27 octobre 2019
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Du 19 au 27 octobre 2019
Après le kayak (« ski » en Turc) de neige en mars, place au kayak de mer lors de ce troisième voyage « estival » (quatrième au total) dans cette extrémité sud-ouest de la Turquie où les montagnes du Taurus rencontrent la Méditerranée, avec donc de belles côtes sauvages et escarpées, des montagnes alpines en bord de mer richement pourvues en sites antiques, des falaises, des grottes et des canyons creusés dans un calcaire de rêve, bref tout pour justifier encore un n-ième voyage sur place !
du kayak de mer fin octobre, repéré en kayak ("ski" en Turc) de neige en mars
des plages, vues de plus ou moins haut
et les habitants du dessous
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Proche et Moyen-Orient
27 octobre 2019
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Le 26 octobre 2019
Journée de kayak au départ de la plage de Kabak vers la crique de Cennet quelques kilomètres au sud, et qui s’atteint par une côte rocheuse qui offre une jolie grotte bleue près de la plage de Kabak et des tombants couverts de… vers de feu ! Sur la plage de Cennet ce ne sont pas leurs poils urticants qui nous feront faire demi-tour mais guêpes et frelons, fin de journée donc sur la plage de Kabak, décidément un bel endroit encore authentique préservé par sa route d’accès qui se transforme en piste, le tout à quelques kilomètres du tourisme de masse d’Oludeniz façon Londres-sur-Méditerranée.
vue depuis l'hôtel sur le littoral et la plage de Kabak
cyclamens au-dessus de la plage de Kabak
la grotte marine voisine de la plage de Kabak
ver de feu sur le tombant entre les plages de Kabak et Cennet
en kayak dans la baie de Cennet
27 octobre 2019
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Le 25 octobre 2019
Une fois n’est pas coutume, journée touristique « classique » sur la plage d’Oludeniz puis sur le belvédère montagneux du Babadag, 2 endroits qui figurent parmi les spots les plus connus du littoral Turc ! On y trouvera effectivement les stigmates du tourisme de masse, un peu atténués en cette fin de saison, mais également un superbe point de vue depuis l’aire de décollage de parapente du Babadag et de belles rascasses volantes (ou poisson lion) sur la plage. A noter d’ailleurs que les fonds marins Turcs se sont globalement montrés plutôt pauvres en faune, peut-être l’effet de la prolifération des rascasses et poissons-globes, espèces plus rencontrées durant ce voyage que toute autre... Une bénédiction pour le photographe sous-marin que ces rascasses à éventails photogéniques et peu farouches avec leurs épines venimeuses, mais une plaie pour l’écosystème : ces espèces arrivées de la Mer Rouge par le canal de Suez profitent des eaux chaudes de la Méditerranée Orientale, et ont fortement endommagé l’écosystème originel de par leur voracité et l'absence de prédateurs (due à leurs épines venimeuses ou à leur chair toxique)… Il ne reste qu’à souhaiter que le réchauffement climatique ne conduise pas à leur prolifération en Méditerranée Occidentale, mer « fraîche » pour l’instant encore préservée !
rascasse volante et poisson-perroquet à Oludeniz
vue sur la lagune presque fermée d'Oludeniz depuis le Babadag
la plage entourée de falaises de Kelebekler sur la route de Kabak
27 octobre 2019
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Le 24 octobre 2019
Journée de croisière touristique au départ de Kaleüçağız vers l’île attenante de Kekova et sa « cité engloutie », les restes partiellement immergés d’une ville antique détruite par un séisme. On en profitera également pour découvrir les ruines du château de Uçağız et de la nécropole voisine, ainsi que barboter dans la baie persque fermée de Kekova, des eaux cristallines, chaudes et plates mais très pauvres en flore et en faune, si ce n’est de nombreux poissons globes seulement pêchés pour (tenter d')enrayer leur prolifération !
la "cité engloutie" de Kekova en bord de (et sous) la mer
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Proche et Moyen-Orient
27 octobre 2019
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Le 23 octobre 2019
Retour sur la belle plage (très touristique) de Kaputas, et surtout la grotte marine qui la jouxte quelques centaines de mètres à l’est. C’est une grotte marine exceptionnelle par ses dimensions, une ouverture d’une poignée de mètres carré de section qui ouvre sur une immense salle d’environ 50 mètres sur 50 mètres, avec une hauteur sous plafond proche d’une vingtaine de mètres. On y profite des couleurs d’eau caractéristiques d’une grotte bleue, de nombreuses chauve-souris au-dessus du tuba, et des bancs de poissons peu farouches dans la pénombre devant le masque. A noter que la traversée à la nage depuis la crique de Kaputas vers sa grotte passe devant de nombreuses et grandes grottes marines immergées, devant lesquelles l’eau est froide et la visibilité presque nulle, l’effet d’importantes sources sous-marines d’eau douce qui se mélange à l’eau salée.
