5 août 2016
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Le 4 août 2016
Journée de kayak au départ de Bandol vers les criques du rocher de la Galère et du port d’Alon, sur une côte moins grandiose que celle des célébrissimes calanques plus à l’ouest mais aussi plus verte avec la pinède qui vient souvent lécher la côte. A noter tout de même de belles portions sous les falaises colorées immédiatement au sud du rocher de la Galère, sur les eaux translucides entourant ce dernier, et surtout la découverte sans recherche spécifique de la grotte marine d’Alon, accessible en plongée au bout d’un siphon d’une dizaine de mètres ou à pieds par l’escalade facile d’un ressaut rocheux. On pourra donc explorer ce lac intérieur aux eaux fluorescentes qui rappelle beaucoup la grotte du Capelan à Sormiou, les spits en moins mais le rocher multicolore en plus !
entre la pointe des Engraviers et la Galère
la côte près du port d'Alon
la magnifique grotte marine d'Alon
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Kayak de mer en Provence
5 août 2016
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Les 2 et 3 août 2016
Petites sessions de plongée en masque et tuba lors de virées sur les plages des Sablettes à Fabregas ou du Cap Rousset à Carry-le-Rouet, l’occasion de tester à nouveau le caisson étanche récemment investi. La meilleure optique ne permet toujours pas de faire poser les girelles paons devant l’objectif, un vrai défi décidément pour un apnéiste de saisir les couleurs chatoyantes de ces petits poissons toujours surexcités !
les insaisissables girelles
saupes et dorades, plus flegmatiques
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Plongée en Provence
31 juillet 2016
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20:40
Le 31 juillet 2016
Retour dans la grotte des Tablettes, temple de l’escalade dite en « deep water solo », là où l’on grimpe au-dessus de l’eau, le plaisir de l’escalade libre sans baudrier et corde, quand la configuration de la paroi et des fonds marins permet des chutes à l’eau sans risque… La grotte s’atteint par une jolie traversée depuis l’anse de Ferrand sur une alternance de conglomérat coloré à gros galets et de grès, au-dessus des trottoirs d’algues incrustantes. Elle propose de belles lignes déversantes sur des strates de grès et de poudingue, une escalade aussi belle que son cadre sauvagissime…
le profil déversant de la grotte
sur le mille -feuilles géologique
les traversées dans la grotte
sur, ou plutôt sous un toit
une traversée intégrale de la grotte presque réussie !
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deep water solo en Provence
30 juillet 2016
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Plongée en Provence
28 juillet 2016
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Séance de trail sur le sentier littoral de la côte bleue entre le tunnel du Resquiadou côté Estaque et la calanque de Méjean à Ensuès. Le parcours, presque toujours juste au-dessus de la mer, offre donx de très beaux points de vue sur une côte rocheuse bien découpée et variée entre le calcaire blanc de La Vesse ou le grès orangé de Méjean, agrémentée de superbes calanques encore sauvages comme celles de Figuerolles ou de l’Erevine. C’est parfois roulant sur de rares portions planes et terreuses, plus souvent cassant et technique sur des sentiers raides et étroits taillés dans le rocher, si bien que la baignade dans les eaux fluorescentes de la grotte marine de Méjean sera appréciée après l’heure et demi de trail !
entre le Resquiadou et la Vesse
vers la calanque de Figuerolles
entre Niolon et l'Erevine, avant la première baignade
entre l'Erevine et Méjean, c'est plus sympa que des tours de stade...
