17 décembre 2017
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Le 16 décembre 2017
Itinéraire : les Meyriès – col de la Crèche – crête de Croix-la-Crèche – Serre la Souche - les Meyriès
Sommet : 2550
Dénivelée : 850 (1700-2550-1700)
Difficulté : 2.3, des passages à 30° dans la forêt
Première journée de ski de randonnée de la saison 2018, et quelle journée ! Après l’épisode de fortes neiges puis de pluie jusqu’à plus de 2000 m du dimanche 10 et lundi 11, et les chutes de neige modérées de la fin de semaine, le manteau neigeux s’est bien constitué, mais présente de fortes instabilités au-dessus de 2000 mètres. On s’oriente donc vers un itinéraire en forêt sur les flancs du pic de l’Agrenier au-dessus du village des Meyriès, avec une partie haute sur alpages peu raides et crêtes qui nous mettra à l’abri du risque de plaques à vent.
Un très bon choix au final sur un parcours vierge de toute trace et en conditions exceptionnelles ce jour : une couche de neige fraîche de 20 à 50 cm posée sur un fond déjà épais, et vu les températures froides de la journée de la poudreuse restée légère en toutes altitudes et toutes orientations, y compris en plein sud raide. Du grand ski d’hiver donc où la neige vole à chaque virage, mais aussi une ambiance splendide dans la forêt de mélèzes et d’épicéas ployant sous la neige, un paysage de carte postale que peu d’hivers nous ont récemment apporté ! Le spa le soir à Guillestre sera le bienvenu pour nous remettre des travaux de terrassement à skis à la montée et de l’épisode de froid venteux polaire sur la crête de Croix-la-Crèche !
Fort Queyras vu des Meyriès
ambiance Samivel à la montée...
... et descente pas en reste !
crépuscule sur les sommets d'Assan
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Ski de rando en Provence
13 décembre 2017
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Le 13 décembre 2017
8 longueurs, équipé, 6a+ max
4a/5c/4c/5b/6a+/5c+/5b/6a à mon sens
Retour sur la falaise du Cancéou, pour la voie du levant déjà gravie en 2011. C’est l’une des classiques méritées du secteur et des calanques, avec du beau rocher blanc découpé en dièdres, fissures et piliers au-dessus de la mer, avec une approche relativement longue et complexe qui constitue par elle-même une jolie randonnée du vertige. De la marche du port de Morgiou au sommet des falaises avant de rejoindre par une large vire suspendue le rappel de 25 mètres, puis de la marche entrecoupée de quelques pas de (dés)escalade mènent entre terrasses, grandes parois déversantes, mer et aven aux longueurs de départ en traversée. Les traversées sur vires horizontales amènent après 3 longueurs aux longueurs verticales, 5 belles longueurs successivement en fissures, rampes obliques et dièdre. C’est alors de la belle escalade à l’ancienne, parfois athlétique sur rocher peu crochetant, du calcaire blanc à rondeurs décoré de filons d’aragonite, dans la belle ambiance marine du Cancéou, avec la mer, encore opaque de la violente tempête de houle de lundi, entre les chaussons ! On profitera également de la présence de 2 cordées dans la voie voisine des « piliers de la mer » avec de donc de belles vues de profil sur les grimpeurs engagés dans cette paroi raide et soutenue aux cotations évoluant entre le 6c et le 7a. Rien d’aussi difficile pour le levant, même si le 6a+ malcommode et patiné de L5 ne sera toujours pas enchaîné, mais passera en libre et non pas en tire-friends comme 6 ans plus tôt !
dans l'approche, au-dessus de l'aven
cordées au départ du levant et des piliers de la mer...
dans la seconde et troisième longueur du levant et des piliers de la mer...
sortie de L4, vue sur les cordées voisines
sur la rampe oblique de L7
vue vers le cap Morgiou et la Candelle
dans le dièdre final aux derniers rayons
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Escalade en Provence
3 décembre 2017
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Les 2 et 3 décembre 2017
Avec la chute de neige décennale (!) de ce 2 décembre 2017, après les bonhommes de neige du samedi, balade dans le massif de l’Etoile vers le col Sainte-Anne le dimanche, l’occasion d’admirer la mer depuis une route enneigée entourée de pins coiffés de blanc au cœur de la Provence !
neige à Ensuès, sur l'arbousier en fleurs...
