7 mars 2018
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21:07
En mars 2018
Toit de garrigou de droite
3 longueurs, équipé, 5b max
5b/5b/5b
Que ma joie demeure, 3 longueurs, équipé, 6b max
6a+/6b/3b
Après-midi de grimpe au-dessus des Goudes, face sud du rocher Saint-Michel à l’abri du mistral… mais aussi du soleil dès le milieu d’après-midi. On s’échauffera d’abord dans la voie historique du « toit de garrigou de droite », qui vaut surtout par sa très belle seconde longueur en traversée ascendante sur rocher à gouttes d’eau sous un gros toit, une jolie ambiance pour une escalade qui ne dépasse pas le 5b. L’ampleur modérée de la voie, la beauté du cadre face aux îles, la qualité de l’équipement et le confort des relais en font d’ailleurs une voie toute indiquée pour de l’initiation dans un niveau maximum 5b ! On se dirigera ensuite vers la voie « que ma joie demeure », située juste à l’est de « la rectiligne » près du pas de la Demi-Lune. On profitera alors d’une belle escalade soutenue dans le 6a/b, particulièrement dans une seconde longueur majeure : 40 mètres de grimpe très soutenue et variée majoritairement en dalle, mais aussi en petit dévers, fissure ou dièdre, avec un équipement aéré sauf dans les pas les plus durs, qui à mon sens n’excèdent pas le 6a+.
dans la belle L2 du toit de garrigou de droite
dans la très belle L2 de "que ma joie demeure"
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Escalade en Provence
3 mars 2018
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21:55
Le 3 mars 2018
Claudia ou l’héréside dénudée puis traversée Ramond
4 longueurs, équipée, 6b max
6c/5b/6a/6b (première longueur non parcourue) puis 2 longueurs de 5c en sortie de la traversée Ramond
Retour sur la falaise de Castelvieil en profitant des rares créneaux secs et peu ventés de cette fin d’hiver, cette fois sur « Claudia ou l’héréside dénudée», une courte mais très belle grande voie située au départ de la traversée Ramond. On évite la première longueur en dalle au-dessus de mon niveau et rejoint la seconde longueur par une dizaine de mètres en terrain d’aventure à travers une arche naturelle. Le reste de la voie vaut bien cette approche tronquée avec de la belle escalade sur un rocher magnifique : une fois l’arche de la Ramond passée sur le pont naturel qui la domine, on rejoint par une traversée facile mais aérienne la splendide longueur finale en fissures raides voire déversantes, de l’escalade athlétique mais pas si difficile, plutôt du 6a soutenu avec quelques pas de 6a+ que du 6b.
On se reposera ensuite les avant-bras dans la traversée Ramond, facile mais variée et esthétique à travers arches, vires suspendues, et en pas d’escalade facile et petits rappels, avant les 2 longueurs finales patinées et d’équipement relativement espacé dans du Vsup parfois raide, de quoi à mon avis effrayer les cordées de simili-débutants qui se lancent dans la traversée… Une valeur sûre de la grimpe calanquaise que Castelvieil évidemment, encore plus en cette journée où nous n’aurons pas croisé ou vu la moindre cordée dans la presqu’île, et ce alors que le soleil a brillé en maître après les pluies nocturnes.
la calanque d'En Vau entre ombres et lumière
dans l'approche de "Claudia"
sur le pont rocheux et la traversée de L3 en 6a
dans la très belle longueur finale de "Claudia"
au départ du (second) rappel dans le Trou du Canon
dans la traversée Ramond : du beau rocher, des pas de traversées et un petit rappel
dans les 2 longueurs de sortie de la Ramond
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Escalade en Provence
20 février 2018
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21:09
Le 20 février 2018
Itinéraire : Pied du Mélezet – vallon d’Albert – col Allongé – tête du Rissace – cabane de Clausis – cabane de la Lavine – vallée du Cristillan – Ceillac - Pied du Mélezet
Sommet : 2950 m
Dénivelée : 1300 m (1700-2950-1650-1700)
Difficulté : 3.3, 35° dans la descente en face nord-est de la Tête du Rissace
Longue randonnée panoramique dans les vallons d’Albert et de Cristillan au départ de Ceillac vers la tête du Rissace, comme d’habitude en cet hiver béni des skieurs sous une météo et sur une neige presque parfaites ! On profitera d’un grand ski de poudreuse au soleil et sur des pentes quasi-vierges de traces en face nord-est de la Tête du Rissace, avec de 10 à 30 cm de poudreuse tombée 3 jours plus tôt bien conservée par ce temps froid, avant la longue descente de la vallée du Cristillan, où l’on se laisse glisser doucement sur la route en admirant couloirs et cascades. Le sens de montée par le vallon d’Albert et de descente par la vallée du Cristillan est bien sûr à préférer pour transformer 2 à 3 heures de ski de fond à la montée en une piste verte panoramique à la descente !