pause sportive et solaire dans la grotte marine de Méjean
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Trail en Provence
28 juillet 2016
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Le 27 juillet 2016
Voie "carte postale", 3 longueurs, équipé, 6b max
6b/6a/6b à mon sens
Soirée d’escalade au-dessus des Goudes, sur la falaise située entre les grottes de l’Ermite et de Saint-Michel d’eau douce. La voie « carte postale » offre 3 longueurs soutenues dans le 6a, avec 2 pas un peu plus durs au milieu des première et dernière longueurs, avec une vue permanente sur l’enfilade du village des Goudes, de l’île de Maïre et du phare du Planier. Une vraie image d’Epinal des calanques et une jolie perspective, complétée pour le grimpeur de tête du second dans les traversées, qui donne tout son sens au nom de l’itinéraire ! Si les chaussons en prennent plein les yeux, leur gomme n’est pas reste avec de beaux passages en dalle et en traversée sur un rocher très sculpté et abrasif malgré son orientation nord. A noter en particulier une traversée horizontale un peu impressionnante au-dessus d’un dévers et obligatoire au début de L2, heureusement que les crougnes encore non patinées laissent la cotation dans le 6a !
De nouveaux rappels équipés au-dessus de la grotte de l’Ermite permettent une descente rapide au pied de la voie, avec un second et dernier rappel en fil d’araignée dans l’ouverture de la grotte absolument splendide dans ce paysage de… carte postale !
traversée panoramique à la fin de L1
la traversée au début de L2
au départ des rappels de la grotte de l'Ermite
carte postale dans les rappels
derniers embrasements vers la côte bleue ([sic])
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24 juillet 2016
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19:40
Le 24 juillet 2016
Jaune, puis les 3 oeufs de la mouette inquiète, sortie par rêve de pierre, 7 longueurs, équipé, 6b max
6a+ puis à mon sens 6a/5c+/5c+/5c/6b/6a
Journée d’escalade à Castelvieil au départ de la route du col de la Gineste, le col de la Gardiole étant comme chaque été fermé au trafic routier. On choisit donc de réaliser l’approche en vélo, bien nous en a pris avec une métamorphose de la longue et trop connue approche pédestre par le fond du vallon d’En Vau en une session de VTT panoramique et roulant face à la mer… Un tour de clé donné sur le cadenas et nous voilà pour une approche également inédite du plateau suspendu de Castelvieil : on remplace la cheminée classique patinée et malcommode d’accès par la très belle longueur de « jaune », un 5c aux allures de 6a++, de la belle escalade sur un éperon compact situé sur la crête de Castelvieil, à cheval entre les calanques d’En Vau et de l’Oule, seulement strié d’une fissure oblique rendant les 15 mètres de grimpe aussi bien physique que technique… Une fois sur le plateau, les 3 rappels classiques mènent rapidement au pied de la voie récemment équipée « les 3 œufs de la mouette inquiète », (encore) 3 belles longueurs situées juste à droite de la voie « rêve de pierre ». On alterne dans un niveau homogène dans le 5sup dalle et cheminée pour rejoindre la vire Ramond et les 3 dernières longueurs de la bien-nommée « rêve de pierre », sur un caillou qui tend vers le fantasme des grimpeurs des calanques : du calcaire blanc souvent très compact, suspendu 100 mètres au-dessus du bleu intense de la calanque, et parfois ciselé en gouttes d’eau et en taffonis, juste assez pour laisser l’escalade dans des cotations proches du 6a, à l’exception de quelques mètres très bien protégés à la fin de L5. Au final une très jolie combinaison donc, servie par des températures finalement agréables, que ce soit à l’ombre de « jaune » ou des « 3 œufs de la mouette inquiète », ou au soleil bien ventilé de "rêve de pierre".