Le surlendemain sur la route de Fethyie, on admirera la fin du long canyon qui débouche sur la plage, un formidable encaissement et une paroi concrétionnée à faire rêver un grimpeur, des airs de Kalymnos sur une falaise vierge au-dessus d’une crique aux eaux cristallines !
la grotte marine de Kaputas
jeux de lumières sur les bancs de poissons à l'entrée de la grotte
le dernier encaissement du canyon de Kaputas, et son calcaire de rêve
27 octobre 2019
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Les 21 et 22 octobre 2019
Petit séjour de 2 nuits à Cirali, village touristique préservé de l’urbanisation du littoral lycien proche d’Antalya, qui s’étend le long de la belle plage d’Olympos. J’avais repéré à skis, depuis le versant sud du Tahtali qui domine de ses 2400 mètres ce littoral, une portion de côte sauvage au sud de Cirali, et c’était l’objectif majeur de ce séjour que de l’explorer en kayak. Bien nous en a pris, puisque c’est un rivage dessiné pour le kayak, rocheux, impressionnant, dominé de grandes falaises de calcaire concrétionné coupées de pinèdes, doté de nombreuses grottes marines dans une géologie variée de conglomérat et de calcaire, et offrant de belles plages en guise d’abri. On en profitera après un trajet aller agité dans une mer cassante et des creux importants, pas très rassurant sur des kayaks de construction artisanale. L’arrivée à la plage de Porto Ceneviz s’avérera donc réconfortante, et permettra, sans reprendre la mer mais en traversant à pieds un court isthme naturel, de rejoindre la splendide crique de Akvaryum, sa crique de galets blottie sous des falaises de calcaire, ses eaux cristallines et son îlot en forme de gendarme face à la plage. On pourra y observer comme souvent en Turquie rascasses volantes mais également murène, et profiter jusqu’à l’arrivée de promène-touristes d’une solitude absolue. Le retour en kayak se fera sur une mer heureusement calme, ce qui permettra de longer la côte de près pour y explorer ses nombreuses grottes, de calcaire ou de conglomérat, dont la plus proche d’Olympos offre un joli concrétionnement – dont des séries de mini-gours – au-dessus de son lac d’eau salée. Le littoral aura tenu ses promesses pour les kayakistes/randonneurs/plongeurs, et la Lycie s’avère décidément aussi riche en possibilités pour le kayak de mer que pour le kayak (« ski » en Turc) de neige !
Une fois de retour à Cirali, on pourra se réchauffer sur un sol ferme et fixe près des flammes naturelles de Chimaera juste au-dessus du village, un curieux ensemble de trous dans le sol d’où sortent des flammes de gaz combustibles, et ceci depuis au moins l’Antiquité !
sur la plage poissons globes...
... ou rascasses volantes
le parcours du jour en rouge, vue depuis le Tahtali 7 mois plus tôt
entre Olympos et Porto Ceneviz, sur une mer agitée
la magnifique crique de Akvaryum, dans une baie presque fermée
sous la surface, murène et poissons flûtes
au retour, exploration des grottes marines entre Porto Ceneviz et Olympos...
... le tout sous le sommet omniprésent du Tahtali
scènes de la route Turque, limite de vitesse inhabituelle, français Turquisé et voiture de policiers en carton pâte
27 octobre 2019
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Le 20 octobre 2019
Visite du site antique de Sagalassos situé en montagne à près de 1500 m, sur le raide versant sud de l’Akdag. On atteindra ces ruines par une piste remontant le versant nord de l’Akdag, un long vallon bordé de falaises de tuf volcanique qui s’achève dans le calcaire blanc et les buissons d’astragales en fleurs. On atteint alors un col à 1800 m offrant un point de vue panoramique avant la plongée versant sud, aussi caillouteuse que la montée.
Au final une approche qui relève plus du parcours 4*4 que de la route, mais qui permet une incursion en montagne avant la découverte des ruines de la cité antique de Sagalassos, à flanc de pentes en position de belvédère. On y admire un joli théâtre et surtout un magnifique nymphée avec cascade fonctionnelle, une anastylose de qualité due aux archéologues belges qui travaillent sur place depuis une vingtaine d’années seulement. Trêve de mots savants, un très beau site archéologique aussi intéressant que les plus connus de Turquie, mais encore heureusement beaucoup plus confidentiel !
vue du col vers le vallon versant nord et la piste de descente versant sud
au col, lignes de crêtes vers le sud et buisssons épineux fleuris
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Proche et Moyen-Orient
27 octobre 2019
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Le 19 octobre 2019
Première journée de ce voyage en Lycie sur le site antique de Termessos, noyé dans la garrigue et la pinède sur un éperon rocheux et déjà visité à 2 reprises. On y trouve effectivement des vestiges de l’époque hellénistique et romaine bien conservés, comme les sarcophages de la nécropole ou le théâtre qui s’ouvre sur un magnifique paysage de montagnes et de falaises, donnant au site un petit air de Machu Picchu Turc.