le hameau de la Riaille sous la crête de Coste Belle
à la montée vers le col Allongé
dans la magnifique descente en poudreuse face nord-est de la tête du Rissace
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Ski de rando en Provence
20 février 2018
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21:07
Le 19 février 2018
Itinéraire : Ceillac – le Villard – ravin de Rasis – col Fromage – triangle ouest – arête nord de la pointe de Rasis – pointe de Rasis – face sud-ouest de la pointe de Rasis – ravin de Rasis – le Villard - Ceillac
Sommet : 2600 m
Dénivelée : 1200 m
Difficulté : 3.2
Retour sur la pointe de Rasis déjà skiée en 2011 au départ de Saint-Véran, cette fois-ci en boucle au départ de Ceillac. C’est un joli tour, long en distance mais varié et esthétique : on progresse à la montée en fond de vallée puis de ravin, entre défilé englacé, chalets d’alpages puis hardes de chamois, avant de parvenir au col Fromage avec sa belle vue panoramique sur les Ecrins et la crête des Chambrettes. L’ambiance se fait alors plus alpine dans la montée au sommet de la pointe de Rasis par une longue pente exposée ouest, au profil bien convexe et donc à proscrire par conditions avalancheuses. On rejoint une combe suspendue aux formes douces blottie sous la face nord de la pointe de Rasis juste avant le sommet. La descente, escomptée en neige transformée dans cette face sud-ouest, se fera finalement en… poudreuse, une bonne surprise donc au final, et un versant de 600 mètres que nous aurons la chance d’être les premiers à traçer, après avoir encore croisé plus de chamois que d’humains durant la journée !
à la sortie du ravin de Rasis, en face du chaînon Saume-Heuvières
au col du Fromage, vue vers la crête des Chambrettes
entre le col Fromage et la pointe de Rasis
dans la poudreuse du versant sud-ouest de descente
sur la moquette vers le Villard
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Ski de rando en Provence
20 février 2018
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Le 18 février 2018
Sommet : 2800 m
Dénivelée : 1100 m (1800-2600-2500-2800)
Difficulté : 4.2, de courts passages étroits à 45° dans les 2 couloirs parcourus, une longue section à 40° dans le second couloir
Retour dans les couloirs de la Casse Déserte, un haut lieu de tourisme estival avec ses pitons de cargneule disséminés au milieu des grands éboulis au pied du pic ouest de Côte Belle. Une curiosité géologique qui s’admire l’été depuis de la route en adret du col d’Izoard, le rocher pourr… euh fracturé des lieux n’incitant pas le touriste à s’aventurer près de ces chicots rongés par le gel et la pluie, et d’ailleurs entourés d’éboulis qui en disent long sur leur solidité.
Je m’étais dit qu’un parcours par un jour d’hiver froid devait limiter les risques de chutes de pierres, et que ces groupes de monolithes de cargneule cachaient peut-être des couloirs adaptés au ski. Après un premier repérage en soirée en 2017, on retourne explorer le coin avec un départ de Brunissard un peu moins tardif. L’enneigement n’a évidemment rien à voir avec celui de l’année précédente, et le fond bien enneigé du ravin de l’Izoard permet d’éviter la longue session de ski de fond sur les lacets de la route infligée par la sécheresse de l’hiver 2017.
