingla qui offre de beaux points de vue au-dessus de ses bitards de calcaire aux allures de chaos dolomitique. Après une section un peu ingrate dans la hêtraie (attention aux taons et aux tiques) et les prairies, on rejoint dans le versant sud du Bezplel une sente plus panoramique mais souvent peu marquée qui évolue au mieux dans le relief complexe de la zone, traverse, descend, remonte, pour au final après quelques passages raides et un peu exposés, protégés par des câbles et des cordes fixes, gagner le sommet du Cingla.
Une randonnée donc beaucoup moins anodine qu’on pourrait le croire, sur des sentiers peu marqués envahis par la végétation, avec notamment une section sûrement très délicate sans outil cartographique de localisation en temps réel dans la traversée versant sud-ouest du Bezplel. A noter en plus des vues plongeantes sur le lac d’Idro (et celui de Garde au sommet) la découverte sur ou près du sentier de très nombreux vestiges de la première guerre mondiale qui ajoutent un intérêt patrimonial à ce parcours.

Les 15 et 18 juillet 2025