... et le lendemain sur l'ajonc en fleurs au col Sainte-Anne
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Balade en Provence
29 novembre 2017
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Les 25 et 26 novembre 2017
Descente du Wadi Hasa sur 2 jours, l’un des nombreux canyons qui courent des montagnes situées à l’est de la Mer Morte jusqu’à cette dernière. C’est un canyon de grande ampleur, le plus long qu’il m’ait été donnée de parcourir, et particulièrement intéressant par sa variété et la beauté de ses encaissements. Durant sa vingtaine de kilomètres on passe d’une large gorge au ruban de verdure à un canyon étroit de grès stratifié multicolore en passant par le jardin d’Eden médian des jardins d’herbes et de palmiers suspendus. Une très belle ambiance donc tout du long, tout un monde à explorer durant ces 2 journées où l’on ne croisera pas âme qui vive… à l’exception des rainettes, crabes, aigrettes et autres hérons, de véritables nuanciers placardés sur les parois latérales tout au long du canyon, des affluents en forme de sources chaudes ou de canyons secondaires à remonter sur plusieurs centaines de mètres. Bref on a tous beaucoup aimé ce canyon parfois sous-estimé, avec en plus un superbe bivouac confortable et bucolique dans la portion que j’aurai préférée : l’encaissement médian de grès délicatement zébré de lignes violettes, et doté de palmiers suspendus au-dessus des sources en parois, un petit air des mille et une nuits et d’Arabie heureuse. Après les sacs lourds et la nuit glaciale au Djebel Rum, c’est de la randonnée plaisir sans portage d’eau (puisqu’on trouve des sources partout) et en eaux tièdes voire chaudes immédiatement à l’aval des sources thermales, et un plaisir de gosse sans cesse renouvelé dans cette succession de galeries variées. La sortie du canyon dans les ordures et parmi les 4*4 des touristes puis l’arrivée dans le village de Safi constitueront un dur retour dans le monde des hommes !
au départ du canyon, un affluent en eaux chaudes
la faune locale, rainette et... crabe d'eau douce !
jeux de couleurs sous les premiers jardins suspendus
dans la végétation parfois dense des bords
dans la splendide partie médiane en rocher zébré et palmiers suspendus
au bivouac, un air des mille et une nuits au bord du torrent, sur le sable, sous les palmiers et près d'une source
deux des nombreux canyons affluents à explorer
au début de l'encaissement final en grès rose et rouge
dans les splendides galeries de grès rose stratifié mêlé de conglomérat
à la fin de l'encaissement final, dans le bouquet final de couleurs
à la sortie des... 20 km du canyon
vue sur les montagnes colorées à la sortie
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canyonisme en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 24 novembre 2017
Courte virée près du canyon de Barrah, haut-lieu de l’escalade dans le Wadi Rum. On se contentera d’explorer un beau canyon latéral, avec quelques pas d’escalade faciles mais gazeux et un rappel/désescalade presque spéléologique pour forcer le ressaut médian. Au final un ersatz de voie bédouine horizontale dans un cadre superbe fait d’encaissements rappelant les slot canyons de l’Utah… mais entre des parois de grès sculpté hautes de plusieurs centaines de mètres.
le passage d'escalade sur vire inclinée
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escalade en Jordanie
29 novembre 2017
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Les 22 et 23 novembre 2017
Ascension du Djebel Rum en 2 jours par la voie du Sheikh Hamdan. Lestés de sacs d’environ 18 kg chacun, avec sur le dos tapis de sol, duvet, matériel d’escalade et… 6 litres d’eau, on s’engage à près de 11h dans la voie bédouine du Sheikh Hamdan côté nord-ouest du Djebel Rum, avec 1000 mètres de dénivelée à gravir dans les labyrinthes de vires suspendues puis de dômes et canyons sommitaux du massif. Pas de temps à perdre donc avec un crépuscule à 16h30, et on parviendra à 15h sans trop d’erreurs au sommet de la grande vire transversale qui marque la fin de la voie du Sheikh Hamdan. Un itinéraire comme toujours astucieux et un peu insoupçonnable d’en bas depuis le Siq lorsqu’on regarde un peu effarouchés les centaines de mètres de grès vertical qui nous dominent de chaque côté : la voie remonte une centaine de mètres de paroi au plus facile (avec tout de même des passages courts mais parfois difficiles à protéger dans des cotations de petit 5 moderne) pour rejoindre la grande vire oblique, où l’itinéraire se fait plus évident mais toujours aussi esthétique et ludique : on suit cette vire ascendante en alternant passages de marche exposée et pas d’escalade en renfougne entre paroi et lames décollées pour atteindre le plateau sommital. On change alors complètement de cadre pour celui d’un tepuy oriental caractéristique du Wadi Rum : un plateau suspendu découpé à l’infini en dômes de grès séparés par des canyons remplis de sable, un relief presque lunaire où il s’agit de suivre les quelques cairns en place pour trouver l’un des rares itinéraires possibles vers le sommet. On rejoindra alors ce dernier aux dernières lueurs d’un crépuscule malheureusement peu coloré, avant de rejoindre immédiatement au nord du sommet du Djebel Rum l’un des canyons en sable si adaptés au bivouac. Un tapis de sol en sable, un abri entre les murs de grès, quelques branches de genévrier pour se réchauffer dans les 5°C ambiants, et nous voilà partis pour un bivouac rafraîchissant mais confortable, avant une journée de descente sur la voie de Hammad passée étirée à se balader entre rappels, canyons, désescalades et dômes de grès multicolore, mais sans la solitude absolue de la veille. Au final 2 très belles journées de voies bédouines, pas trop dure et exposées, des parcours de scrambling ludiques et variés, une sorte d’alpinisme local facile qui doit autant figurer au programme des grimpeurs de passage que les grandes voies d’escalade : le plaisir de la recherche d’itinéraire et de paysages toujours variés vaut bien celui de la gestuelle de la grimpe !