durant la montée du col de la Gineste
vue sur la dentelle blanche et verte d'En Vau, et les eaux turquoise de la calanque
dans la fissure de "jaune"
dans les rappels de "bleu"
L1 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L2 en cheminée presque fermée
L3 des "3 oeufs de la mouette inquiète"
L4 de "rêve de pierre", un 6b aux allures de 5c qui se fait sentir (indûment) fort
la splendide L5 de "rêve de pierre", sa dalle éclatante de blancheur, ses taffonis et ses gouttes d'eau
au retour sur le plateau d'En Vau, face à l'orage qui gronde sur Cassis
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Escalade en Provence
24 juillet 2016
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19:36
Du 19 au 21 juillet 2016
Après de nombreux déplacements professionnels au bord du lac Majeur retour en Italie, cette fois-ci dans les Apennins centraux et avec l’appareil photo ! Après un atterrissage à Rome au bord de la mer Tyrrhénienne on traverse la Botte sous le Gran Sasso, sommet des Apennins déjà gravi en 2004, avec de beaux points de vue sur le Paretone, les 1200 mètres de falaise de la face est du Corno Grande, encore encombré de névés dans les couloirs d’avalanche, pas mal pour une fin juillet, à 1700 mètres d’altitude, 50 km de l’Adriatique, à la latitude de Rome, par plus de 35°C à l’ombre. .. C’est dire à quel point les hivers sont humides ici, le vert éclatant des prairies en montagne peut encore en témoigner en plein été !
On rejoint ensuite la magnifique ville d’Asconi Piceno, à 15 km de l’Adriatique, avec son architecture médiévale et Renaissance exclusivement à base de travertin. Il faudra donc revenir profiter en randonnée pédestre, à skis, ou en canyonisme, de ce sauvage massif des Abruzzes encore peuplé d’ours et de lynx…
le Vatican durant l'approche de Fiumicino
le centre historique d'Ascoli Piceno
les Abruzzes et la face est du Corno Grande, 1200 mètres de paroi !
les salines de Berre au retour
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Europe du Sud
17 juillet 2016
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20:51
Le 17 juillet 2016
Court mais impressionnant canyon situé dans les Bauges près du village de Lescheraines. En arrivant sur place, dans un paysage de moyenne montagne vert et bucolique, où les douces pentes du Semnoz se partagent entre praires et forêts, on imagine pas que le fond de vallée cache un encaissement impressionnant sous le bien-nommé Pont du Diable : la vallée se rétrécit au passage d’une couche de calcaire jusqu’à former un canyon extrêmement encaissé et sombre, large de moins d’un mètre sur une quinzaine de mètres de longueur. Sur quelques centaines de mètres le parcours alterne vasques, pans inclinés et cascades dans une ambiance sombre et bruyante presqu’oppressante, avant que d’un coup le canyon s’ouvre à nouveau. Couleurs, lumières, rappels parfois convertissables en sauts et toboggans (attention au débit et aux arrivées sous cascades…) assurent l’intérêt sportif et esthétique tout du long, avec en point d’orgue un superbe passage sur cordes fixes qui se pratique commodément en opposition, c’est dire l’étroitesse du canyon sur certaines portions ! Un petit bijou donc à qui il ne manque que la longueur pour rivaliser avec des grands frères plus connus.
les premières cascades...
... et vasques sous le Pont du Diable
des rappels déportés de l'actif...
... comme les mains courantes dans l'encaissement maximal
jeux de lumières sur la fin du canyon...
... avant de retrouver le soleil
17 juillet 2016
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20:51
Le 16 juillet 2016
Désert de samba, 4 longueurs, équipé, 6a max, puis Dune
5b/5c/6a/5b/6a+
Journée d’escalade sur la dalle des Chéserys dans les Aiguilles Rouges au-dessus d’Argentière. Une approche rapide mais bucolique à travers la prairie alpine en pleine explosion florale, des bouquetins presque domestiques qui prennent la pose devant le massif du Mont-Blanc, de grandes dalles couchées de gneiss bien équipées avec descente en rappels dans les voies, voilà de quoi ravir le grimpeur à la recherche d’escalade aussi facile que peu engagée. On trouvera évidemment beaucoup de monde dans ce petit Ailefroide chamoniard relevé du fond de la vallée à 2000 mètres d’altitude, en belvédère sur le Mont-Blanc, mais le nombre de lignes équipées et le panorama qui va des cornes des bouquetins aux dents du géant font vite oublier la fréquentation d’une des rares falaises d’initiation de la vallée, aux cotations d’ailleurs bien sympathiques pour les lieux…
... et faune à la fin de l'approche
vue vers la dent du Géant