On parvient donc vite aux pitons de rocher jaunâtre disséminés au milieu des pins, puis près du point coté 2473 à un groupe d’aiguilles particulièrement esthétique, encore plus lorsqu’on remonte un couloir caché exposé sud qui débouche sur une brèche. C’est un paysage fabuleux que l’on découvre, insoupçonnable du bas, une forêt d’aiguilles effilées en conglomérat gris et jaune poudré en ubac par la chute de neige du samedi. On pense à du land art revisité par Gaudi, une Sagrada Familia de l’ouest-Queyras, une armée de pénitents gelés pour les hauts-alpins ou à des hoodoos made in France pour les amateurs de l’Ouest américain. Trêve de digressions esthético-oiseuses, on trouve dans ce paysage ruiniforme de la Casse Déserte des couloirs certes un peu courts mais absolument majeurs par leur esthétique, dont je ne connais pas d’équivalent dans les Alpes du Sud ! On confirmera notre enthousiasme dans le second couloir parcouru, moins riche en aiguilles mais encore bordé et dominé par des rochers jaunes qu’on imaginerait plus volontiers sur un volcan d’Indonésie que dans le Queyras. Cette fois-ci le couloir bute sur des pentes mixtes exposées qui semblent donner accès à un second couloir débouchant sur la crête sommitale de Côte Belle, on choisira de redescendre vu l'heure tardive, à explorer avec plus de temps...
à l'approche, dans le ravin de l'Izoard puis sous les monolithes du bas de la Casse Déserte
devant les pitons de cargneule du point coté 2417
à la montée, dans le splendide couloir aux aiguilles au-dessus du point coté 2473
à la descente, dans le même couloir
dans le second couloir du jour, à l'ouest du point coté 2844
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Ski de rando en Provence
20 février 2018
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Le 15 février 2018
Voie "yes we canaille", 6 longueurs, 7b max, équipé
6a/6c+/6a+/7b (6b obligé)/6b (5b obligé)/6a
Retour dans la voie « yes we canaille » située dans le secteur Albert des falaises soubeyrannes, déjà parcourue en 2015 mais un matin d’été et donc à l’ombre dans ces falaises ouest, un crime de lèse-esthétisme dans la géologie folle et colorée des lieux. Les nuages présents à notre arrivée se disloqueront d’ailleurs vite pour laisser le ciel à un soleil d’hiver froid, de quoi mettre en valeur les gargouilles de grès et de calcaire autour des spits. La voie elle comporte de très belles longueurs à l’instar de L2 et L6, mention spéciale pour L2 soutenue et variée en 6a dévers, dièdre et cheminée spéléo, mais comporte quelques vires et sections d’artif (le toit de L2 et le mur de L4) qui nuisent à l’homogénéité de la voie et l’empêchent de figurer dans les plus belles de Canaille.
au départ, jeux de lumière sur mer et nuages
dans la première longueur, sur les tablettes de grès
sous le toit de la seconde longueur
rocher et grimpe magnifiques dans la troisième longueur
vue du relais sommital de L5
dans la très belle L6, en traversée sur mur de grès prisu
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Escalade en Provence
11 février 2018
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17:47
Le 11 février 2018
Balade en boucle vers la calanque de l’Erevine au départ de la maison, avec descente par le vallon de Pérussier et remontée par la ligne de crêtes le dominant à l’ouest, dans une ambiance pré-printanière au soleil près des arbousiers et amandiers en fleurs, de quoi repérer les lieux de cueillette de l’automne !
en bas du vallon de Pérussier
la flore du jour : arbousier, ajonc, globulaire, romarin
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Balade en Provence
10 février 2018
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21:35
Le 10 février 2018
Voie « dream team », 3 longueurs, 6b+ max, terrain d’aventure pour les 2 premières longueurs, équipé pour la troisième
A mon sens 6a+/6b+/5c
Voie « les délinquants de l’inutile », 3 longueurs, équipé, 6a+ max (première longueur non parcourue)
6a/6a+/6a+
Enchaînement de 2 voies d’escalade à l’Eissadon, dans sa face sud bien protégée du mistral en ce jour froid d’hiver. Les voies « dream team » et es « délinquants de l’inutile » s’avèrent finalement plus différentes par l’équipement (quelques lunules et spits uniquement pour la première, équipement « clé en main » de scellements pour la seconde) que par style, avec dans les 2 cas de belles fissures raides à remonter en seconde longueur. Celle-ci est d’ailleurs particulièrement belle dans « dream team » sur des cannelures au format XXL, aussi esthtiques que délicates à grimper en coincements et oppositions, le pas de sortie valant sans doute (bien) plus que 6a+. Les 2 dernières longueurs des « délinquants de l’inutile » valent également la marche d’approche, en fissure puis en dalle avec un pas obligatoire un peu retors où j’ai bien failli me prendre pour un (non) conquérant de l’impossible, mais avec en récompense à la sortie un splendide crépuscule sur les paysages d’estampes des pins accrochés à la brèche de Castelvieil sur fond de soubeyrannes.