au départ sous le grès caractéristique des lieux
dans la voie du Sheikh Hamdan
sur le désert sommital de dômes et de canyons de grès
crépuscule au sommet du Djebel Rum
le campement et son feu de genevrier mort
les bas-reliefs naturels du sommet
rappels et désescalade entre le sommet et le plateau
sur le plateau, à la recherche (vaine) d'un passage vers le Grand Siq
le rocher psychédélique des lieux
sur les dômes au départ de la descente par la voie d'Hammad
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escalade en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 21 novembre 2017
Après la longue première journée de voyage la veille, repos dans les eaux calmes et encore chaudes (environ 25°C) du golfe d’Aqaba sur la Mer Rouge. L’excellente visibilité, les eaux calmes et l’existence d’un riche récif corallien à très faible profondeur (à fleur d’eau par endroits) et tout près de la côte rendent les lieux parfaitement adaptés au snorkeling. On peut y découvrir en masque et tuba toute la piétaille des poissons de récifs, point de tortue, requin ou autre raie, mais une abondance de balistes, poissons-clowns-coffre-trompette ou même de belles rascasses volantes aussi nonchalantes devant les plongeurs… que dangereuses avec leurs épines vénimeuses des nageoires.
le récif corallien et ses couleurs
un corail mou et dur varié...
... des gobies bien camouflés...
... des oursins atypiques...
... les toujours vaillants poissons-clowns dans leurs anémones...
... banc de milliers d'alevins...
...spirographes sur corail...
... rascasses volantes...
... et même une épave d'avion !
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
Après sa découverte en 2008, et de manière un peu impromptue sur la route de la Mer Rouge, nouvelle remontée de l’extrémité aval du canyon juste avant son débouché sur la Mer Morte. Comme le Wadi Zerqa Ma’in juste avant, on fraude là encore pour rejoindre ce canyon interdit en saison hivernale. Bien nous en a pris évidemment puisque l’encaissement final est grandiose, un long défilé de quelques mètres de largeur entre des parois de grès poli de plusieurs centaines de mètres de haut, le tout avec un débit assez important qui nous fera même stopper notre remontée.
dans l'encaissement final, belle ambiance avec le gros débit sous les centaines de mètres de grès poli
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canyonisme en Jordanie
29 novembre 2017
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Le 20 novembre 2017
En ce premier jour de voyage descente d’un canyon non technique rive est de la Mer Morte. Le Wadi Zerqa Ma’in relève plus de la randonnée aquatique puisque les ressauts médians peuvent se désescalader et ne nécessitent donc pas de corde, mais vaut vraiment le plouf par ses eaux chaudes et sulfureuses couleur vert de gris et son magnifique encaissement final au grès stratifié multicolore. Le début dans un canyon officiellement interdit et à travers une station thermale qui a réquisitionné la cascade d’eau chaudes inaugurale s’avère bien ingrat entre les ordures et une végétation dense… et piquante, puis tout s’arrange jusqu’à trouver sous les belles cascades médianes un véritable spa naturel : de l’eau à 35°C, du massage des épaules sous le débit important et des jambes avec les remous de pierrailles dans le bouillon ! Dur de quitter ce jacuzzi, mais les galeries multicolores jaunes, orange et violette du défilé final le justifient largement. Une belle découverte au final, même si vu la pénibilité du départ il vaut peut-être mieux découvrir le canyon en aller-retour depuis son extrémité aval sur la route de la Mer Morte.
au départ sous la cascade d'eau brûlante
vue sur le canyon et ses eaux chaudes sulfurées laiteuses
spa naturel à mi-canyon, de l'eau à 35°C dans le jacuzzi !
le ruban de verdure ducanyon
dépôts sulfurés sur les rochers
le rocher se colorise à l'aval
dans les superbes galeries finales bariolées
28 novembre 2017
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Du 19 au 27 novembre 2017
Troisième voyage en Jordanie, après la découverte sur les circuits touristiques « classiques » en 2008 et le retour en 2009 pour une courte virée escalade au Wadi Rum avant un voyage… en Syrie. L’objectif cette fois sera plus varié avec des virées en voies bédouines sur le grès du Djebel Rum et en canyonisme dans le grès de la Mer Morte, avec en guise de repos une session masque et tuba sur les récifs coralliens d’Aqaba. Au final et comme toujours en Jordanie du rocher magnifique, aussi agréable sous les chaussons qu’esthétique devant les chaussures de canyon !
bivouac bédouin au Djebel Rum
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Proche et Moyen-Orient