colchique et premiers vestiges
le théâtre sous le piton rocheux
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Proche et Moyen-Orient
13 octobre 2019
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Le 13 octobre 2019
« l’éperon de Nans », 8 longueurs, partiellement équipé (quelques pitons aux relais et dans les difficultés des longueurs, prévoir de nombreuses sangles et un petit jeu de friends), 5c max
Cotations topo : 3c/4c/4c/marche/3c/4c/4c/4c/4c, cotations ressenties 5a/5b/5c/marche/4a/5c(1pas) puis 5b/4c/5b/5a
Journée d’escalade versant nord de la Sainte-Baume, sur les falaises de calcaire dominant la forêt domaniale éponyme. L’éperon de Nans s’élève depuis cette mer de verdure jusqu’aux pelouses sommitales quelques centaines de mètres à l’ouest du Signal des Béguines, et franchit à son premier tiers la grande vire de la corniche Marcel Estruch connue des randonneurs. Malgré les cotations modestes, c’est un itinéraire assez sérieux pour son approche délicate avec une attaque difficile à trouverdans la forêt dense sans repère évident (se munir impérativement d’une photo de la première longueur), un rocher parfois fragile et à l’adhérence précaire sur le bas (rocher mêlé de mousses et de terre, fissures bouchées de végétation…), des pas d’escalade pas si anodins, un caractère terrain d’aventures affirmé et une ampleur finalement certaine (compter au moins 8 heures voiture-voiture). Même si des pitons protègent la plupart des pas délicats et la plupart des relais, et si les topos laissent en général peu de doutes sur le parcours, il vaut mieux avoir déjà été déniaisé en matière de poses de protections et de recherche d’itinéraire. L’escalade, même si globalement peu soutenue, comporte des passages de 5 non triviaux sur rocher non aseptisé, notamment la fissure de L3, le départ et la dalle de L5 ou le dièdre raide de L6. A noter que la seconde partie au-dessus de la corniche Marcel Estruch s’avère plus raide et grimpante et le rocher meilleur que dans la partie basse sous la vire, au point qu’il ferait sens de commencer la voie sur cette corniche médiane.
Ce n’est pas une voie qui ne vaut que par son escalade, mais un parcours qui relève de l’alpinisme en moyenne montagne, une longue journée qui se savoure en baskets et chaussons, perchés sur un éperon de calcaire blanc au-dessus de la mer de verdure - pour parodier une jolie voie de l’Eissadon… au-dessus de la forêt profonde et verte !
le parcours de part et d'autre de la corniche Marcel Estruch, vu depuis le parking
sortie de la fissure malcommode de L3
dans L4 au-dessus de la vire intermédiaire
dans L8, au-dessus de la mer de verdure
vue vers les lignes de crêtes à l'ouest
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Escalade en Provence
13 octobre 2019
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Le 12 octobre 2019
Retour sur le versant sud du Bau Trauqua au départ du parking du col Sainte-Anne, afin d’explorer le petit chaos dolomitique de pitons et d’aiguilles de calcaire dominant le grand monastère de Notre-Dame des Anges. Le parcours se fera depuis le haut et les crêtes de Bau Trauqua par un vague éperon sud, sur un sentier oublié envahi par la végétation, dont ajoncs et chênes kermès qui imposent le port de pantalons et de manches longues ! On a souvent le choix entre faire le sanglier dans les buisons d’épineux ou le chamois sur les rochers dominant ces buissons, et l’option chamois, même si un peu exposée, s’avère souvent la plus rapide. On y profite d’une ambiance sauvage à quelques encablures de Marseille, en tout cas en faisant abstraction de la ligne haute tension qui défigure ce versant sud de la chaîne de l’Etoile, et d’un cadre de pinède parsemée de chicots de dolomie… et de bâtisses plus ou moins ruinées dans ces vallons au riche patrimoine religieux. Ruines, entre autres de la chapelle du Paradis, grottes aménagées ou oratoires jalonnent en effet le pied de ces falaises et ajoutent une note patrimoniale à ce relief dolomitique très esthétique. Il s’agirait don d’une destination de randonnées nature et culture de premier choix aux portes de Marseille, si la plus la grande partie de cette zone n’était pas une propriété privée d’accès interdit (une signalétique claire en avertit le promeneur en bas depuis la route de Notre-Dame des Anges, mais pas en haut dans l’approche sanglier utilisée ce jour).
Marseille sous les entrées maritimes depuis le sommet de Bau Trauqua
le chaos dolomitique sur l'adret de Bau Trauqua
Notr-Dame des Anges depuis l'éperon sud qui la domine
le vallon immédiatement à l'est, aiguilles de dolomie et oratoire dans sa grotte
le chaos rocheux à l'ouest
Notre-Dames des Anges au crépuscule
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Balade en Provence