dans les rappels du collet
en bas de la première longueur de "dreamteam", un peu d"équipement au baudrier...
dans la magnifique seconde longueur de "dream team"
dans la seconde longueur des "délinquants de l'inutile", vue sur la cordée voisine
dans la troisième et dernière longueur des "délinquants de l'inutile"
impressions soleil couchant sur Castelvieil et Cap Canaille
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Escalade en Provence
4 février 2018
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17:52
Le 4 février 2018
Itinéraire : le Peintre – l’Aiguille en aller-retour par la combe nord-est
Sommet : 2350 m
Dénivelée : 950 m
Difficulté : 3.2
Après la longue randonnée de la veille finie aux dernières lueurs du jour place à une randonnée classique et courte, mais une fois de plus en très bonne neige ce jour. C’est une course rapide sans les faux-plats qui caractérisent le départ de beaucoup de courses de la vallée de la Rouanne, et où succède à la belle combe sommitale un mélézin large et bien skiant, le tout en poudreuse. Le sommet offre quant à lui une belle ambiance alpine avec son ourlet de crêtes vers l’est et ses corniches surplombant le raide couloir nord skié en 2009 ainsi qu’une vue panoramique sur le lac de Serre-Ponçon. Une valeur sûre donc que cet itinéraire dans le registre des courses rapides, esthétiques et skiantes !
arrivée au sommet près des corniches
début de descente sur l'arête est
à la descente, des combes au mélézin
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Ski de rando en Provence
4 février 2018
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17:15
Le 4 février 2018
Itinéraire : les Baumes - couloir sud de l'épaule ouest du Puy des Baumes - Puy des Baumes (arrêt à 2750 m) - couloir nord-est au-dessus du Cros de la Casse - les Vallons - le Gourette - les Baumes
Sommet : 2750 m
Dénivelée : 1400 m
Difficulté : 4.2, couloir de 500 mètres à près de 40° à la montée dans le couloir sud-est (passant intégralement en peaux), couloir nord-ouest de 300 mètres à un peu plus de 40° à la descente, passage à 45° au départ
Longue, quoiqu’entamée tardivement, journée de ski de randonnée au-dessus de la vallée de Champoléon dans le Val Estrèche, avec une boucle originale improvisée au fil des conditions et de l’horaire. Après une longue montée dans le couloir sud-est du Puy des Baumes, évidemment intégralement tracée dans ce bout du monde du sud des Ecrins, on atteint à près de 16 heures sa sortie sur les pentes sommitales du Puy des Baumes.
Entamés par une ascension éprouvante dans la neige fraîche épaisse en cours d’alourdissement dans ces pentes ensoleillées, et pressés par le peu de temps restant avant le crépuscule, on renoncera finalement à sortir par le sommet. Avec le couloir de montée qui passe à l’ombre et donc en neige regelée, on choisit de descendre par les pentes ouest, en y dénichant un couloir raide au départ puis en belle pente régulière au-dessus du Cros de la Casse. On y skiera une poudreuse épaisse, jusqu’à hauteur de genou par endroits, mais aussi un peu compactée et/ou cartonnée par le vent, si bien qu’on n’y retrouvera pas la neige de cinéma de la semaine écoulée. On profitera malgré tout de bonnes sections au-dessus et en-dessous du défilé de la Gourette qui lui est en neige croûtée, malgré les nombreuses traversées d’avalanches rive droite du Val Estrèche. Au final une belle sortie sauvage où l’on aura encore croisé plus de bouquetins (une bonne dizaine) que d’humains (… zéro !)…
au départ dans le Val Estrèche
dans le couloir sud-est du Puy des Baumes
surveillés par les bouquetins
fin de montée versant sud-ouest du Puy des Baumes
premiers virages dans une neige fraîche épaisse au soleil...
... puis à l'ombre, mais la fraîche est toujours aussi épaisse !
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